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Auktionsarchiv: Los-Nr. 1

Aleksander Pavlovitch LOBANOV (1924-2003)

Schätzpreis
1.500 € - 2.000 €
ca. 1.980 $ - 2.640 $
Zuschlagspreis:
1.800 €
ca. 2.376 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 1

Aleksander Pavlovitch LOBANOV (1924-2003)

Schätzpreis
1.500 € - 2.000 €
ca. 1.980 $ - 2.640 $
Zuschlagspreis:
1.800 €
ca. 2.376 $
Beschreibung:

Autoportrait - Les chasseurs Dessin double face. Technique mixte sur papier, signé. 29,3 x 21 cm PROVENANCE: Collection de Monsieur J., Paris. EXPOSITION: Têtes à Têtes, Musée d'Art Naïf Anatole Jakovsky, Nice, 25 juin-3 novembre 2003. «C'est dans la marge et grâce à elle que se font les corrections de la page» Serge Chollet J.D.J., un historien d'art passionné, commissaire d'exposition, a conseillé pendant plus de 30 ans un groupe de collectionneurs. Ceux-ci ont constitué sur ses conseils une c ollection que nous avons le plaisir de vous présenter aujourd'hui. Ce regard sur l'Art Moderne est acéré, osé, et a pu paraître un temps comme marginal dans le choix de ces artistes. Mais avec le recul historique, il révèle d'une grande acuité dans le choix de ces oeuvres qui se dévoilent aujourd'hui comme des jalons de l'histoire de l'art. Gaston Chaissac Michel Macréau et Anselme Boix-Vives rythment cette vacation avec des pièces historiques conservées pendant plus de vingt ans au sein de collections privées et ayant figuré dans de nombreuses expositions et rétrospectives. Découvrons au fil de cette vente: Chaissac et ses peintures «Rustique Moderne», Macréau et sa fougue créatrice faite de couleurs et de mots, Boix-Vives et son univers lunaire, et ces autres artistes qui, chacun apportant sa touche, constituent ce rare ensemble. Nous tenons à remercier Monsieur J.D.J. de nous avoir prêté son oeil et de nous avoir fait partager sa passion, grâce auxquels cette vente exceptionnelle peut avoir lieu aujourd'hui. Michel Vidal Rencontre(s) Je ne visite pas une exposition, je la traverse. D'un pas nonchalant, je laisse trainer mon regard, parcourant une succession de salles, de murmures en quête d'une caresse, ou d'une gifle, sensible. Je ne force rien, je ne provoque pas la rencontre, j'attends. Les tableaux vibrent, et moi, je fends l'air comme un courant d'air. Je deviens le jouet de ces jouets paradoxaux. Jouets qui ne se prêtent pas à l'usage et qui font la joie des collectionneurs. Si je prends rarement le temps de m'arrêter devant une oeuvre, je prends celui, par contre, de m'interroger sur la façon dont certaines d'entre elles se frayent dans l'air immatériel un chemin vers moi et réussissent à m'interpeller du fond de leur réserve. Je privilégie en somme l'imprégnation à la contemplation. J'observe les subtiles variations d'humeurs qu'elles suscitent chez moi. Ce travail s'accomplit d'autant plus aisément que je m'éloigne, évitant ainsi que le tableau n'oblitère mes autres sens en faisant du champ visuel une force d'obstruction. Ce qui compte, c'est la résonnance, l'écho sensible que l'oeuvre rencontre en moi. Je deviens le terrain de jeu de ce jeu d'influences extérieures auxquelles je me plie volontiers. Aussi suis-je convaincu que la meilleure façon de regarder une toile est de lui tourner le dos. De la laisser respirer. Afin de ne pas faire pression sur elle. Roland Barthes disait que la langue est fasciste, l'oeil ne l'est pas moins. Ce n'est pas son oeil qu'il faut exercer, mais son regard périphérique, celui qui cherche moins à voir et à comprendre, qu'à écouter, qu'à sentir de toutes ses fibres sensorielles. Voir à la façon d'un myope, voir sans voir, laisser flotter le regard, afin, non pas de scruter l'oeuvre, de la dévisager serais-je tenté de dire, mais de sonder grâce à ses antennes sensibles ce qui reste invisible à l'oeil nu et qui déborde du cadre: la présence de l'artiste qui se tient en retrait, en clair-obscur de son oeuvre. Qu'est-ce qu'une présence? Un tremblement de l'être. En le ménageant, le regard périphérique crée les chances d'un dialogue, d'un échange entre l'oeuvre et quelque chose qui va au-delà de ma personne, à savoir ma mémoire immémoriale. Celle de l'infans, l'enfant qui n'a pas encore acquis le langage, et dont J.-B. Pontalis dit qu'il représente «ce moment où nous avons eu accès au monde sensible sans que nos perceptions ne soient encore contaminées (...). Il n'a pas d'âge. Il est en chacun d

