Belle épée de cour, garde en bronze doré, exécutée par Boutet, branche ciselée de feuillages et d'une tête d'aigle, au centre, dans un médaillon; branche et quillon sortant d'une tête de lion; clavier orné d'éléments rapportés: un buste de Minerve, dans une couronne de lauriers, entouré de chevaux ailés; calotte à six quartiers ornés, chacun, d'une étoile dans une couronne de lauriers; fusée à six plaquettes de nacre séparées par des tigelles en laiton doré. Lame triangulaire, dorée et bleuie au tiers. Fourreau de cuir à deux garnitures en laiton doré; la chape porte un bracelet ciselé de feuillages et un anneau, bouton en forme de fleuron, elle est signée à l'arrière: "Manufre Jle à Versailles Entrse Boutet"; bouterolle unie, terminée par un dard en forme de boule en acier. Longueur 98 cm. (Un cheval ailé restauré). Époque an IX, 1806. Très bon état. On rencontre ce modèle d'épée dans différentes grandes collections provenant de maréchaux ou de grands dignitaires: celle de BERTHIER au château de Grosbois, celle du maréchal BERNADOTTE dans les collections de S. M. le Roi de Suède... Cette épée est décrite dans l'Annuaire de la Manufacture de Versailles 1800/1818: "Arme de luxe en l'an IX et an X: Épée à clavier bronze doré nouveau modèle, chevaux marins". 300 francs. (Référence: manuscrit à la Bibliothèque du musée de l'Armée). Une épée très similaire, ayant appartenu au général RAPP, offerte par l'Empereur Napoléon 1er dont il était le premier aide de camp, fut vendue à l'Hôtel Drouot, le 26 mai 1972, Maîtres ADER, PICARD, TAJAN, salle 8, expert Robert-Jean-CHARLES. BOUTET Nicolas Noël né en 1761 + en 1833, célèbre directeur de la Manufacture de Versailles, de l'an II à 1818; il travailla principalement sur les armes de récompense, les armes d'honneur et les armes de luxe, aussi bien blanches qu'à feu; celles-ci ont atteint une renommée mondiale, par leur qualité d'exécution et l'originalité de leurs modèles. Il avait à Paris un dépôt de la Manufacture, 1236 rue de la Loi (rue de Richelieu) en l'an XI, ensuite, 87 rue de Richelieu en 1807; on le retrouve, en tant qu'arquebusier privé, en 1823, 23 rue des Filles Saint-Thomas, où il exerça jusqu'en 1831. Il eut un fils, Pierre Nicolas, né en 1786 + en 1816, ce qui explique quelques fois l'inscription: "BOUTET et fils", à partir d'environ 1806.
Belle épée de cour, garde en bronze doré, exécutée par Boutet, branche ciselée de feuillages et d'une tête d'aigle, au centre, dans un médaillon; branche et quillon sortant d'une tête de lion; clavier orné d'éléments rapportés: un buste de Minerve, dans une couronne de lauriers, entouré de chevaux ailés; calotte à six quartiers ornés, chacun, d'une étoile dans une couronne de lauriers; fusée à six plaquettes de nacre séparées par des tigelles en laiton doré. Lame triangulaire, dorée et bleuie au tiers. Fourreau de cuir à deux garnitures en laiton doré; la chape porte un bracelet ciselé de feuillages et un anneau, bouton en forme de fleuron, elle est signée à l'arrière: "Manufre Jle à Versailles Entrse Boutet"; bouterolle unie, terminée par un dard en forme de boule en acier. Longueur 98 cm. (Un cheval ailé restauré). Époque an IX, 1806. Très bon état. On rencontre ce modèle d'épée dans différentes grandes collections provenant de maréchaux ou de grands dignitaires: celle de BERTHIER au château de Grosbois, celle du maréchal BERNADOTTE dans les collections de S. M. le Roi de Suède... Cette épée est décrite dans l'Annuaire de la Manufacture de Versailles 1800/1818: "Arme de luxe en l'an IX et an X: Épée à clavier bronze doré nouveau modèle, chevaux marins". 300 francs. (Référence: manuscrit à la Bibliothèque du musée de l'Armée). Une épée très similaire, ayant appartenu au général RAPP, offerte par l'Empereur Napoléon 1er dont il était le premier aide de camp, fut vendue à l'Hôtel Drouot, le 26 mai 1972, Maîtres ADER, PICARD, TAJAN, salle 8, expert Robert-Jean-CHARLES. BOUTET Nicolas Noël né en 1761 + en 1833, célèbre directeur de la Manufacture de Versailles, de l'an II à 1818; il travailla principalement sur les armes de récompense, les armes d'honneur et les armes de luxe, aussi bien blanches qu'à feu; celles-ci ont atteint une renommée mondiale, par leur qualité d'exécution et l'originalité de leurs modèles. Il avait à Paris un dépôt de la Manufacture, 1236 rue de la Loi (rue de Richelieu) en l'an XI, ensuite, 87 rue de Richelieu en 1807; on le retrouve, en tant qu'arquebusier privé, en 1823, 23 rue des Filles Saint-Thomas, où il exerça jusqu'en 1831. Il eut un fils, Pierre Nicolas, né en 1786 + en 1816, ce qui explique quelques fois l'inscription: "BOUTET et fils", à partir d'environ 1806.
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