Premium-Seiten ohne Registrierung:

Auktionsarchiv: Los-Nr. 87

Anton PRINNER (Budapest 1902- Paris 1983)

Schätzpreis
1.000 € - 1.500 €
ca. 1.183 $ - 1.774 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 87

Anton PRINNER (Budapest 1902- Paris 1983)

Schätzpreis
1.000 € - 1.500 €
ca. 1.183 $ - 1.774 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Prière au soleil, composition mystique Dessin sur papier 65 x 40 cm Signé en bas à gauche Prinner (Pliures, déchirures) Provenance : Vente Artcurial 25/04/2006 lot 306 Collection particulière, Paris Dessin préparatoire pour les fresques réalisées par l’artiste dans la Chapelle de Roquefort-les-Pins. Née femme à Budapest en 1902, Anton Prinner arrive en France à 25 ans, où elle prend une identité masculine. Décédé en 1983, l’artiste a emporté avec lui le mystérieux secret de l’abandon de son prénom. Le musée de l’Hospice Saint-Roch, qui a bénéficié en 2012 d’un don important de 22 sculptures et plâtres, peintures et dessins de l’artiste hongrois, présente quelques unes de ses œuvres. Il évoque l’étrange personnalité de cette femme formée aux beaux-arts de Budapest qu’elle fréquente avec le peintre Arpad Szenes, avant de construire toute sa carrière à Paris dans les habits d’un homme. Surnommé « le pic-vert » par Picasso, à cause de sa petite taille et des grandes statues en bois qu’il sculpte, Prinner ne retournera jamais en Hongrie. Souhaitait-elle échapper au machisme régnant dans le milieu artistique ou cette métamorphose obéissait-elle à un désir plus profond avec cet abandon de la féminité ? Le mystère de cette personnalité complexe se protégeant derrière l’armure de la masculinité reste entier. Son Autoportrait (1964) montre une personne esquissant un sourire malicieux, coiffée d’un béret, nous regardant fixement. Cette force émanant du regard se retrouve dans le Portrait de Viera da Silva au chat (1959) l’épouse d’Arpad Szenes et dans celui du Père Regamey (1959) les mains jointes formant un cœur, deux personnes aux yeux bleus, comme perdues dans des rêveries spirituelles. À côté de ces portraits réalistes, sa peinture est celle de l’abstraction avec Mille triangles n°1 (1940) ou Fenêtre n°2 (1964). Proche du constructivisme dans ses débuts de sculpteur (Construction en cuivre, 1935), Prinner se tourne vers la figuration avec le bronze Nu couché (1939) au corps distendu dans son allongement et ce plâtre de La vieillesse (sans date), un homme émacié, prostré, aux mains immenses. À la fin des années trente, son œuvre prend une orientation particulière, s’inspirant de l’art égyptien. Très proche des frères et galeristes Edouard & Pierre Loeb, esquissés sur un grand fusain à la manière d’Alberto Giacometti (vers 1945-1946), Anton grave pour le compte de Pierre Loeb les estampes de l’ouvrage L’Apocalypse (1948). Les quatorze planches ont été incisées sur du carton fort selon la technique de la « papyrogravure » qu’il invente en remplacement de la plaque de cuivre trop onéreuse. Gilles Kraemer Ses deux premières expositions personnelles ont lieu en 1942 chez Jeanne Bucher et en 1945 chez Pierre Loeb. Pendant l’Occupation, elle réalise des dessins à la plume. Elle cache le peintre Alexandre Heimovits et son enfant dans son atelier. Après la guerre, elle passe du temps au Select en compagnie d’autres artistes, dont le sculpteur Czaky. Elle fréquente également les frères Loeb et Picasso, qui la surnomme « le Petit Pivert » ou « Monsieur Madame ». De 1947 à 1949, elle illustre le Livre des morts des anciens Égyptiens pour l’éditeur J. Godet. Elle réalise également une suite de bas-reliefs sur le même thème. Elle se passionne pour la civilisation égyptienne. En 1950, Anton Prinner s’établit au Tapis vert, à Vallauris, contre l’avis de ses amis. Elle s’initie à la céramique. Après avoir été exploitée par le propriétaire de l’atelier et pillée par d’autres, Anton Prinner délaisse la sculpture pour la peinture. Dans sa biographie, elle écrit : « Je veux faire des choses qui ne plaisent à personne pour éviter qu’on ne me vole. » in N. Nieszawer & Princ "Artistes juifs de l’Ecole de Paris 1905-1939" Paris 2015 Chapelle de Roquefort les pins C'est un lieu en retrait, calme et reposant, une plaque indique le nom de la route, Chemin de la Madone. On est au bord d'un ruisseau quasiment toujours à sec : La Miaine. Cette chapelle remonte au X

Auktionsarchiv: Los-Nr. 87
Auktion:
Datum:
31.03.2021
Auktionshaus:
Millon - Maison de ventes aux enchères
Les Salon du Trocadéro - 5, avenue d'Eylau, 75116 Paris
Beschreibung:

