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Auktionsarchiv: Los-Nr. 93

Auguste RODIN (Paris 1840 - Meudon 1917)

Schätzpreis
150.000 € - 200.000 €
ca. 233.291 $ - 311.055 $
Zuschlagspreis:
425.000 €
ca. 660.992 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 93

Auguste RODIN (Paris 1840 - Meudon 1917)

Schätzpreis
150.000 € - 200.000 €
ca. 233.291 $ - 311.055 $
Zuschlagspreis:
425.000 €
ca. 660.992 $
Beschreibung:

La cariatide tombée portant sa pierre Statuette en bronze à patine vert antique. H : 44,2 - L : 32 - P : 30,5 cm Signé et dédicacé sur la base : A. Rodin / à Henri Eustache / mon architecte. Marque en relief à l'intérieur A. Rodin Fonte au sable, très vraisemblablement par Eugène Rudier, entre 1910 et 1914. PROVENANCE : Donné par l'artiste à Henri Eustache --- Resté dans sa famille jusqu'à ce jour. BIBLIOGRAPHIE : A. Louvet, « Henri Eustache », Bulletin de la société des Architectes diplômés par le gouvernement, n°11, 1er juin 1922, p. 144-147 --- Antoinette Le Normand-Romain, Rodin et le bronze, Catalogue des oeuvres conservées au musée Rodin, Paris, 2007, t.1, p. 244-249. Au Cercle des Arts libéraux, le public découvre en 1883 « un marbre d'une admirable anatomie, exprimant, par une créature accroupie sous un fardeau sidéral, l'accablement profond des tristesses et de la désespérance, comme la désillusion d'avoir regardé de trop près les mystères des astres qui écrasent les téméraires » (Edmond Jacques, « Beaux-arts. Exposition des Arts libéraux », L'Intransigeant, 7 mars 1883, p.3). Exécutée sous l'influence directe de Michel-Ange, l'oeuvre paraît à nouveau au Salon de 1886 ou Emile Michelet l'assimile à « une cariatide de je ne sais quelle mystérieuse et inéluctable archivolte ». Cette expression de la souffrance de l'être dont la force n'est pas à la mesure de sa volonté trouva un large écho auprès du public, expliquant le succès de cette figure symboliste. Rodin la considérait luimême comme l'une de ses sculptures les plus réussies et lui donne un pendant, avec la Cariatide au vase, presque identique, la pierre étant remplacée par un vase. L'oeuvre est alors exécutée tant en marbre ou en bronze, comme en témoigne cette version dédicacée. Rodin lui trouve une ultime destination en lui trouvant une place de choix dans la Porte de l'Enfer, en haut du pilastre gauche. C'est vraisemblablement en 1911, au moment ou Rodin prend la décision de léguer à la France l'ensemble de ses oeuvres - à charge pour l'Etat de les installer à l'Hôtel Biron - que l'artiste fait la connaissance d'Henri Eustache (1861-1922). Ce dernier, architecte de la ville de Paris se voit chargé par le ministre des Beaux-arts du fabuleux projet de musée que nous connaissons aujourd'hui. Né à Versailles en 1861, Eustache entre à l'atelier Ginain en 1878 puis à l'Ecole des Beaux-arts l'année suivante. Après de brillantes études, l'artiste remporte le grand Prix sur un projet d'une grande gare de chemin de fer, en 1891. Sa pension romaine terminée, il entreprend une mission archéologique en Grèce avec Gabriel Millet, relevant les édifices byzantins de Mistra. Nommé architecte de la ville de Paris, il agrandit la bourse et restaure l'église Sainte Clotilde. Professeur à l'Ecole des Beaux-arts en 1904, il continue d'exercer ses talents d'architectes sur différents projets importants comme la construction du Palais des Beauxarts de la France pour l'Exposition internationale de Rome, en 1911, ou encore l'Institut musulman de Paris pour lequel il réalise des études artistiques et techniques, en 1922, peu avant son décès. Les très nombreuses aquarelles, vues de paysages toscans, de la campagne romaine, du Midi de la France, de la Grèce ou du Maroc témoignent d'une autre facette, non moins talentueuse de sa personnalité multiforme.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 93
Auktion:
Datum:
13.06.2008
Auktionshaus:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
Frankreich
contact@thierrydemaigret.com
+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
Beschreibung:

