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Auktionsarchiv: Los-Nr. 2

BUREAU MAZARIN D'ÉPOQUE LOUIS XIV Probablement Paris

Schätzpreis
10.000 € - 15.000 €
ca. 10.614 $ - 15.921 $
Zuschlagspreis:
32.800 €
ca. 34.815 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 2

BUREAU MAZARIN D'ÉPOQUE LOUIS XIV Probablement Paris

Schätzpreis
10.000 € - 15.000 €
ca. 10.614 $ - 15.921 $
Zuschlagspreis:
32.800 €
ca. 34.815 $
Beschreibung:

BUREAU MAZARIN D'ÉPOQUE LOUIS XIV Probablement Paris En vernis européen à décor double-face, ornementation de cuivre doré, le plateau à décor or de paysage lacustre animé d'animaux et volatiles sur fond noir et aventurine, la façade ouvrant par sept tiroirs autour d'un vantail central, reposant sur huit pieds en gaine réunis par une double entretoise en X ; petits accidents et manques, certaines entrées de serrure manquantes, renforts sous l'une des deux entretoises H.?: 78,5 cm (31 in.) l.?: 123 cm (48 1/2 in.) P.?: 64 cm (25 1/4 in.) Bibliographie comparative : A. Forray-Carlier, M. Kopplin, Les Secrets de la Laque Française, Le Vernis Martin, Paris, 2014, p. 43, n° 17. A Louis XIV japanned bureau mazarin, probably Paris Le vernis parisien demeure une production peu connue et souvent confondue avec les vernis hollandais, allemand ou anglais. En effet, malgré l'existence de vernisseurs spécialisés dans l'imitation des laques de Chine et du Japon en Europe dès le début du XVIIe siècle, cette technique ne se développa en France que sous le règne de Louis XIV. Dans les années 1670 on assiste à l'apparition à Paris dans le faubourg Saint-Antoine des premiers vernisseurs cherchant à imiter les laques d'Orient. Ces derniers travaillaient pour les ébénistes, souvent en complément d'une activité principale de sculpteur ou de peintre en miniature. À ce titre, rappelons par exemple qu'en 1676 le vernisseur Thérèse commande des "ouvrages en bois" à l'ébéniste Henri Godelart ou qu'en 1666 Mathieu Langlois demandait au menuisier Jean Leleu de lui faire un "cabinet en poirier semblable à un cabinet appartenant à la duchesse de Richelieu, qui reposerait sur six colonnes torses". Notre bureau représente donc un exemple rare de cette production précoce dont l'inspiration venait de Chine et du Japon sans qu'il soit possible d'en déterminer avec précision l'origine en raison de l'interprétation que pouvaient en faire les peintres vernisseurs. Le plateau reflète davantage une perception japonisante par la découpe du grand cartouche que l'on retrouve sur des coffres japonais ainsi que le fond aventurine. Un bureau comportant une structure et un décor très proche du nôtre appartenant à l'ancienne collection Steinitz, s'est vendu chez Sotheby's Paris, le 30 juin 2016, lot 31.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 2
Auktion:
Datum:
15.12.2022 - 16.12.2022
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

BUREAU MAZARIN D'ÉPOQUE LOUIS XIV Probablement Paris En vernis européen à décor double-face, ornementation de cuivre doré, le plateau à décor or de paysage lacustre animé d'animaux et volatiles sur fond noir et aventurine, la façade ouvrant par sept tiroirs autour d'un vantail central, reposant sur huit pieds en gaine réunis par une double entretoise en X ; petits accidents et manques, certaines entrées de serrure manquantes, renforts sous l'une des deux entretoises H.?: 78,5 cm (31 in.) l.?: 123 cm (48 1/2 in.) P.?: 64 cm (25 1/4 in.) Bibliographie comparative : A. Forray-Carlier, M. Kopplin, Les Secrets de la Laque Française, Le Vernis Martin, Paris, 2014, p. 43, n° 17. A Louis XIV japanned bureau mazarin, probably Paris Le vernis parisien demeure une production peu connue et souvent confondue avec les vernis hollandais, allemand ou anglais. En effet, malgré l'existence de vernisseurs spécialisés dans l'imitation des laques de Chine et du Japon en Europe dès le début du XVIIe siècle, cette technique ne se développa en France que sous le règne de Louis XIV. Dans les années 1670 on assiste à l'apparition à Paris dans le faubourg Saint-Antoine des premiers vernisseurs cherchant à imiter les laques d'Orient. Ces derniers travaillaient pour les ébénistes, souvent en complément d'une activité principale de sculpteur ou de peintre en miniature. À ce titre, rappelons par exemple qu'en 1676 le vernisseur Thérèse commande des "ouvrages en bois" à l'ébéniste Henri Godelart ou qu'en 1666 Mathieu Langlois demandait au menuisier Jean Leleu de lui faire un "cabinet en poirier semblable à un cabinet appartenant à la duchesse de Richelieu, qui reposerait sur six colonnes torses". Notre bureau représente donc un exemple rare de cette production précoce dont l'inspiration venait de Chine et du Japon sans qu'il soit possible d'en déterminer avec précision l'origine en raison de l'interprétation que pouvaient en faire les peintres vernisseurs. Le plateau reflète davantage une perception japonisante par la découpe du grand cartouche que l'on retrouve sur des coffres japonais ainsi que le fond aventurine. Un bureau comportant une structure et un décor très proche du nôtre appartenant à l'ancienne collection Steinitz, s'est vendu chez Sotheby's Paris, le 30 juin 2016, lot 31.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 2
Auktion:
Datum:
15.12.2022 - 16.12.2022
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
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