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Auktionsarchiv: Los-Nr. 7

Attribué à Giovanni Battista RUOPPOLO (1629-1693)

Schätzpreis
30.000 € - 40.000 €
ca. 33.639 $ - 44.852 $
Zuschlagspreis:
800.000 €
ca. 897.058 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 7

Attribué à Giovanni Battista RUOPPOLO (1629-1693)

Schätzpreis
30.000 € - 40.000 €
ca. 33.639 $ - 44.852 $
Zuschlagspreis:
800.000 €
ca. 897.058 $
Beschreibung:

Attribué à Giovanni Battista RUOPPOLO (1629-1693) Nature morte aux cédrats, oranges, asperges et artichauts Cuivre 40 x 55 cm En bas à gauche, la marque rouge LB (liés) et un point rouge de la collection de l’Infant Don Luis de Borbon Au revers du cuivre, monogramme AV (liés), divers n° : 68 et 2° Manques. Ce lot est présenté conjointement par Monsieur Dubois et le Cabinet Turquin Provenance : Collection de l’Infant Don Luis de Borbón y Farnesio (1727-1785), numéroté 9 en bas à droite. Sa succession a lieu entre 1795 et 1797 ; Par succession, sa veuve María Teresa de Vallabriga y Rozas (1759-1820), Casa de Coso à Saragosse. A sa mort, ses collections retournent au palacio de Boadilla del Monte près de Madrid ; Par succession, sa fille María Teresa de Borbón y Vallabriga, comtesse de Chinchón (1780-1828), qui est marié à Manuel Godoy (1767-1851) ; Par succession, leur fille, Luisa Carlotta Manuela de Godoy y Borbón (1800-1886) ; Par succession, son fils Adolfo Ruspoli (1822-1914) ; Par succession, sa fille María Teresa de la Annunciacion Ruspoli y Alvarez de Toledo (Madrid 1863-Paris 1958) ; Par succession, son fils, Jacques Cognet de Chappuis de Maubou y Ruspoli ; Resté dans la famille par descendance. Ce tableau porte le monogramme LB en rouge à gauche, marque de l’Infant Don Luis de Borbón, et des numéros d’inventaires à droite. Sa fabuleuse collection comprenait des séries entières d’objets de curiosité ou exotiques, des sculptures, des tapisseries, une ménagerie ... Non seulement il possédait des dizaines d’œuvres d’artistes contemporains dont il était le mécène parmi lesquels Francisco de Goya1, Luis Paret y Alcázar Lorenzo Tiepolo mais en vrai amateur éclairé, il constitua l’ensemble de peintures anciennes le plus important réuni en Espagne au 18ème siècle. Celui-ci frappe tant par sa quantité (plus de 900 peintures), sa variété, que par la qualité (sélection encore affinée par Godoy, vrai connaisseur, lorsque sa femme en hérita). En 1740, à peine âgé de treize ans, Don Luis commença sa collection en achetant des tableaux à la succession de la reine consort Marie-Anne-de Neubourg (épouse de Charles II d’Espagne), puis il hérita une partie des collections de sa mère Isabel Farnese (épouse de Charles V) en 1766, qui comprenait un riche fonds de tableaux napolitains, de très beaux Giordano, Ribera, Francesco Vitale … Son expert était Raphaël-Anton Mengs. Plusieurs tableaux de cette collection sont aujourd’hui dans des collections publiques : au Prado, La Vierge Durán de Rogier van der Weyden les trois natures mortes de Willem Claez Heda, mais aussi les saint Laurent et saint Etienne de Charles Mellin (Madrid, Palais royal et Escorial), la paire de Ports méditerranéens par Joseph Vernet (Madrid, Palais royal). Au musée Boymans van Beuningen à Rotterdam, citons la Tour de Babel de Pieter Brueghel l’Ancien, au musée des Offices à Florence, des toiles de Greco et Goya, et au musée du Louvre, le Mendiant au tricorne de Francesco Sasso, acquis en 2005. Dans l’inventaire après décès de 1787, les portraits, les peintures d'histoire sont décrits avec le nom de leur auteur, les natures mortes nordiques aussi parfois (Jan Brueghel l’ancien, Heda, van Kessel), mais pas les autres. Plusieurs lots de natures mortes sont recensés, parfois sous un seul même numéro, sans être détaillés2, ce qui nous empêche d’identifier notre tableau. Par son contraste fort et son réalisme, celui-ci rappelle les œuvres caravagesques et plus particulièrement celles de Bartolomeo Cavarozzi (ca. 1590-1625) qui utilise lui aussi des cadrages extrêmement serrés et une profusion de feuilles qui coiffent les fruits. On perçoit cependant nettement son caractère napolitain, à la fois par la présence de cédrats et d’orange qui poussaient en Sicile et en Campanie3, et surtout à cause du rapprochement stylistique avec les œuvres de Luca Forte (1610/15-1670) ou de son épigone, le maître S. B. (par exemple la Nature Morte aux fruits et au gâteau, qui comporte deux céd

