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Auktionsarchiv: Los-Nr. 137

ATTRIBUÉ À BENVENUTO CELLINI (1500-1571)

Schätzpreis
200.000 € - 250.000 €
ca. 215.979 $ - 269.973 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 137

ATTRIBUÉ À BENVENUTO CELLINI (1500-1571)

Schätzpreis
200.000 € - 250.000 €
ca. 215.979 $ - 269.973 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Jupiter Fulgure. Statuette en argent finement ciselé, le représentant tendant son bras droit vers le ciel et portant sur l'avant-bras une tunique en signe de colère tout en tenant de sa main «le foudre», tandis que de la main gauche il tient un brandon. Il repose sur un socle colonne en or rose finissant sur une base carrée, appliqué sur un miroir biseauté au mercure et un socle carré en or jaune, orné sur la face avant d'un cartouche serti à chaque extrémité d'un petit saphir cabochon portant l'inscription en émail bleu «Jupiter Fulgur - 15e siècle -Attribué à Benvenuto Cellini collection du prince Youssoupoff», l'ensemble repose sur quatre pieds sculpté en corail. Un mécanisme activé par deux molettes en or serties de cabochons de saphir permet de le faire pivoter. Monture signée Cartier, créée probablement à New York en 1923 ou 1924, lors du voyage de six mois effectué par le prince Félix Youssoupoff afin de vendre sa collection de bijoux et de précieux objets de vitrine. Dans ses mémoires, le prince précise que cette statuette appartenait à son père, le comte Félix Félixovitch Soumarokoff-Elston, prince Youssoupoff (1856-1928), et qu'après avoir été exposée dans la boutique d'Elsie de Woolfe, à New York, elle fut confiée avec un ensemble d'objets et de bijoux à Pierre Cartier, afin qu'il puisse se charger de les vendre. Deux montures similaires furent également réalisées à cette période par la maison Cartier pour mettre en valeur deux autres objets précieux de la collection Youssoupoff : un «Bouddha» taillé dans un rubis, provenant du Palais d'été de Pékin et la «Vénus Bleue», sculptée dans un saphir bleu translucide (voir en référence la photographie ci-jointe de la vitrine de la boutique Cartier à New York). Manque globe en verre d'origine, usures du temps, miroir oxydé, mais bon état général. Statuette : H. : 7 cm - L. : 4 cm. L'ensemble : H. : 13, 5 cm - L. : 11 cm. Poids brut : 403 grs. Historique : dans le second tome de ses mémoires publiés en 1954, sous le titre «En Exil», le prince Félix écrit : «par un beau jour de novembre 1923, chargés de tous nos bijoux et collections de bibelots, nous montions à bord du paquebot Berengaria, à destination de New York. (...) Aussitôt débarqués nous apprenions que tous nos bijoux et notre collection de bibelots étaient confisqués par la douane (...) la douane finit par nous restituer le collier de perles noires et la collection de tabatières, miniature et bibelots divers... Elsie de Woolfe - plus tard lady Mendell -, qui avait alors une maison de décoration à New York, nous ayant offert son magasin pour y exposer nos bibelots, je les rangeais moi-même dans une grande vitrine dressée dans un des salons. Miniatures dans des cadres de diamants, tabatières en émail et montres en or, statuette de divinités grecques ou chinoises, coulées en bronze ou taillées dans un bloc de rubis ou de saphir, dagues orientales aux poignées enrichies de pierreries, tous ces objets, derniers vestiges d'un passé révolu, furent disposés comme je les avais toujours vus placés dans la vitrine du cabinet de travail de mon père, à Saint-Pétersbourg ; réminiscence qui n'allait pas sans mélancolie (...) Comme rien ne se vendait, je finis par confier le tout à la maison Cartier. Je connaissais personnellement Pierre Cartier. C'était un homme serviable et loyal et sur qui je savais compter pour agir au mieux de nos intérêts (...) finalement, le collier de perles noires fut vendu (...), je plaçai dans une affaire immobilière l'argent provenant de la vente des objets confiés à Cartier et, nous étant fait restituer «les joyaux de la Couronne», nous embarquâmes pour la France». Référence : dans l'ouvrage de Hans Nadelhoffer, Cartier, l'auteur écrit en page 319 : «Parmi les autres trésors des Youssoupoff, on compte la «Vénus Bleue», taillée dans un seul saphir bleu translucide de onze centimètres de long, monté sur un rubis représentant une tête de Méduse en intaille ; un Buddha taillé dans un rubis provenant du Pa