La cariatide tombée portant sa pierre Statuette en bronze à patine vert antique. H : 44,2 - L : 32 - P : 30,5 cm Signé et dédicacé sur la base : A. Rodin / à Henri Eustache / mon architecte. Marque en relief à l'intérieur A. Rodin Fonte au sable, très vraisemblablement par Eugène Rudier, entre 1910 et 1914. PROVENANCE : Donné par l'artiste à Henri Eustache --- Resté dans sa famille jusqu'à ce jour. BIBLIOGRAPHIE : A. Louvet, « Henri Eustache », Bulletin de la société des Architectes diplômés par le gouvernement, n°11, 1er juin 1922, p. 144-147 --- Antoinette Le Normand-Romain, Rodin et le bronze, Catalogue des oeuvres conservées au musée Rodin, Paris, 2007, t.1, p. 244-249. Au Cercle des Arts libéraux, le public découvre en 1883 « un marbre d'une admirable anatomie, exprimant, par une créature accroupie sous un fardeau sidéral, l'accablement profond des tristesses et de la désespérance, comme la désillusion d'avoir regardé de trop près les mystères des astres qui écrasent les téméraires » (Edmond Jacques, « Beaux-arts. Exposition des Arts libéraux », L'Intransigeant, 7 mars 1883, p.3). Exécutée sous l'influence directe de Michel-Ange, l'oeuvre paraît à nouveau au Salon de 1886 ou Emile Michelet l'assimile à « une cariatide de je ne sais quelle mystérieuse et inéluctable archivolte ». Cette expression de la souffrance de l'être dont la force n'est pas à la mesure de sa volonté trouva un large écho auprès du public, expliquant le succès de cette figure symboliste. Rodin la considérait luimême comme l'une de ses sculptures les plus réussies et lui donne un pendant, avec la Cariatide au vase, presque identique, la pierre étant remplacée par un vase. L'oeuvre est alors exécutée tant en marbre ou en bronze, comme en témoigne cette version dédicacée. Rodin lui trouve une ultime destination en lui trouvant une place de choix dans la Porte de l'Enfer, en haut du pilastre gauche. C'est vraisemblablement en 1911, au moment ou Rodin prend la décision de léguer à la France l'ensemble de ses oeuvres - à charge pour l'Etat de les installer à l'Hôtel Biron - que l'artiste fait la connaissance d'Henri Eustache (1861-1922). Ce dernier, architecte de la ville de Paris se voit chargé par le ministre des Beaux-arts du fabuleux projet de musée que nous connaissons aujourd'hui. Né à Versailles en 1861, Eustache entre à l'atelier Ginain en 1878 puis à l'Ecole des Beaux-arts l'année suivante. Après de brillantes études, l'artiste remporte le grand Prix sur un projet d'une grande gare de chemin de fer, en 1891. Sa pension romaine terminée, il entreprend une mission archéologique en Grèce avec Gabriel Millet, relevant les édifices byzantins de Mistra. Nommé architecte de la ville de Paris, il agrandit la bourse et restaure l'église Sainte Clotilde. Professeur à l'Ecole des Beaux-arts en 1904, il continue d'exercer ses talents d'architectes sur différents projets importants comme la construction du Palais des Beauxarts de la France pour l'Exposition internationale de Rome, en 1911, ou encore l'Institut musulman de Paris pour lequel il réalise des études artistiques et techniques, en 1922, peu avant son décès. Les très nombreuses aquarelles, vues de paysages toscans, de la campagne romaine, du Midi de la France, de la Grèce ou du Maroc témoignent d'une autre facette, non moins talentueuse de sa personnalité multiforme.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 93
Auktion:
Datum:
13.06.2008
Auktionshaus:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
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+33 (0)1 4483 9520
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