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Auktionsarchiv: Los-Nr. 4

Aristide MAILLOL 1861-1944 Jeune femme ou Torse de femme ou Petit nu – Circa 1896

Schätzpreis
15.000 € - 20.000 €
ca. 17.000 $ - 22.666 $
Zuschlagspreis:
19.500 €
ca. 22.100 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 4

Aristide MAILLOL 1861-1944 Jeune femme ou Torse de femme ou Petit nu – Circa 1896

Schätzpreis
15.000 € - 20.000 €
ca. 17.000 $ - 22.666 $
Zuschlagspreis:
19.500 €
ca. 22.100 $
Beschreibung:

Aristide MAILLOL 1861-1944 Jeune femme ou Torse de femme ou Petit nu – Circa 1896 Terre cuite Hauteur : 28,5 cm Provenance : Vente Paris, Galerie Charpentier, 4 avril 1957, n° 91bis, (titré Jeune femme) Expositions : Saint-Germain-en-Laye, musée municipal, Depuis Rodin, novembre 1969 - janvier 1970, n°119 Exposition itinérante, Berlin, Georg-Kolbe-Museum, , Lausanne, musée cantonal des Beaux-Arts, Brême, Gerhard Marks-Haus, Mannheim, Städtische Kunsthalle, Aristide Maillol janvier 1996 – mars 1997, n°24 p.187, reproduit en noir et blanc p.56 Commentaire : Un certificat de Monsieur Olivier Lorquin sera remis à l'acquéreur. Terracotta Height : 11 1/4 in. Cette étude en terre cuite recèle un témoignage précieux et rare de l'élaboration artistique autant qu'artisanale de l'œuvre sculpté d'Aristide Maillol. Nous pourrions dire qu'il s'agit d'un document historique sur la fabrication de son œuvre. Cette pièce, laissée volontairement en cours d'achèvement, raconte le tracé de la recherche sur l'idée d'un renouveau, un questionnement de la sculpture, à l'aube du XXe siècle, dans la suite autant que dans le démarquage de l'héritage du grand Rodin : l'œuvre en travail, donc inachevée, fragmentaire, peut équivaloir au statut d'œuvre achevée. Nous reconnaissons aisément l'ondulation légère de la ligne verticale, structurante du corps féminin, qui fit la marque des sculptures en pied de leur auteur, depuis ses premiers balbutiements dans les années 1890 jusqu'à l'heure de la maturité. Point de mouvement, à peine l'esquisse d'une sinuosité pour inscrire le vivant. La Jeune femme, colonne-caryatide dont la tête constituerait le chapiteau, renvoie aux célèbres Tanagras, ces sculptures primitives grecques très en vogue à la fin du XIXe siècle. Le torse, partie favorite du sculpteur, est le fût, l'armature fondamentale. La tête évoque ces autres statuettes de Maillol des années 1895 et qu'il nomma Nabi nu et Nabi vêtu. " C'est le moyen dont j'ai usé pour exécuter plusieurs de mes grandes figures. Je les dresse ainsi qu'une poterie, en maintenant le creux intérieur, sans aucune armature " (Judith Cladel, 1937, p. 15). Terre cuite, bronze, ou plomb, les statues de Maillol nous sont connues pour la suavité de leur surface polie à l'extrême. Or, ici, le " brut ", l'aspérité dominent la partie basse du corps. Les jambes sont à peine tracées, les boulettes de terre à peine étalées par les doigts de l'artiste dont elles gardent les empreintes. Nos yeux peuvent suivre les gestes de la main en train d'inscrire son idée dans la matière. De ce fait, il est difficile d'affirmer s'il prévoyait une figure définitive nue ou revêtue d'une robe ou encore enveloppée d'un " drapé mouillé ", ces linges collés au corps qui laissent voir la nudité, parfois même la soulignent (Flore drapée, 1910). Il n'en demeure pas moins qu'elle porte la grâce mêlée d'équilibre, caractéristiques des œuvres du sculpteur. " On oublie trop que le corps humain est une architecture, mais vivante... " (Cladel, p. 82)

Auktionsarchiv: Los-Nr. 4
Auktion:
Datum:
03.12.2018
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Aristide MAILLOL 1861-1944 Jeune femme ou Torse de femme ou Petit nu – Circa 1896 Terre cuite Hauteur : 28,5 cm Provenance : Vente Paris, Galerie Charpentier, 4 avril 1957, n° 91bis, (titré Jeune femme) Expositions : Saint-Germain-en-Laye, musée municipal, Depuis Rodin, novembre 1969 - janvier 1970, n°119 Exposition itinérante, Berlin, Georg-Kolbe-Museum, , Lausanne, musée cantonal des Beaux-Arts, Brême, Gerhard Marks-Haus, Mannheim, Städtische Kunsthalle, Aristide Maillol janvier 1996 – mars 1997, n°24 p.187, reproduit en noir et blanc p.56 Commentaire : Un certificat de Monsieur Olivier Lorquin sera remis à l'acquéreur. Terracotta Height : 11 1/4 in. Cette étude en terre cuite recèle un témoignage précieux et rare de l'élaboration artistique autant qu'artisanale de l'œuvre sculpté d'Aristide Maillol. Nous pourrions dire qu'il s'agit d'un document historique sur la fabrication de son œuvre. Cette pièce, laissée volontairement en cours d'achèvement, raconte le tracé de la recherche sur l'idée d'un renouveau, un questionnement de la sculpture, à l'aube du XXe siècle, dans la suite autant que dans le démarquage de l'héritage du grand Rodin : l'œuvre en travail, donc inachevée, fragmentaire, peut équivaloir au statut d'œuvre achevée. Nous reconnaissons aisément l'ondulation légère de la ligne verticale, structurante du corps féminin, qui fit la marque des sculptures en pied de leur auteur, depuis ses premiers balbutiements dans les années 1890 jusqu'à l'heure de la maturité. Point de mouvement, à peine l'esquisse d'une sinuosité pour inscrire le vivant. La Jeune femme, colonne-caryatide dont la tête constituerait le chapiteau, renvoie aux célèbres Tanagras, ces sculptures primitives grecques très en vogue à la fin du XIXe siècle. Le torse, partie favorite du sculpteur, est le fût, l'armature fondamentale. La tête évoque ces autres statuettes de Maillol des années 1895 et qu'il nomma Nabi nu et Nabi vêtu. " C'est le moyen dont j'ai usé pour exécuter plusieurs de mes grandes figures. Je les dresse ainsi qu'une poterie, en maintenant le creux intérieur, sans aucune armature " (Judith Cladel, 1937, p. 15). Terre cuite, bronze, ou plomb, les statues de Maillol nous sont connues pour la suavité de leur surface polie à l'extrême. Or, ici, le " brut ", l'aspérité dominent la partie basse du corps. Les jambes sont à peine tracées, les boulettes de terre à peine étalées par les doigts de l'artiste dont elles gardent les empreintes. Nos yeux peuvent suivre les gestes de la main en train d'inscrire son idée dans la matière. De ce fait, il est difficile d'affirmer s'il prévoyait une figure définitive nue ou revêtue d'une robe ou encore enveloppée d'un " drapé mouillé ", ces linges collés au corps qui laissent voir la nudité, parfois même la soulignent (Flore drapée, 1910). Il n'en demeure pas moins qu'elle porte la grâce mêlée d'équilibre, caractéristiques des œuvres du sculpteur. " On oublie trop que le corps humain est une architecture, mais vivante... " (Cladel, p. 82)

Auktionsarchiv: Los-Nr. 4
Auktion:
Datum:
03.12.2018
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