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Auktionsarchiv: Los-Nr. 48

ARMOIRE A DOUCINE DE LA FIN DU XVIIEME SIECLE, DEBUT DU XVIIIEME SIECLE

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
61.259 €
ca. 85.863 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 48

ARMOIRE A DOUCINE DE LA FIN DU XVIIEME SIECLE, DEBUT DU XVIIIEME SIECLE

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61.259 €
ca. 85.863 $
Beschreibung:

ARMOIRE A DOUCINE DE LA FIN DU XVIIEME SIECLE, DEBUT DU XVIIIEME SIECLE En bois laqué noir, verni or aventurine et polychrome richement orné de feuilles d'acanthe, fleurs et volutes. Elle présente des panneaux décorés d'allégories des quatre saisons et d'oiseaux dans des réserves polylobées à l'imitation de la Chine dans des encadrements de rinceaux feuillagés, volutes et fleurettes sur les deux portes en façade avec à l'arrière-plan des architectures d'après l'Antique. Le tiroir inférieur est orné de guirlandes de fleurs et noeuds de ruban. Elle repose sur des pieds à godrons. (restaurations, quelques manques) Hauteur: 212 cm (83 1/2 in.), Largeur: 109 cm (43 in.), Profondeur: 50,5 cm (19 7/8 in.) A LOUIS XIV JAPANNED ARMOIRE, LATE 17TH EARLY 18TH CENTURY On peut dater cette armoire des années 1690-1710. En effet au cours du XVIIème siècle, l'armoire, meuble de rangement, fait l'objet d'importantes transformations. Habituellement réalisée par des menuisiers, elle devient un meuble d'ébénisterie. Abandonnant progressivement le schéma traditionnel constitué de deux corps superposés, elle se compose alors d'un seul bloc et ouvre à deux vantaux richement décorés. La physionomie du meuble évolue également dans sa partie supérieure. La corniche, droite, prend désormais une forme incurvée ou triangulaire (1). L'ébéniste André-Charles Boulle se fera une spécialité de ce type de meuble en introduisant la doucine, terminaison atténuant l'aspect massif du meuble, tout en permettant une décoration de bronzes ou de motifs peints. Cette caractéristique sera reprise par la suite par de nombreux suiveurs de Boulle dont Nicolas Sageot (2). Dès le début du XVIIème siècle, on trouve à Paris un petit nombre de vernisseurs imaginant un décor inspiré de la Chine. Estienne Sager est nommé par Marie de Médicis " faiseur d'ouvrages de la Chisne ", Pierre Desmartin livre notamment au jeune Louis XIII un petit carrosse peint " en façon de la Chine ". Ce n'est qu'à la fin du règne de Louis XIV que cette nouvelle profession est réellement reconnue notamment par la renommée des frères Martin, Guillaume (1689-1749), Etienne-Simon (1703-1770), Julien (+1765), Robert (1706-1765) et Guillaume II (1705-1770), peintres et vernisseurs du Roi. Une étroite collaboration se met en place entre les différentes corporations de peintres, vernisseurs et ébénistes. On relève ainsi le nom de l'ébéniste Gaudron, associé au vernisseur Le Mosnier pour une commande d'Henri de Béthune en 1659 (3). Les motifs peints sur les vantaux des armoires ou sur les tiroirs des commodes trouvent leur inspiration dans des sources tirées du répertoire théâtral et de la danse de Jean Berain (1640-1711), décorateur du Cabinet du Roi, tels des personnages de la Comedia dell' Arte véhiculés par des gravures italiennes(4). Des éléments naturalistes, apparaissent aussi, comme sur le modèle que nous présentons et sur d'autres exemplaires datant des années 1690-1700 telle la commode en vernis dit " martin " imitant la marqueterie de fleur, présentant des guirlandes retenues par des rubans (5) et ensuite un décor asiatique (6). Ce vernis veut imiter la marqueterie de laiton et d'écaille très onéreuse. La technique la plus simple consiste à couvrir complètement le meuble, les veines du bois devenant plus claires, évoquent l'écaille alors que des rehauts d'or imitent le laiton comme en atteste la commode conservée au Musée des Arts décoratifs de Paris (7). Cette technique que l'on retrouve sur l'armoire que nous présentons : l'entourage des cartouches présente un décor de rinceaux et de feuillages sur fond noir donnant l'impression d'un relief. Les scènes ornant les vantaux de cette armoire, s'inspirent en partie des toiles de Jacopo da Ponte dit Jacopo Bassano (1515-1592) illustrant les quatre saisons(8). Ses œuvres furent gravées par Johannes I Sadeler (1550-vers 1600) pour l'Eté et l'Hiver et par son frère Raphael Sadler (1560-vers 1630) pour le Printemps et l'Automne (9). L'Hiver semble l'illustra

