Beschreibung:

Autoportrait ?, vers 1913 Crayon gris et aquarelle sur papier, signé en bas à droite Etiquette de la collection La Peau de l'Ours au dos Dimensions (à vue): Hauteur: 25,7 cm - Longueur: 20 cm Reproduit dans le catalogue raisonné de Marie Laurencin Volume II, Peintures, céramiques et oeuvre sur papier par Daniel Marchesseau, Edition du Musée Marie Laurencin page 331 sous la figure PP0243 Provenance: Très probablement Collection La peau de l'Ours et Vente aux enchères publiques de Maître Henri Baudouin, Hôtel Drouot, le 2 Mars 1914, lot 117 décrit tel que: Visage de jeune femme Ovale allongé, grands yeux, cheveux à plat retombant sur la nuque. Manteau rouge à gauche, étoffe bleue et blanche à petites raies rouges, à droite. Signé à droite en bas: M. Laurencin, aquarelle, 26 x 20 cm Collection particulière, France Cette autoportrait faisait très probablement partie, au début du siècle, de l'étonnante collection La peau de L'ours, comme l'atteste son étiquette au dos. André Level (1863-1946), collectionneur, homme d'affaires et financier, mais surtout amateur éclairé décida en 1904 avec quelques amis de constituer une collection de tableaux de forme indivise afin de "garnir, orner les murs de leurs logis". Sous son impulsion, fut crée une association en participation dont les buts furent énoncés en ces termes dans les statuts officiels: La constitution pendant une période de dix ans d'une collection de tableaux, principalement d'oeuvres importantes de peintres jeunes ou commençant à peine à arriver à leur notoriété. La jouissance des dits tableaux dans certaines conditions. Leur revente aux enchères publiques. Guillaume Apollinaire dans Mercure de France déclare: «Lundi 2 mars 1914...eut lieu la vente aux enchères publique d'une collection qui restera célèbre. Celle de La Peau de l'Ours...C'était la première fois que les oeuvres des peintres nouveaux, fauves ou cubistes, affrontaient la vente aux enchères». Le critique André Warnod dans Comoedia poursuit: «c'était la première fois que l'on voyait en vente publique un ensemble aussi complet d'oeuvres modernes, des oeuvres tout à fait d'avant-garde et dont les auteurs font ou faisaient partie de ces 'fous' dont les foules vont rire au Salon des Indépendants», alors qu'André Salmon retranscrit l'évènement avec la même effervescence: «Le lundi 2 mars 1914, à deux heures. Date mémorable...Cette vente aura été quelque chose comme une première d'un Hernani de la peinture» L'autoportrait que nous présentons aujourd'hui y était donc vendu à côté d'oeuvres, entre autres, de Pablo Picasso Bonnard, Vuillard, Sérusier, Maurice Denis Vlaminck, Van Dongen, Marquet, Van Gogh, Gauguin