Attribué à Trophime BIGOT (actif à Rome entre 1620-1634) Femme à la chandelle Attr. to T. Bigot, Women with a candle, canvas. 25 X 20 7/8 IN. 10,000-15,000 Peintre originaire d'Arles, et à ne pas confondre avec Trophime Bigot le Vieux, Trophime Bigot le Jeune est encore peu étudié. Nous savons qu'il a été actif un temps en Provence, puis que sa présence est attestée une quinzaine d'années à Rome. Sa production a pu être rapprochée de celle du "Maître à la chandelle". D'après les registres, il est présent aux conférences de l'Académie de Saint-Luc à Rome dès les années 1620, et a ainsi pu très tôt être au contact des peintres dans la suite du Caravage (1571-1610). C'est par Gerrit von Honthorst et un groupe proche, les Luministes de la troisième vague caravagesque qu'il aurait été le plus influencé : en effet l’on retrouve ces accointances dans le fond d'un noir dépouillé, violemment éclairé par la flamme d'une chandelle. Outre cela, il reprend les codes du Caravage dans la figure à mi-corps d'une femme, vêtue simplement et issue du peuple. Du même artiste, Le fumeur (collection particulière) ou un Médecin examinant les urines (Oxford, Ashmolean Museum) présentent les mêmes cadrages et mêmes éclairages. Le pittoresque se mêle ici au dépouillement, à la simplicité épurée des éléments de la composition. Le modèle, saisi à la lumière de la flamme, la main renvoyant un effet lumineux vers le spectateur, ne peut manquer de le toucher de son regard sortant de l'ombre.
Attribué à Trophime BIGOT (actif à Rome entre 1620-1634) Femme à la chandelle Attr. to T. Bigot, Women with a candle, canvas. 25 X 20 7/8 IN. 10,000-15,000 Peintre originaire d'Arles, et à ne pas confondre avec Trophime Bigot le Vieux, Trophime Bigot le Jeune est encore peu étudié. Nous savons qu'il a été actif un temps en Provence, puis que sa présence est attestée une quinzaine d'années à Rome. Sa production a pu être rapprochée de celle du "Maître à la chandelle". D'après les registres, il est présent aux conférences de l'Académie de Saint-Luc à Rome dès les années 1620, et a ainsi pu très tôt être au contact des peintres dans la suite du Caravage (1571-1610). C'est par Gerrit von Honthorst et un groupe proche, les Luministes de la troisième vague caravagesque qu'il aurait été le plus influencé : en effet l’on retrouve ces accointances dans le fond d'un noir dépouillé, violemment éclairé par la flamme d'une chandelle. Outre cela, il reprend les codes du Caravage dans la figure à mi-corps d'une femme, vêtue simplement et issue du peuple. Du même artiste, Le fumeur (collection particulière) ou un Médecin examinant les urines (Oxford, Ashmolean Museum) présentent les mêmes cadrages et mêmes éclairages. Le pittoresque se mêle ici au dépouillement, à la simplicité épurée des éléments de la composition. Le modèle, saisi à la lumière de la flamme, la main renvoyant un effet lumineux vers le spectateur, ne peut manquer de le toucher de son regard sortant de l'ombre.
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