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Auktionsarchiv: Los-Nr. 316

BEAU SECRÉTAIRE en cabinet en acajou

Schätzpreis
60.000 € - 80.000 €
ca. 82.221 $ - 109.628 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 316

BEAU SECRÉTAIRE en cabinet en acajou

Schätzpreis
60.000 € - 80.000 €
ca. 82.221 $ - 109.628 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

BEAU SECRÉTAIRE en cabinet en acajou flammé ouvrant à un tiroir et un abattant à décor de baguettes perlées et disques; découvrant neuf petits tiroirs à façade en loupe et un compartiment à dessus cintré, surmonté d'une double étagère à galerie et montants en bronze ciselé et doré terminés par des vases enflammés; reposant sur des pieds en gaine ornés de brettés réunis par une tablette d'entretoise échancrée à galerie. Par David Roentgen Vers 1785-1790. H_162 cm L_61 cm P_45,5 cm Provenance: Succession de Madame Chéruit. Bibliographie: - Hans Huth, "Abraham und David Roentgen und ihre neuwieder möbelwerkstatt", Berlin, 1928. - Josef Maria Greber, "Abraham und David Roentgen möbel für Europa", Starnberg, 1980. - Christian Baulez, "David Roentgen et François Rémond" in L'Estampille L'Objet d'art, 1996, n°305. - Bertrand Rondot, "David Roentgen and the court of Versailles", in Extravagant inventions, the princely furniture of the Roentgens, cat. Exp., New York, 2012, p.31-37. David Roentgen reprend l'atelier familial de Neuvied en 1772, âgé alors de vingt-neuf ans. Dès 1774, son premier voyage à Paris lui ouvre des perspectives artistiques et commerciales considérables. Commence alors une collaboration très fructueuse avec les plus importants artisans et intermédiaires de l'époque. Visiblement très intéressé par les innovations de l'ébénisterie parisienne, Roentgen multiplie les voyages à Paris; entrepreneur de talent il utilise avec beaucoup d'intelligence la presse de l'époque pour la promotion de ses meubles, organise des expositions tant chez le marchand-mercier Brébant qu'à l'Assemblée Ordinaire des Savants. Il peut ainsi rapidement se prévaloir du titre d'ébéniste-mécanicien du roi et de la reine de France. Roentgen est alors reçu maître dans la corporation des menuisiers et ébénistes alors que ses meubles sont toujours produits en Allemagne, dans son atelier de Neuwied. Il s'assure alors la collaboration de son compatriote Jean-Gottlieb Frost (reçu quant à lui maître en 1785), lequel développe l'activité de Roentgen à Paris, rue de Grenelle-Saint Honoré (actuelle rue Jean-Jacques Rousseau , dans un magasin très à propos nommé «A la ville de Neuvied». L'influence française dans l'oeuvre de Roentgen, bien que considérable, se doit cependant d'être nuancée. S'il emboîte très volontiers le pas au style néoclassique en vogue dans la capitale, ses formes conservent une tendance très architecturée, beaucoup plus radicales qu'un Riesener ou un Weisweiler. Par ailleurs, David Roentgen s'en tient dans l'usage des bois au plus beau des acajous et n'eut jamais recours ni aux panneaux de laque du Japon, ni aux plaques de porcelaine pourtant très à la mode dans ces années. Roentgen se présente à cet égard comme une alternative à la toute puissance du marchand-mercier Dominique Daguerre L'impact le plus important du savoir-faire parisien sur Roentgen réside très probablement dans l'usage du bronze doré. Très impressionné par le degré d'excellence des bronziers parisiens dans ce domaine, il en fait un usage de plus en plus important, profitant ainsi de la perfection technique de certain artisan comme François Rémond (1747-1812). En 1787, les archives de Rémond (Baulez, p. 26) font état d'un «modèle fonte, ciselure, monture et dorure mate de seize petits vases (...)» assez proche probablement, mais présentant certaines différences avec ceux qui ornent le sommet de ce secrétaire. Des vases similaires aux nôtres se retrouvent sur plusieurs meubles de Roentgen, notamment sur les célèbres médailliers acquis par Catherine II entre 1787 et 1789 aujourd'hui conservés au musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg. Roentgen réalisa plusieurs modèles de secrétaire dont notamment un secrétaire dit «en cabinet» à pieds en gaine assez proche de certains ébéniste français comme RVLC ou Carlin (Greber, p. 270, n° 527). On répertorie cependant un autre secrétaire, très similaire à celui présenté, plus simple, dépourvu de tablette d'entretoise et sans vas