Auktionsarchiv: Los-Nr. 48
Auktion:
Datum:
23.06.2009
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

ARMOIRE A DOUCINE DE LA FIN DU XVIIEME SIECLE, DEBUT DU XVIIIEME SIECLE En bois laqué noir, verni or aventurine et polychrome richement orné de feuilles d'acanthe, fleurs et volutes. Elle présente des panneaux décorés d'allégories des quatre saisons et d'oiseaux dans des réserves polylobées à l'imitation de la Chine dans des encadrements de rinceaux feuillagés, volutes et fleurettes sur les deux portes en façade avec à l'arrière-plan des architectures d'après l'Antique. Le tiroir inférieur est orné de guirlandes de fleurs et noeuds de ruban. Elle repose sur des pieds à godrons. (restaurations, quelques manques) Hauteur: 212 cm (83 1/2 in.), Largeur: 109 cm (43 in.), Profondeur: 50,5 cm (19 7/8 in.) A LOUIS XIV JAPANNED ARMOIRE, LATE 17TH EARLY 18TH CENTURY On peut dater cette armoire des années 1690-1710. En effet au cours du XVIIème siècle, l'armoire, meuble de rangement, fait l'objet d'importantes transformations. Habituellement réalisée par des menuisiers, elle devient un meuble d'ébénisterie. Abandonnant progressivement le schéma traditionnel constitué de deux corps superposés, elle se compose alors d'un seul bloc et ouvre à deux vantaux richement décorés. La physionomie du meuble évolue également dans sa partie supérieure. La corniche, droite, prend désormais une forme incurvée ou triangulaire (1). L'ébéniste André-Charles Boulle se fera une spécialité de ce type de meuble en introduisant la doucine, terminaison atténuant l'aspect massif du meuble, tout en permettant une décoration de bronzes ou de motifs peints. Cette caractéristique sera reprise par la suite par de nombreux suiveurs de Boulle dont Nicolas Sageot (2). Dès le début du XVIIème siècle, on trouve à Paris un petit nombre de vernisseurs imaginant un décor inspiré de la Chine. Estienne Sager est nommé par Marie de Médicis " faiseur d'ouvrages de la Chisne ", Pierre Desmartin livre notamment au jeune Louis XIII un petit carrosse peint " en façon de la Chine ". Ce n'est qu'à la fin du règne de Louis XIV que cette nouvelle profession est réellement reconnue notamment par la renommée des frères Martin, Guillaume (1689-1749), Etienne-Simon (1703-1770), Julien (+1765), Robert (1706-1765) et Guillaume II (1705-1770), peintres et vernisseurs du Roi. Une étroite collaboration se met en place entre les différentes corporations de peintres, vernisseurs et ébénistes. On relève ainsi le nom de l'ébéniste Gaudron, associé au vernisseur Le Mosnier pour une commande d'Henri de Béthune en 1659 (3). Les motifs peints sur les vantaux des armoires ou sur les tiroirs des commodes trouvent leur inspiration dans des sources tirées du répertoire théâtral et de la danse de Jean Berain (1640-1711), décorateur du Cabinet du Roi, tels des personnages de la Comedia dell' Arte véhiculés par des gravures italiennes(4). Des éléments naturalistes, apparaissent aussi, comme sur le modèle que nous présentons et sur d'autres exemplaires datant des années 1690-1700 telle la commode en vernis dit " martin " imitant la marqueterie de fleur, présentant des guirlandes retenues par des rubans (5) et ensuite un décor asiatique (6). Ce vernis veut imiter la marqueterie de laiton et d'écaille très onéreuse. La technique la plus simple consiste à couvrir complètement le meuble, les veines du bois devenant plus claires, évoquent l'écaille alors que des rehauts d'or imitent le laiton comme en atteste la commode conservée au Musée des Arts décoratifs de Paris (7). Cette technique que l'on retrouve sur l'armoire que nous présentons : l'entourage des cartouches présente un décor de rinceaux et de feuillages sur fond noir donnant l'impression d'un relief. Les scènes ornant les vantaux de cette armoire, s'inspirent en partie des toiles de Jacopo da Ponte dit Jacopo Bassano (1515-1592) illustrant les quatre saisons(8). Ses œuvres furent gravées par Johannes I Sadeler (1550-vers 1600) pour l'Eté et l'Hiver et par son frère Raphael Sadler (1560-vers 1630) pour le Printemps et l'Automne (9). L'Hiver semble l'illustra

Auktionsarchiv: Los-Nr. 48
Auktion:
Datum:
23.06.2009
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
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