Prière au soleil, composition mystique Dessin sur papier 65 x 40 cm Signé en bas à gauche Prinner (Pliures, déchirures) Provenance : Vente Artcurial 25/04/2006 lot 306 Collection particulière, Paris Dessin préparatoire pour les fresques réalisées par l’artiste dans la Chapelle de Roquefort-les-Pins. Née femme à Budapest en 1902, Anton Prinner arrive en France à 25 ans, où elle prend une identité masculine. Décédé en 1983, l’artiste a emporté avec lui le mystérieux secret de l’abandon de son prénom. Le musée de l’Hospice Saint-Roch, qui a bénéficié en 2012 d’un don important de 22 sculptures et plâtres, peintures et dessins de l’artiste hongrois, présente quelques unes de ses œuvres. Il évoque l’étrange personnalité de cette femme formée aux beaux-arts de Budapest qu’elle fréquente avec le peintre Arpad Szenes, avant de construire toute sa carrière à Paris dans les habits d’un homme. Surnommé « le pic-vert » par Picasso, à cause de sa petite taille et des grandes statues en bois qu’il sculpte, Prinner ne retournera jamais en Hongrie. Souhaitait-elle échapper au machisme régnant dans le milieu artistique ou cette métamorphose obéissait-elle à un désir plus profond avec cet abandon de la féminité ? Le mystère de cette personnalité complexe se protégeant derrière l’armure de la masculinité reste entier. Son Autoportrait (1964) montre une personne esquissant un sourire malicieux, coiffée d’un béret, nous regardant fixement. Cette force émanant du regard se retrouve dans le Portrait de Viera da Silva au chat (1959) l’épouse d’Arpad Szenes et dans celui du Père Regamey (1959) les mains jointes formant un cœur, deux personnes aux yeux bleus, comme perdues dans des rêveries spirituelles. À côté de ces portraits réalistes, sa peinture est celle de l’abstraction avec Mille triangles n°1 (1940) ou Fenêtre n°2 (1964). Proche du constructivisme dans ses débuts de sculpteur (Construction en cuivre, 1935), Prinner se tourne vers la figuration avec le bronze Nu couché (1939) au corps distendu dans son allongement et ce plâtre de La vieillesse (sans date), un homme émacié, prostré, aux mains immenses. À la fin des années trente, son œuvre prend une orientation particulière, s’inspirant de l’art égyptien. Très proche des frères et galeristes Edouard & Pierre Loeb, esquissés sur un grand fusain à la manière d’Alberto Giacometti (vers 1945-1946), Anton grave pour le compte de Pierre Loeb les estampes de l’ouvrage L’Apocalypse (1948). Les quatorze planches ont été incisées sur du carton fort selon la technique de la « papyrogravure » qu’il invente en remplacement de la plaque de cuivre trop onéreuse. Gilles Kraemer Ses deux premières expositions personnelles ont lieu en 1942 chez Jeanne Bucher et en 1945 chez Pierre Loeb. Pendant l’Occupation, elle réalise des dessins à la plume. Elle cache le peintre Alexandre Heimovits et son enfant dans son atelier. Après la guerre, elle passe du temps au Select en compagnie d’autres artistes, dont le sculpteur Czaky. Elle fréquente également les frères Loeb et Picasso, qui la surnomme « le Petit Pivert » ou « Monsieur Madame ». De 1947 à 1949, elle illustre le Livre des morts des anciens Égyptiens pour l’éditeur J. Godet. Elle réalise également une suite de bas-reliefs sur le même thème. Elle se passionne pour la civilisation égyptienne. En 1950, Anton Prinner s’établit au Tapis vert, à Vallauris, contre l’avis de ses amis. Elle s’initie à la céramique. Après avoir été exploitée par le propriétaire de l’atelier et pillée par d’autres, Anton Prinner délaisse la sculpture pour la peinture. Dans sa biographie, elle écrit : « Je veux faire des choses qui ne plaisent à personne pour éviter qu’on ne me vole. » in N. Nieszawer & Princ "Artistes juifs de l’Ecole de Paris 1905-1939" Paris 2015 Chapelle de Roquefort les pins C'est un lieu en retrait, calme et reposant, une plaque indique le nom de la route, Chemin de la Madone. On est au bord d'un ruisseau quasiment toujours à sec : La Miaine. Cette chapelle remonte au X

Auktionsarchiv: Los-Nr. 87
Auktion:
Datum:
31.03.2021
Auktionshaus:
Millon - Maison de ventes aux enchères
Les Salon du Trocadéro - 5, avenue d'Eylau, 75116 Paris
LotSearch ausprobieren

Testen Sie LotSearch und seine Premium-Features 7 Tage - ohne Kosten!

  • Auktionssuche und Bieten
  • Preisdatenbank und Analysen
  • Individuelle automatische Suchaufträge
Jetzt einen Suchauftrag anlegen!

Lassen Sie sich automatisch über neue Objekte in kommenden Auktionen benachrichtigen.

Suchauftrag anlegen