André LHOTE (Bordeaux 1885 - Paris 1962) Etude pour La Grappe, 1908 Huile sur carton marouflé sur toile 61x 74 cm Signé en bas à droite A. Lhote Nous remercions Madame Dominique Bermann Martin de nous avoir confirmé l'authenticité de cette œuvre. Provenance : Provenance : Vente anonyme, Maitre Ferri, Paris, le 28 mars 2001, n°157 Vente Tableaux Modernes et Impressionnistes, Sotheby's, Londres, le 6 février 2002, n°224 « Cette composition me fut inspirée par la lecture de « Tête d’Or » de Claudel, « Pourquoi ne mûririons-nous pas ensemble comme une grappe ? » - s’écrie un de ses personnages. J’avais groupé des amis autour de la chanteuse centrale et je m’étais représenté de dos au premier plan. L’ensemble avait un aspect vaguement gothique. Un peintre bordelais, nommé Tooben, qui, plus heureux que moi, habitait Paris, m’écrivit pour m’apprendre que mes volumes géométrisés s’accordaient assez bien aux recherches de certains peintres qui faisaient scandale. C’étaient ceux qu’on devait appeler plus tard les Cubistes. J’appris ainsi que je n’étais pas seul. Mais j’y pense, c’est probablement à ces premiers « cubes » que je dois d’avoir été rejeté du Salon d’Automne. La Grappe resta chez Jacques Rivière, où Claudel la vit. Je ne retrouve pas la lettre où mon ami m’informait de l’accueil favorable (quoique modéré) que le poète avait fait à l’œuvre qu’il avait inspirée. » André Lhote
André LHOTE (Bordeaux 1885 - Paris 1962) Etude pour La Grappe, 1908 Huile sur carton marouflé sur toile 61x 74 cm Signé en bas à droite A. Lhote Nous remercions Madame Dominique Bermann Martin de nous avoir confirmé l'authenticité de cette œuvre. Provenance : Provenance : Vente anonyme, Maitre Ferri, Paris, le 28 mars 2001, n°157 Vente Tableaux Modernes et Impressionnistes, Sotheby's, Londres, le 6 février 2002, n°224 « Cette composition me fut inspirée par la lecture de « Tête d’Or » de Claudel, « Pourquoi ne mûririons-nous pas ensemble comme une grappe ? » - s’écrie un de ses personnages. J’avais groupé des amis autour de la chanteuse centrale et je m’étais représenté de dos au premier plan. L’ensemble avait un aspect vaguement gothique. Un peintre bordelais, nommé Tooben, qui, plus heureux que moi, habitait Paris, m’écrivit pour m’apprendre que mes volumes géométrisés s’accordaient assez bien aux recherches de certains peintres qui faisaient scandale. C’étaient ceux qu’on devait appeler plus tard les Cubistes. J’appris ainsi que je n’étais pas seul. Mais j’y pense, c’est probablement à ces premiers « cubes » que je dois d’avoir été rejeté du Salon d’Automne. La Grappe resta chez Jacques Rivière, où Claudel la vit. Je ne retrouve pas la lettre où mon ami m’informait de l’accueil favorable (quoique modéré) que le poète avait fait à l’œuvre qu’il avait inspirée. » André Lhote
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