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Auktionsarchiv: Los-Nr. 69

BOIZOT Louis-Simon (1743-1809), entourage.

Schätzpreis
18.000 € - 20.000 €
ca. 19.830 $ - 22.033 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 69

BOIZOT Louis-Simon (1743-1809), entourage.

Schätzpreis
18.000 € - 20.000 €
ca. 19.830 $ - 22.033 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Marie-Antoinette, reine de France (1755-1793) dite aussi «Marie-Antoinette drapée». Important buste en marbre blanc. Usures du temps, manques, mais bon état général. H.: 94 cm - L.: 62 cm. Provenance: notre buste provient de l'ancienne collection de M. Quintin Craufurd (1743-1819). Il fut mis en vente à Paris, chez Maitres Alexandre, Peytouraud et Delaroche, les 18 et 19 novembre 1820 sous le n°416. La fiche descriptive de ce buste figure dans le catalogue raisonné de la collection Craufurd, publié en 1819. Ce dernier entretenait des relations intimes avec la cour française et en particulier avec la reine Marie-Antoinette. Il était, avec son épouse Eleanor Sullivan, l'un de ceux qui avait organisé la fuite à Varennes. En mai 1792 il avait réussi à s'échapper et vivait à Bruxelles, mais la même année il est rentré à Paris dans l'espoir de sauver les prisonniers royaux. Il a vécu parmi les émigrés français jusqu'à ce que la paix d'Amiens permette son retour à Paris. Grâce à son influence, Talleyrand put rester à Paris après le renouvellement de la guerre et y mourut le 23 novembre 1819. Ce buste passera ensuite dans la collection du célèbre marchand américain Cyril Humphris mise en vente chez Sotheby's à New York le 11 janvier 1995, sous le n°71, puis à Londres le 5 juillet 2000, sous le n°125, avant d'être acquis par l'actuel propriétaire le 12 décembre 2001, chez Sotheby's Londres, sous le n°51. Historique: Issu d'une famille d'artistes, Louis-Simon-fait ses classes auprès de Michel-Ange Slodtz, puis à Rome avant d'entrer à l'Académie en 1771. Nommé sculpteur du roi, il est chargé par les Bâtiments de projets urbanistiques et dirige les ateliers de sculptures de la manufacture royale de Sèvres. C'est surtout son talent de fin portraitiste, aux côtés de Pajou et Houdon, qui a couronné sa carrière. Familier de la famille royale, Boizot exécute en effet le portrait de Marie-Antoinette à deux reprises, en 1774 et 1775. Ils durent satisfaire la reine puisqu'elle lui commande, en 1777, deux autres bustes en marbre conservés à Versailles, celui de son frère Joseph II et celui de Louis XVI. A toutes ces effigies officielles s'ajoute un autre portrait de la reine commandé par M de Vergennes pour le ministère des Affaires étrangères en 1781 (Paris, musée du Louvre, Inv.: R.F. 4515). Gravé par la soeur du sculpteur, cette oeuvre marquante représentait la reine Marie-Antoinette avec magnificence, l'année de la naissance tant attendue du dauphin, le duc de Normandie. L'importance de ce buste a été soulignée par la diffusion dès 1785 par la Manufacture de Sèvre de sa version en biscuit (mise en paire avec un buste de Louis XVI, modèle d'après Boizot) mais aussi par d'autres versions s'en inspirant grandement, mais avec quelques variantes. C'est le cas pour notre buste représentant la reine avec le port altier, coiffée en cheveux, portant haut un diadème sur la tête. Ses épaules sont recouvertes d'un large drapé et son décolleté sublimé par une encolure en dentelle et un noeud central. Alors que le drapé à l'imitation de fourrure était orné de fleur de lys, que le décolleté ainsi que le diadème se paraient de perles, enfin que la coiffure associait des roses et un ruban, ici le portrait présente une simplification des détails ornementaux et un traitement différent des drapés. D'autres exemplaires représentant Marie-Antoinette drapée de grandes dimensions et en marbre nous sont connus, notamment celui du château de Beloeil ayant appartenu au Prince Charles Joseph de Ligne. Directeur des ateliers de sculpture à la manufacture royale de Sèvres en 1773, Boizot donne les modèles de plus de 150 bustes, statuettes et groupes en biscuit qui expriment de manière significative les goûts et les modes sous le règne de Louis XVI. OEuvres en rapport: Louis Simon Boizot, Marie-Antoinette, reine de France, 1785, Buste, biscuit pâte tendre, H.: 38,5 cm, Musée national de Céramique de Sèvres, inv.M.N.C 22329. -D'après Louis Simon Boizot, Marie-Antoinette drap

