AFFICHE CHEMIN de FER CONGO-OCÉAN Affiche "Chemin de fer Congo-Océan". Pointe Noire-Brazzaville. Beau graphisme en rouge et noir années 30. Lithographie Lino Crételle, imprimerie du gouvernement - Brazzaville. [cc 1930]. Format, 50x65 cm, carton souple crème, quelques petites taches en bordure. Double pliure centrale sans affectation du graphisme ni du papier. Affiche rare. Le chemin de fer Congo-Océan (CFCO) était un établissement public de la République du Congo qui exploitait un réseau de chemin de fer de 885 km. La ligne du Congo-Océan, qui relie le port de Pointe-Noire (bord de l'océan Atlantique), à Brazzaville, fut construite de 1921 à 1934. Vu les difficultés de réalisation du chantier, et pour terminer le chantier dans les délai impartis, l'administration (AEF) doit engager plus de 8000 ouvriers, allant même jusqu'à "recruter" en République Centrafricaine faute de main d'oeuvre. Cet enrôlement forcé donna ainsi lieu à des révoltes et fut le déclencheur de la guerre du Kongo-Wara. Les conditions de travail et l'environnement hostile firent des milliers de morts par épuisement ou maladie. Le « scandale du Congo-océan » fut dénoncé en métropole, obligeant l'administration coloniale de l'AEF à modifier ses méthodes de travail et à utiliser des moyens mécaniques de terrassements à la place des déblaiements manuels.
AFFICHE CHEMIN de FER CONGO-OCÉAN Affiche "Chemin de fer Congo-Océan". Pointe Noire-Brazzaville. Beau graphisme en rouge et noir années 30. Lithographie Lino Crételle, imprimerie du gouvernement - Brazzaville. [cc 1930]. Format, 50x65 cm, carton souple crème, quelques petites taches en bordure. Double pliure centrale sans affectation du graphisme ni du papier. Affiche rare. Le chemin de fer Congo-Océan (CFCO) était un établissement public de la République du Congo qui exploitait un réseau de chemin de fer de 885 km. La ligne du Congo-Océan, qui relie le port de Pointe-Noire (bord de l'océan Atlantique), à Brazzaville, fut construite de 1921 à 1934. Vu les difficultés de réalisation du chantier, et pour terminer le chantier dans les délai impartis, l'administration (AEF) doit engager plus de 8000 ouvriers, allant même jusqu'à "recruter" en République Centrafricaine faute de main d'oeuvre. Cet enrôlement forcé donna ainsi lieu à des révoltes et fut le déclencheur de la guerre du Kongo-Wara. Les conditions de travail et l'environnement hostile firent des milliers de morts par épuisement ou maladie. Le « scandale du Congo-océan » fut dénoncé en métropole, obligeant l'administration coloniale de l'AEF à modifier ses méthodes de travail et à utiliser des moyens mécaniques de terrassements à la place des déblaiements manuels.
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