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Auktionsarchiv: Los-Nr. 1

Bord de l'étang Huile sur papier. Signée

ART MODERNE
07.06.2012
Schätzpreis
2.000 € - 3.000 €
ca. 2.505 $ - 3.757 $
Zuschlagspreis:
2.000 €
ca. 2.505 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 1

Bord de l'étang Huile sur papier. Signée

ART MODERNE
07.06.2012
Schätzpreis
2.000 € - 3.000 €
ca. 2.505 $ - 3.757 $
Zuschlagspreis:
2.000 €
ca. 2.505 $
Beschreibung:

Bord de l'étang Huile sur papier. Signée en bas à gauche. H_30 cm L_40 cm D'une collection privée MAXIMILIEN LUCE Ses premiers tableaux connus datent de 1876. Il a usé de la technique du pointillisme qui fut développée par Georges Seurat fondée sur la division des couleurs franches, l'oeil se substituant alors à la palette pour reconstituer les diverses nuances. Il fut également portraitiste. En 1872, il entre en apprentissage dans l'atelier de gravure d'Henry Théophile Hildibrand et suit en même temps les cours de dessin de Diogène Maillart. C'est en 1879, le 7 novembre, qu'il est incorporé au 48e régiment d'infanterie de ligne à Guingamp, au titre du service militaire, mais il peut regagner Paris en mai 1881. Il fréquente alors l'atelier de Carolus Duran. Lors du Salon des Indépendants, il fait la connaissance de Georges Seurat Camille Pissarro et Paul Signac qui lui achète sa toile intitulée La toilette à cette occasion. En février-mars 1889, il est invité à exposer ses oeuvres à Bruxelles, où il retournera à nouveau en 1892, et c'est cette même année qu'il part à Londres avec Camille Pissarro et à Saint-Tropez chez Paul Signac Il rencontre Ambroisine Bouin en 1893, qu'il épouse et avec laquelle il a un fils, Frédéric, mort en 1895. Un second fils, prénommé aussi Frédéric, naît le 19 juillet 1896. Issu du monde ouvrier (de Montparnasse), Maximilien Luce avait assisté à la répression de la Commune et ce spectacle avait conditionné son engagement politique. Considéré comme dangereux par la police, surtout à cause de sa participation au journal Le Père Peinard, à la suite de l'assassinat de Sadi Carnot le 24 juin 1894 par Casério, il est arrêté le 6 juillet et incarcéré à la prison Mazas, d'où il sort au mois d'août suivant. Il profite toutefois de cet épisode pour produire de nombreuses illustrations de la vie carcérale qui seront réunies dans un album intitulé Mazas. Il découvre Rolleboise en 1917 et s'y installe. C'est en 1934 qu'il est élu président de la Société des Artistes Indépendants consacrant une carrière longue et variée dans ses techniques et dans ses oeuvres. Son épouse meurt le 30 mars 1940, et lui un an après. Ils sont tous deux inhumés à Rolleboise. Plusieurs influences ont marqué ses tableaux. Issu du monde ouvrier, en rapport avec ses idées, il devient un paysagiste croquant les scènes des villes industrielles et les hommes au travail dont il exalte l'effort. De 1890 à 1914, il collabore par ses dessins et ses illustrations, à des publications d'inspirations anarchistes, comme Le Père Peinard ou La Sociale. Il disait: "Qu'il vienne donc une révolution. J'espère, si je ne suis pas un lâche, que j'en serais, et ma foi, je crois que j'aurais du bonheur à me faire casser la gueule pour cette idée à laquelle je crois." Il est frappé par la découverte des nouvelles couleurs de la Révolution industrielle en particulier celles du Sillon Sambre-et-Meuse qu'il découvre en 1895, alors qu'il est reçu à Bruxelles par Émile Verhaeren. Il se rend à cette occasion à Charleroi, en compagnie de Théo Van Rysselberghe et il est fasciné par les couleurs du Borinage. Comme Camille Pissarro il est un anarchiste actif et peindra plusieurs scènes ouvrières, dont La Bataille Syndicale en 1910. Durant la Grande Guerre, Luce peint des scènes de combat, peinture militante hostile aux horreurs de la guerre, comme La gare de l'Est en 1917. À la fin de sa vie, il retrouvera une technique plus classique et une influence moins engagée, comme dans son tableau Rolleboise, la baignade dans le petit bras, de 1920. En plus des salons auxquels il participe avec d'autres peintres, à Paris comme à Bruxelles, il a eu en octobre-novembre 1899 sa première exposition personnelle à la Galerie Durand-Ruel, suivie en 1904 d'une autre à la Galerie Druet, en 1907 à la Galerie Bernheim et en 1914 à la Galerie Choisel. En 1926, il participe à l'exposition 30 ans d'art au Grand Palais. Ses oeuvres se trouvent actuellement, outre les collections privées, dan