Auktionsarchiv: Los-Nr. 7
Beschreibung:

Attribué à Giovanni Battista RUOPPOLO (1629-1693) Nature morte aux cédrats, oranges, asperges et artichauts Cuivre 40 x 55 cm En bas à gauche, la marque rouge LB (liés) et un point rouge de la collection de l’Infant Don Luis de Borbon Au revers du cuivre, monogramme AV (liés), divers n° : 68 et 2° Manques. Ce lot est présenté conjointement par Monsieur Dubois et le Cabinet Turquin Provenance : Collection de l’Infant Don Luis de Borbón y Farnesio (1727-1785), numéroté 9 en bas à droite. Sa succession a lieu entre 1795 et 1797 ; Par succession, sa veuve María Teresa de Vallabriga y Rozas (1759-1820), Casa de Coso à Saragosse. A sa mort, ses collections retournent au palacio de Boadilla del Monte près de Madrid ; Par succession, sa fille María Teresa de Borbón y Vallabriga, comtesse de Chinchón (1780-1828), qui est marié à Manuel Godoy (1767-1851) ; Par succession, leur fille, Luisa Carlotta Manuela de Godoy y Borbón (1800-1886) ; Par succession, son fils Adolfo Ruspoli (1822-1914) ; Par succession, sa fille María Teresa de la Annunciacion Ruspoli y Alvarez de Toledo (Madrid 1863-Paris 1958) ; Par succession, son fils, Jacques Cognet de Chappuis de Maubou y Ruspoli ; Resté dans la famille par descendance. Ce tableau porte le monogramme LB en rouge à gauche, marque de l’Infant Don Luis de Borbón, et des numéros d’inventaires à droite. Sa fabuleuse collection comprenait des séries entières d’objets de curiosité ou exotiques, des sculptures, des tapisseries, une ménagerie ... Non seulement il possédait des dizaines d’œuvres d’artistes contemporains dont il était le mécène parmi lesquels Francisco de Goya1, Luis Paret y Alcázar Lorenzo Tiepolo mais en vrai amateur éclairé, il constitua l’ensemble de peintures anciennes le plus important réuni en Espagne au 18ème siècle. Celui-ci frappe tant par sa quantité (plus de 900 peintures), sa variété, que par la qualité (sélection encore affinée par Godoy, vrai connaisseur, lorsque sa femme en hérita). En 1740, à peine âgé de treize ans, Don Luis commença sa collection en achetant des tableaux à la succession de la reine consort Marie-Anne-de Neubourg (épouse de Charles II d’Espagne), puis il hérita une partie des collections de sa mère Isabel Farnese (épouse de Charles V) en 1766, qui comprenait un riche fonds de tableaux napolitains, de très beaux Giordano, Ribera, Francesco Vitale … Son expert était Raphaël-Anton Mengs. Plusieurs tableaux de cette collection sont aujourd’hui dans des collections publiques : au Prado, La Vierge Durán de Rogier van der Weyden les trois natures mortes de Willem Claez Heda, mais aussi les saint Laurent et saint Etienne de Charles Mellin (Madrid, Palais royal et Escorial), la paire de Ports méditerranéens par Joseph Vernet (Madrid, Palais royal). Au musée Boymans van Beuningen à Rotterdam, citons la Tour de Babel de Pieter Brueghel l’Ancien, au musée des Offices à Florence, des toiles de Greco et Goya, et au musée du Louvre, le Mendiant au tricorne de Francesco Sasso, acquis en 2005. Dans l’inventaire après décès de 1787, les portraits, les peintures d'histoire sont décrits avec le nom de leur auteur, les natures mortes nordiques aussi parfois (Jan Brueghel l’ancien, Heda, van Kessel), mais pas les autres. Plusieurs lots de natures mortes sont recensés, parfois sous un seul même numéro, sans être détaillés2, ce qui nous empêche d’identifier notre tableau. Par son contraste fort et son réalisme, celui-ci rappelle les œuvres caravagesques et plus particulièrement celles de Bartolomeo Cavarozzi (ca. 1590-1625) qui utilise lui aussi des cadrages extrêmement serrés et une profusion de feuilles qui coiffent les fruits. On perçoit cependant nettement son caractère napolitain, à la fois par la présence de cédrats et d’orange qui poussaient en Sicile et en Campanie3, et surtout à cause du rapprochement stylistique avec les œuvres de Luca Forte (1610/15-1670) ou de son épigone, le maître S. B. (par exemple la Nature Morte aux fruits et au gâteau, qui comporte deux céd

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