Auktionsarchiv: Los-Nr. 316
Auktion:
Datum:
20.12.2013
Auktionshaus:
Pierre Bergé & Associés
92 avenue d'Iéna
75116 Paris
Frankreich
agodeau@pba-auctions.com
+33 (0)1 4949 9000
+33 (0)1 4949 9001
Beschreibung:

BEAU SECRÉTAIRE en cabinet en acajou flammé ouvrant à un tiroir et un abattant à décor de baguettes perlées et disques; découvrant neuf petits tiroirs à façade en loupe et un compartiment à dessus cintré, surmonté d'une double étagère à galerie et montants en bronze ciselé et doré terminés par des vases enflammés; reposant sur des pieds en gaine ornés de brettés réunis par une tablette d'entretoise échancrée à galerie. Par David Roentgen Vers 1785-1790. H_162 cm L_61 cm P_45,5 cm Provenance: Succession de Madame Chéruit. Bibliographie: - Hans Huth, "Abraham und David Roentgen und ihre neuwieder möbelwerkstatt", Berlin, 1928. - Josef Maria Greber, "Abraham und David Roentgen möbel für Europa", Starnberg, 1980. - Christian Baulez, "David Roentgen et François Rémond" in L'Estampille L'Objet d'art, 1996, n°305. - Bertrand Rondot, "David Roentgen and the court of Versailles", in Extravagant inventions, the princely furniture of the Roentgens, cat. Exp., New York, 2012, p.31-37. David Roentgen reprend l'atelier familial de Neuvied en 1772, âgé alors de vingt-neuf ans. Dès 1774, son premier voyage à Paris lui ouvre des perspectives artistiques et commerciales considérables. Commence alors une collaboration très fructueuse avec les plus importants artisans et intermédiaires de l'époque. Visiblement très intéressé par les innovations de l'ébénisterie parisienne, Roentgen multiplie les voyages à Paris; entrepreneur de talent il utilise avec beaucoup d'intelligence la presse de l'époque pour la promotion de ses meubles, organise des expositions tant chez le marchand-mercier Brébant qu'à l'Assemblée Ordinaire des Savants. Il peut ainsi rapidement se prévaloir du titre d'ébéniste-mécanicien du roi et de la reine de France. Roentgen est alors reçu maître dans la corporation des menuisiers et ébénistes alors que ses meubles sont toujours produits en Allemagne, dans son atelier de Neuwied. Il s'assure alors la collaboration de son compatriote Jean-Gottlieb Frost (reçu quant à lui maître en 1785), lequel développe l'activité de Roentgen à Paris, rue de Grenelle-Saint Honoré (actuelle rue Jean-Jacques Rousseau , dans un magasin très à propos nommé «A la ville de Neuvied». L'influence française dans l'oeuvre de Roentgen, bien que considérable, se doit cependant d'être nuancée. S'il emboîte très volontiers le pas au style néoclassique en vogue dans la capitale, ses formes conservent une tendance très architecturée, beaucoup plus radicales qu'un Riesener ou un Weisweiler. Par ailleurs, David Roentgen s'en tient dans l'usage des bois au plus beau des acajous et n'eut jamais recours ni aux panneaux de laque du Japon, ni aux plaques de porcelaine pourtant très à la mode dans ces années. Roentgen se présente à cet égard comme une alternative à la toute puissance du marchand-mercier Dominique Daguerre L'impact le plus important du savoir-faire parisien sur Roentgen réside très probablement dans l'usage du bronze doré. Très impressionné par le degré d'excellence des bronziers parisiens dans ce domaine, il en fait un usage de plus en plus important, profitant ainsi de la perfection technique de certain artisan comme François Rémond (1747-1812). En 1787, les archives de Rémond (Baulez, p. 26) font état d'un «modèle fonte, ciselure, monture et dorure mate de seize petits vases (...)» assez proche probablement, mais présentant certaines différences avec ceux qui ornent le sommet de ce secrétaire. Des vases similaires aux nôtres se retrouvent sur plusieurs meubles de Roentgen, notamment sur les célèbres médailliers acquis par Catherine II entre 1787 et 1789 aujourd'hui conservés au musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg. Roentgen réalisa plusieurs modèles de secrétaire dont notamment un secrétaire dit «en cabinet» à pieds en gaine assez proche de certains ébéniste français comme RVLC ou Carlin (Greber, p. 270, n° 527). On répertorie cependant un autre secrétaire, très similaire à celui présenté, plus simple, dépourvu de tablette d'entretoise et sans vas

Auktionsarchiv: Los-Nr. 316
Auktion:
Datum:
20.12.2013
Auktionshaus:
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92 avenue d'Iéna
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