Auktionsarchiv: Los-Nr. 1
Auktion:
Datum:
07.06.2012
Auktionshaus:
Pierre Bergé & Associés
92 avenue d'Iéna
75116 Paris
Frankreich
agodeau@pba-auctions.com
+33 (0)1 4949 9000
+33 (0)1 4949 9001
Beschreibung:

Bord de l'étang Huile sur papier. Signée en bas à gauche. H_30 cm L_40 cm D'une collection privée MAXIMILIEN LUCE Ses premiers tableaux connus datent de 1876. Il a usé de la technique du pointillisme qui fut développée par Georges Seurat fondée sur la division des couleurs franches, l'oeil se substituant alors à la palette pour reconstituer les diverses nuances. Il fut également portraitiste. En 1872, il entre en apprentissage dans l'atelier de gravure d'Henry Théophile Hildibrand et suit en même temps les cours de dessin de Diogène Maillart. C'est en 1879, le 7 novembre, qu'il est incorporé au 48e régiment d'infanterie de ligne à Guingamp, au titre du service militaire, mais il peut regagner Paris en mai 1881. Il fréquente alors l'atelier de Carolus Duran. Lors du Salon des Indépendants, il fait la connaissance de Georges Seurat Camille Pissarro et Paul Signac qui lui achète sa toile intitulée La toilette à cette occasion. En février-mars 1889, il est invité à exposer ses oeuvres à Bruxelles, où il retournera à nouveau en 1892, et c'est cette même année qu'il part à Londres avec Camille Pissarro et à Saint-Tropez chez Paul Signac Il rencontre Ambroisine Bouin en 1893, qu'il épouse et avec laquelle il a un fils, Frédéric, mort en 1895. Un second fils, prénommé aussi Frédéric, naît le 19 juillet 1896. Issu du monde ouvrier (de Montparnasse), Maximilien Luce avait assisté à la répression de la Commune et ce spectacle avait conditionné son engagement politique. Considéré comme dangereux par la police, surtout à cause de sa participation au journal Le Père Peinard, à la suite de l'assassinat de Sadi Carnot le 24 juin 1894 par Casério, il est arrêté le 6 juillet et incarcéré à la prison Mazas, d'où il sort au mois d'août suivant. Il profite toutefois de cet épisode pour produire de nombreuses illustrations de la vie carcérale qui seront réunies dans un album intitulé Mazas. Il découvre Rolleboise en 1917 et s'y installe. C'est en 1934 qu'il est élu président de la Société des Artistes Indépendants consacrant une carrière longue et variée dans ses techniques et dans ses oeuvres. Son épouse meurt le 30 mars 1940, et lui un an après. Ils sont tous deux inhumés à Rolleboise. Plusieurs influences ont marqué ses tableaux. Issu du monde ouvrier, en rapport avec ses idées, il devient un paysagiste croquant les scènes des villes industrielles et les hommes au travail dont il exalte l'effort. De 1890 à 1914, il collabore par ses dessins et ses illustrations, à des publications d'inspirations anarchistes, comme Le Père Peinard ou La Sociale. Il disait: "Qu'il vienne donc une révolution. J'espère, si je ne suis pas un lâche, que j'en serais, et ma foi, je crois que j'aurais du bonheur à me faire casser la gueule pour cette idée à laquelle je crois." Il est frappé par la découverte des nouvelles couleurs de la Révolution industrielle en particulier celles du Sillon Sambre-et-Meuse qu'il découvre en 1895, alors qu'il est reçu à Bruxelles par Émile Verhaeren. Il se rend à cette occasion à Charleroi, en compagnie de Théo Van Rysselberghe et il est fasciné par les couleurs du Borinage. Comme Camille Pissarro il est un anarchiste actif et peindra plusieurs scènes ouvrières, dont La Bataille Syndicale en 1910. Durant la Grande Guerre, Luce peint des scènes de combat, peinture militante hostile aux horreurs de la guerre, comme La gare de l'Est en 1917. À la fin de sa vie, il retrouvera une technique plus classique et une influence moins engagée, comme dans son tableau Rolleboise, la baignade dans le petit bras, de 1920. En plus des salons auxquels il participe avec d'autres peintres, à Paris comme à Bruxelles, il a eu en octobre-novembre 1899 sa première exposition personnelle à la Galerie Durand-Ruel, suivie en 1904 d'une autre à la Galerie Druet, en 1907 à la Galerie Bernheim et en 1914 à la Galerie Choisel. En 1926, il participe à l'exposition 30 ans d'art au Grand Palais. Ses oeuvres se trouvent actuellement, outre les collections privées, dan

Auktionsarchiv: Los-Nr. 1
Auktion:
Datum:
07.06.2012
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92 avenue d'Iéna
75116 Paris
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