Auktionsarchiv: Los-Nr. 56

BERLIOZ. LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE À SES SŒURS NANCI ET ADÈLE. [1830]. SUR HERNANI ET LA SYMPHONIE FANTASTIQUE.

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BERLIOZ. LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE À SES SŒURS NANCI ET ADÈLE. [1830]. SUR HERNANI ET LA SYMPHONIE FANTASTIQUE.

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Berlioz, Hector LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE À SES SŒURS NANCI ET ADÈLE BERLIOZ. [VERS LE 21 AVRIL 1830]. Remarquable lettre musicale et littéraire, très critique sur Hernani de Hugo, et évoquant l’achèvement de sa Symphonie Fantastique. 4 p. in-12 (181 x 116 mm), adresse autographe. Signée "H. B.". Oxydation d'encre liée à 3 passages raturés de la p.3, ayant entraîné 3 petits manques de papier sans manque de texte. Ayant mis la dernière main à sa Symphonie fantastique, il se sent abattu : "Hier j’étais tout autre, la joie d’avoir enfin terminé ma Simphonie [sic] m’avait fait oublier la fatigue que j’éprouvais de cette énorme composition. A présent je rentre en moi-même". Suit un long jugement critique sur Hernani de Hugo, représenté le 25 février 1830 lors de la fameuse "bataille". Berlioz émet de nettes réserves, tout en affirmant son attachement à la versification classique et sa désapprobation des audaces de Hugo : "Je trouve des choses et surtout des pensées sublimes, des choses et idées ridicules, peu de nouveauté dans tout cela, mais quand [sic] aux vers, comme je les déteste au théâtre [...] toutefois je trouve que puisque Hernani a été écrit en vers et que Hugo sait bien les faire quand il veut, il était plus simple de faire des vers suivant les règles du goût de la masse, cela aurait épargné bien de la fatigue aux poumons des merles du parterre, c’est une innovation qui ne mène à rien. Mais Hugo a détruit l’unité de tems et l’unité de lieu, à ce titre seul je m’intéresserais à lui, comme au brave qui à travers les balles va mettre le feu à la mine qui doit faire sauter un vieux rempart." Berlioz évoque avec vivacité une visite à faire au directeur du Théâtre Feydeau [Opéra-Comique], qui le fait lanterner : "Oh que je voudrais avoir une immense réputation pour amener toute cette canaille de directeurs à mes pieds me demander des partitions et pour pouvoir les renvoyer à coups de bottes !... Amen." Références : Correspondance générale, I, n° 159.

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Berlioz, Hector LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE À SES SŒURS NANCI ET ADÈLE BERLIOZ. [VERS LE 21 AVRIL 1830]. Remarquable lettre musicale et littéraire, très critique sur Hernani de Hugo, et évoquant l’achèvement de sa Symphonie Fantastique. 4 p. in-12 (181 x 116 mm), adresse autographe. Signée "H. B.". Oxydation d'encre liée à 3 passages raturés de la p.3, ayant entraîné 3 petits manques de papier sans manque de texte. Ayant mis la dernière main à sa Symphonie fantastique, il se sent abattu : "Hier j’étais tout autre, la joie d’avoir enfin terminé ma Simphonie [sic] m’avait fait oublier la fatigue que j’éprouvais de cette énorme composition. A présent je rentre en moi-même". Suit un long jugement critique sur Hernani de Hugo, représenté le 25 février 1830 lors de la fameuse "bataille". Berlioz émet de nettes réserves, tout en affirmant son attachement à la versification classique et sa désapprobation des audaces de Hugo : "Je trouve des choses et surtout des pensées sublimes, des choses et idées ridicules, peu de nouveauté dans tout cela, mais quand [sic] aux vers, comme je les déteste au théâtre [...] toutefois je trouve que puisque Hernani a été écrit en vers et que Hugo sait bien les faire quand il veut, il était plus simple de faire des vers suivant les règles du goût de la masse, cela aurait épargné bien de la fatigue aux poumons des merles du parterre, c’est une innovation qui ne mène à rien. Mais Hugo a détruit l’unité de tems et l’unité de lieu, à ce titre seul je m’intéresserais à lui, comme au brave qui à travers les balles va mettre le feu à la mine qui doit faire sauter un vieux rempart." Berlioz évoque avec vivacité une visite à faire au directeur du Théâtre Feydeau [Opéra-Comique], qui le fait lanterner : "Oh que je voudrais avoir une immense réputation pour amener toute cette canaille de directeurs à mes pieds me demander des partitions et pour pouvoir les renvoyer à coups de bottes !... Amen." Références : Correspondance générale, I, n° 159.

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