Auktionsarchiv: Los-Nr. 137
Auktion:
Datum:
04.11.2016
Auktionshaus:
Etude Coutau-Begarie
60 av de la bourdonnais
75007 Paris
Frankreich
information@coutaubegarie.com
+33 (0)1 45561220
+33 (0)1 45561440
Beschreibung:

Jupiter Fulgure. Statuette en argent finement ciselé, le représentant tendant son bras droit vers le ciel et portant sur l'avant-bras une tunique en signe de colère tout en tenant de sa main «le foudre», tandis que de la main gauche il tient un brandon. Il repose sur un socle colonne en or rose finissant sur une base carrée, appliqué sur un miroir biseauté au mercure et un socle carré en or jaune, orné sur la face avant d'un cartouche serti à chaque extrémité d'un petit saphir cabochon portant l'inscription en émail bleu «Jupiter Fulgur - 15e siècle -Attribué à Benvenuto Cellini collection du prince Youssoupoff», l'ensemble repose sur quatre pieds sculpté en corail. Un mécanisme activé par deux molettes en or serties de cabochons de saphir permet de le faire pivoter. Monture signée Cartier, créée probablement à New York en 1923 ou 1924, lors du voyage de six mois effectué par le prince Félix Youssoupoff afin de vendre sa collection de bijoux et de précieux objets de vitrine. Dans ses mémoires, le prince précise que cette statuette appartenait à son père, le comte Félix Félixovitch Soumarokoff-Elston, prince Youssoupoff (1856-1928), et qu'après avoir été exposée dans la boutique d'Elsie de Woolfe, à New York, elle fut confiée avec un ensemble d'objets et de bijoux à Pierre Cartier, afin qu'il puisse se charger de les vendre. Deux montures similaires furent également réalisées à cette période par la maison Cartier pour mettre en valeur deux autres objets précieux de la collection Youssoupoff : un «Bouddha» taillé dans un rubis, provenant du Palais d'été de Pékin et la «Vénus Bleue», sculptée dans un saphir bleu translucide (voir en référence la photographie ci-jointe de la vitrine de la boutique Cartier à New York). Manque globe en verre d'origine, usures du temps, miroir oxydé, mais bon état général. Statuette : H. : 7 cm - L. : 4 cm. L'ensemble : H. : 13, 5 cm - L. : 11 cm. Poids brut : 403 grs. Historique : dans le second tome de ses mémoires publiés en 1954, sous le titre «En Exil», le prince Félix écrit : «par un beau jour de novembre 1923, chargés de tous nos bijoux et collections de bibelots, nous montions à bord du paquebot Berengaria, à destination de New York. (...) Aussitôt débarqués nous apprenions que tous nos bijoux et notre collection de bibelots étaient confisqués par la douane (...) la douane finit par nous restituer le collier de perles noires et la collection de tabatières, miniature et bibelots divers... Elsie de Woolfe - plus tard lady Mendell -, qui avait alors une maison de décoration à New York, nous ayant offert son magasin pour y exposer nos bibelots, je les rangeais moi-même dans une grande vitrine dressée dans un des salons. Miniatures dans des cadres de diamants, tabatières en émail et montres en or, statuette de divinités grecques ou chinoises, coulées en bronze ou taillées dans un bloc de rubis ou de saphir, dagues orientales aux poignées enrichies de pierreries, tous ces objets, derniers vestiges d'un passé révolu, furent disposés comme je les avais toujours vus placés dans la vitrine du cabinet de travail de mon père, à Saint-Pétersbourg ; réminiscence qui n'allait pas sans mélancolie (...) Comme rien ne se vendait, je finis par confier le tout à la maison Cartier. Je connaissais personnellement Pierre Cartier. C'était un homme serviable et loyal et sur qui je savais compter pour agir au mieux de nos intérêts (...) finalement, le collier de perles noires fut vendu (...), je plaçai dans une affaire immobilière l'argent provenant de la vente des objets confiés à Cartier et, nous étant fait restituer «les joyaux de la Couronne», nous embarquâmes pour la France». Référence : dans l'ouvrage de Hans Nadelhoffer, Cartier, l'auteur écrit en page 319 : «Parmi les autres trésors des Youssoupoff, on compte la «Vénus Bleue», taillée dans un seul saphir bleu translucide de onze centimètres de long, monté sur un rubis représentant une tête de Méduse en intaille ; un Buddha taillé dans un rubis provenant du Pa

Auktionsarchiv: Los-Nr. 137
Auktion:
Datum:
04.11.2016
Auktionshaus:
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60 av de la bourdonnais
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Frankreich
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+33 (0)1 45561220
+33 (0)1 45561440
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