BARBEY D'AUREVILLY ( Jules). Lettre autographe signée [à Champfleury]. Jour de l'Ascension » [25 mai] 1854. 1 p. in-8. « Je reçois votre lettre et votre livre. Merci. J'ai le regret de ne pouvoir vous offrir UNE VIEILLE MAÎTRESSE. Je n'en ai plus d'exemplaire et M. Cadot, mon éditeur, est assez farouche. Si j'allais à une 2ème édition, je m'arrangerais de manière à pouvoir vous offrir ce que vous avez la gracieuseté de me demander aujoud'hui. J'ai le regret de remettre aussi aux Calendes grecques d'une deuxième édition un petit roman intitulé L'AMOUR IMPOSSIBLE, qui sera réimprimé... peut-être ! Vous êtes bien bon de trouver que mes livres sont trop inconnus, mais je n'en ai pas la moindre humeur. SI JE NE VAUX RIEN, L'OBSCURITÉ M'EST FAVORABLE. SI JE VAUX QUELQUE CHOSE, JE PUIS DIRE À LA PUBLICITÉ LE MOT DE CE FAT DE BERNIS, "MADAME, J'ATTENDRAI". Je vous remercie avec sincérité de vous occuper de moi. J'AIME LA CONSCIENCE LITTÉRAIRE, MÊME ARMÉE. JE LUI PASSE TRÈS BIEN D'ÊTRE CRUELLE, QUAND ELLE SE CROIT JUSTE, et j'ai l'honneur de vous saluer... » Jules Barbey d'Aurevilly et Champfleury, écrivains de conceptions esthétiques divergentes, ne se ménagèrent pas réciproquement dans leurs critiques littéraires.
BARBEY D'AUREVILLY ( Jules). Lettre autographe signée [à Champfleury]. Jour de l'Ascension » [25 mai] 1854. 1 p. in-8. « Je reçois votre lettre et votre livre. Merci. J'ai le regret de ne pouvoir vous offrir UNE VIEILLE MAÎTRESSE. Je n'en ai plus d'exemplaire et M. Cadot, mon éditeur, est assez farouche. Si j'allais à une 2ème édition, je m'arrangerais de manière à pouvoir vous offrir ce que vous avez la gracieuseté de me demander aujoud'hui. J'ai le regret de remettre aussi aux Calendes grecques d'une deuxième édition un petit roman intitulé L'AMOUR IMPOSSIBLE, qui sera réimprimé... peut-être ! Vous êtes bien bon de trouver que mes livres sont trop inconnus, mais je n'en ai pas la moindre humeur. SI JE NE VAUX RIEN, L'OBSCURITÉ M'EST FAVORABLE. SI JE VAUX QUELQUE CHOSE, JE PUIS DIRE À LA PUBLICITÉ LE MOT DE CE FAT DE BERNIS, "MADAME, J'ATTENDRAI". Je vous remercie avec sincérité de vous occuper de moi. J'AIME LA CONSCIENCE LITTÉRAIRE, MÊME ARMÉE. JE LUI PASSE TRÈS BIEN D'ÊTRE CRUELLE, QUAND ELLE SE CROIT JUSTE, et j'ai l'honneur de vous saluer... » Jules Barbey d'Aurevilly et Champfleury, écrivains de conceptions esthétiques divergentes, ne se ménagèrent pas réciproquement dans leurs critiques littéraires.
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