Beschreibung:

Livres et Manuscrits anciens (lots 10 à 64) BOUZONNET-STELLA, ANTOINETTE L’Entrée de l'empereur Sigismond à Mantouë. Gravé en vingt-cinq feuilles, d'après une longue frise exécutée en stuc dans le Palais du T. de la même ville, sur un dessin de Jules Romain.Paris, Galeries du Louvre, Chéreau et Joubert, 1675 [1787]. In-folio oblong (465 x 257 mm). Basane marbrée, dos lisse orné de fers dorés, tranches rouges (Reliure du XVIIIe siècle).Reliure voilée. Pied du dos accidenté avec manque de peau et coins émoussés, charnières très fragiles. LA CÉLÈBRE FRESQUE DU PALAIS DU TÉ. Illustrée d’une dédicace gravée à Colbert et de 24 eaux-fortes par Antoinette Bouzonnet-Stella d’après les dessins de son frère Antoine Bouzonnet-Stella exécutés durant son séjour à Rome. Seconde édition par Joubert de la célèbre frise du palais du Té du Primatice, gravée par la nièce du peintre Jacques Stella Troisième état selon par l’Inventaire du Fonds français (de la suite de gravures, chez François Étienne Joubert qui, en 1878, fit l’acquisition du stock de François Chéreau et publia pendant cette année des estampes sous leurs deux noms. La suite d’illustrations reproduit la fresque figurant l’entrée à Mantoue, en 1433, de l’empereur romain germanique Sigismond, où il confère le titre de marquis à Jean-François-de Gonzague. Réalisée par le Primatice et Giulio Romano dans la Sala degli stucchi du Palais du Té, cette représentation de l'armée romaine en marche, inspirée des colonnes de Trajan et de Marc Aurèle, est considérée comme une combinaison virtuose d'invention et d'exactitude historique. "Finement exécutées, les gravures de Stella illustrent la puissance d'une narration empruntée à l'Antiquité, utilisée dans l'Italie du XVIe siècle et recherchée par la cour française du XVIIe siècle.” (National Museum of Women in the Arts). LITERATURE:Le Blanc, III, p. 589, n° 5.Bibliothèque nationale, Département des estampes, Inventaire du Fonds français : Graveurs du XVIIe siècle, II, 72-95.