Auktionsarchiv: Los-Nr. 69
Auktion:
Datum:
15.11.2019
Auktionshaus:
Etude Coutau-Begarie
60 av de la bourdonnais
75007 Paris
Frankreich
information@coutaubegarie.com
+33 (0)1 45561220
+33 (0)1 45561440
Beschreibung:

Marie-Antoinette, reine de France (1755-1793) dite aussi «Marie-Antoinette drapée». Important buste en marbre blanc. Usures du temps, manques, mais bon état général. H.: 94 cm - L.: 62 cm. Provenance: notre buste provient de l'ancienne collection de M. Quintin Craufurd (1743-1819). Il fut mis en vente à Paris, chez Maitres Alexandre, Peytouraud et Delaroche, les 18 et 19 novembre 1820 sous le n°416. La fiche descriptive de ce buste figure dans le catalogue raisonné de la collection Craufurd, publié en 1819. Ce dernier entretenait des relations intimes avec la cour française et en particulier avec la reine Marie-Antoinette. Il était, avec son épouse Eleanor Sullivan, l'un de ceux qui avait organisé la fuite à Varennes. En mai 1792 il avait réussi à s'échapper et vivait à Bruxelles, mais la même année il est rentré à Paris dans l'espoir de sauver les prisonniers royaux. Il a vécu parmi les émigrés français jusqu'à ce que la paix d'Amiens permette son retour à Paris. Grâce à son influence, Talleyrand put rester à Paris après le renouvellement de la guerre et y mourut le 23 novembre 1819. Ce buste passera ensuite dans la collection du célèbre marchand américain Cyril Humphris mise en vente chez Sotheby's à New York le 11 janvier 1995, sous le n°71, puis à Londres le 5 juillet 2000, sous le n°125, avant d'être acquis par l'actuel propriétaire le 12 décembre 2001, chez Sotheby's Londres, sous le n°51. Historique: Issu d'une famille d'artistes, Louis-Simon-fait ses classes auprès de Michel-Ange Slodtz, puis à Rome avant d'entrer à l'Académie en 1771. Nommé sculpteur du roi, il est chargé par les Bâtiments de projets urbanistiques et dirige les ateliers de sculptures de la manufacture royale de Sèvres. C'est surtout son talent de fin portraitiste, aux côtés de Pajou et Houdon, qui a couronné sa carrière. Familier de la famille royale, Boizot exécute en effet le portrait de Marie-Antoinette à deux reprises, en 1774 et 1775. Ils durent satisfaire la reine puisqu'elle lui commande, en 1777, deux autres bustes en marbre conservés à Versailles, celui de son frère Joseph II et celui de Louis XVI. A toutes ces effigies officielles s'ajoute un autre portrait de la reine commandé par M de Vergennes pour le ministère des Affaires étrangères en 1781 (Paris, musée du Louvre, Inv.: R.F. 4515). Gravé par la soeur du sculpteur, cette oeuvre marquante représentait la reine Marie-Antoinette avec magnificence, l'année de la naissance tant attendue du dauphin, le duc de Normandie. L'importance de ce buste a été soulignée par la diffusion dès 1785 par la Manufacture de Sèvre de sa version en biscuit (mise en paire avec un buste de Louis XVI, modèle d'après Boizot) mais aussi par d'autres versions s'en inspirant grandement, mais avec quelques variantes. C'est le cas pour notre buste représentant la reine avec le port altier, coiffée en cheveux, portant haut un diadème sur la tête. Ses épaules sont recouvertes d'un large drapé et son décolleté sublimé par une encolure en dentelle et un noeud central. Alors que le drapé à l'imitation de fourrure était orné de fleur de lys, que le décolleté ainsi que le diadème se paraient de perles, enfin que la coiffure associait des roses et un ruban, ici le portrait présente une simplification des détails ornementaux et un traitement différent des drapés. D'autres exemplaires représentant Marie-Antoinette drapée de grandes dimensions et en marbre nous sont connus, notamment celui du château de Beloeil ayant appartenu au Prince Charles Joseph de Ligne. Directeur des ateliers de sculpture à la manufacture royale de Sèvres en 1773, Boizot donne les modèles de plus de 150 bustes, statuettes et groupes en biscuit qui expriment de manière significative les goûts et les modes sous le règne de Louis XVI. OEuvres en rapport: Louis Simon Boizot, Marie-Antoinette, reine de France, 1785, Buste, biscuit pâte tendre, H.: 38,5 cm, Musée national de Céramique de Sèvres, inv.M.N.C 22329. -D'après Louis Simon Boizot, Marie-Antoinette drap

Auktionsarchiv: Los-Nr. 69
Auktion:
Datum:
15.11.2019
Auktionshaus:
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60 av de la bourdonnais
75007 Paris
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+33 (0)1 45561220
+33 (0)1 45561440
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