Auktionsarchiv: Los-Nr. 1
Auktion:
Datum:
31.03.2012
Auktionshaus:
Christophe Joron-Derem SVV
46 rue Saint-Anne
75002 Paris
Frankreich
contact@joron-derem.fr
+33 (0)1 4020 0282
+33 (0)1 4020 0148
Beschreibung:

Autoportrait - Les chasseurs Dessin double face. Technique mixte sur papier, signé. 29,3 x 21 cm PROVENANCE: Collection de Monsieur J., Paris. EXPOSITION: Têtes à Têtes, Musée d'Art Naïf Anatole Jakovsky, Nice, 25 juin-3 novembre 2003. «C'est dans la marge et grâce à elle que se font les corrections de la page» Serge Chollet J.D.J., un historien d'art passionné, commissaire d'exposition, a conseillé pendant plus de 30 ans un groupe de collectionneurs. Ceux-ci ont constitué sur ses conseils une c ollection que nous avons le plaisir de vous présenter aujourd'hui. Ce regard sur l'Art Moderne est acéré, osé, et a pu paraître un temps comme marginal dans le choix de ces artistes. Mais avec le recul historique, il révèle d'une grande acuité dans le choix de ces oeuvres qui se dévoilent aujourd'hui comme des jalons de l'histoire de l'art. Gaston Chaissac Michel Macréau et Anselme Boix-Vives rythment cette vacation avec des pièces historiques conservées pendant plus de vingt ans au sein de collections privées et ayant figuré dans de nombreuses expositions et rétrospectives. Découvrons au fil de cette vente: Chaissac et ses peintures «Rustique Moderne», Macréau et sa fougue créatrice faite de couleurs et de mots, Boix-Vives et son univers lunaire, et ces autres artistes qui, chacun apportant sa touche, constituent ce rare ensemble. Nous tenons à remercier Monsieur J.D.J. de nous avoir prêté son oeil et de nous avoir fait partager sa passion, grâce auxquels cette vente exceptionnelle peut avoir lieu aujourd'hui. Michel Vidal Rencontre(s) Je ne visite pas une exposition, je la traverse. D'un pas nonchalant, je laisse trainer mon regard, parcourant une succession de salles, de murmures en quête d'une caresse, ou d'une gifle, sensible. Je ne force rien, je ne provoque pas la rencontre, j'attends. Les tableaux vibrent, et moi, je fends l'air comme un courant d'air. Je deviens le jouet de ces jouets paradoxaux. Jouets qui ne se prêtent pas à l'usage et qui font la joie des collectionneurs. Si je prends rarement le temps de m'arrêter devant une oeuvre, je prends celui, par contre, de m'interroger sur la façon dont certaines d'entre elles se frayent dans l'air immatériel un chemin vers moi et réussissent à m'interpeller du fond de leur réserve. Je privilégie en somme l'imprégnation à la contemplation. J'observe les subtiles variations d'humeurs qu'elles suscitent chez moi. Ce travail s'accomplit d'autant plus aisément que je m'éloigne, évitant ainsi que le tableau n'oblitère mes autres sens en faisant du champ visuel une force d'obstruction. Ce qui compte, c'est la résonnance, l'écho sensible que l'oeuvre rencontre en moi. Je deviens le terrain de jeu de ce jeu d'influences extérieures auxquelles je me plie volontiers. Aussi suis-je convaincu que la meilleure façon de regarder une toile est de lui tourner le dos. De la laisser respirer. Afin de ne pas faire pression sur elle. Roland Barthes disait que la langue est fasciste, l'oeil ne l'est pas moins. Ce n'est pas son oeil qu'il faut exercer, mais son regard périphérique, celui qui cherche moins à voir et à comprendre, qu'à écouter, qu'à sentir de toutes ses fibres sensorielles. Voir à la façon d'un myope, voir sans voir, laisser flotter le regard, afin, non pas de scruter l'oeuvre, de la dévisager serais-je tenté de dire, mais de sonder grâce à ses antennes sensibles ce qui reste invisible à l'oeil nu et qui déborde du cadre: la présence de l'artiste qui se tient en retrait, en clair-obscur de son oeuvre. Qu'est-ce qu'une présence? Un tremblement de l'être. En le ménageant, le regard périphérique crée les chances d'un dialogue, d'un échange entre l'oeuvre et quelque chose qui va au-delà de ma personne, à savoir ma mémoire immémoriale. Celle de l'infans, l'enfant qui n'a pas encore acquis le langage, et dont J.-B. Pontalis dit qu'il représente «ce moment où nous avons eu accès au monde sensible sans que nos perceptions ne soient encore contaminées (...). Il n'a pas d'âge. Il est en chacun d

Auktionsarchiv: Los-Nr. 1
Auktion:
Datum:
31.03.2012
Auktionshaus:
Christophe Joron-Derem SVV
46 rue Saint-Anne
75002 Paris
Frankreich
contact@joron-derem.fr
+33 (0)1 4020 0282
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