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Auktionsarchiv: Los-Nr. 12

ADRIEN VACHETTE FIN DU XVIIIe SIÈCLE Tabatière...

Schätzpreis
4.000 € - 5.000 €
ca. 4.776 $ - 5.971 $
Zuschlagspreis:
6.784 €
ca. 8.101 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 12

ADRIEN VACHETTE FIN DU XVIIIe SIÈCLE Tabatière...

Schätzpreis
4.000 € - 5.000 €
ca. 4.776 $ - 5.971 $
Zuschlagspreis:
6.784 €
ca. 8.101 $
Beschreibung:

ADRIEN VACHETTE FIN DU XVIIIe SIÈCLE Tabatière en or et écaille noire de forme rectangulaire à charnière, ouvrant aux deux tiers de la hauteur. La partie supérieure, fixe, est incrustée d’un losange d’or à décor de palmettes et de feuilles sur fond amati dans un encadrement d’émail bleu roi. Le centre du couvercle est rehaussé d’un camée ovale, signé PICHLER, sur agate trois couches figurant Mercure de profil, dans un encadrement rectangulaire en or ciselé de quatre palmettes et d’enroulements encadré d’émail bleu roi. Gravé à l’anglaise à l’intérieur de la boîte : « Vachette à Paris 20 K 5 » Maître orfèvre : Adrien-Jean-Maximilien VACHETTE, reçu en 1779 Poinçons : tête d’enfant deuxième titre : 1795 - 1797 et petite garantie État : deux manques à l’émail de la partie losangique supérieure, fente au camée Poids brut : 99,4 g - longueur : 6,2 cm - largeur : 4,7 cm - hauteur : 2 cm Œuvre en rapport : Tabatière du Musée du Louvre, Inv. RF 30.928 In : Les tabatières du Musée du Louvre par Serge GRANDJEAN, page 246 « On doit l’essor des camées à la fin du XVIIIe et au XIXe siècles à deux grands facteurs. L’éducation des jeunes esthètes, tournée vers l’étude des textes des grands auteurs classiques, ne pouvait être complète sans la réalisation du Grand Tour. Ce périple dans les cités européennes avait comme étape capitale, la visite des sites de Pompéi et de Herculanum. Les artisans y affluent de toute l’Europe pour exécuter des « souvenirs du Grand Tour » sous la forme de camées, d’intailles ou encore de micromosaïques. Ce foisonnement d’activité alimenta la production de faux camées antiques destinés aux collectionneurs. Faisant ce constat, Anton Pichler (1697-1779), l’un des plus grands maîtres de son temps, introduisit l’habitude de signer ses camées et intailles en grec. Cela devait avoir pour conséquences de mettre en déroute les faussaires et de vouer à la postérité le nom du graveur. Le second facteur est représenté par Napoléon, très féru de glyptique qu’il considérait comme égale à la peinture, il encouragea cet art en créant une école et en établissant un Prix de Rome spécial. Joséphine et les princesses de la Cour Impériale diffusèrent quant à elle la mode des camées sur bijoux. La dynastie des Pichler, grands graveurs établis à Rome, et représentant le classicisme romain, remonte à Anton, d’abord orfèvre à Bressanone qui apprit la glyptique à Naples avant de s’établir à Rome en 1743. Puis, ses fils Giovanni (1734-1791) et Luigi (1773-1854). Leurs œuvres, déjà très appréciées à l’époque, sont aujourd’hui conservées dans les plus grands musées et collections particulières. Anton a principalement réalisé des portraits d’hommes illustres et des intailles . Alors que Giovanni concentra son travail à Rome, Luigi choisit la Cour de Vienne pour explorer tous les aspects artistiques de la discipline. Le camée porté sur la boîte que nous présentons peut être l’œuvre de l’un des deux frères sans que l’on puisse aller plus loin dans l’identification puisque l’un apprit son métier de l’autre. Kirsten Aschengreen Piacenti & John Boardman, Ancient and modern Gems and Jewels in the collection of her Majesty the Queen, London 2008, p. 165, 169. Charlotte Gere, Judy Rudoe & alii, The art of the Jeweller : A catalogue of the Hull Grundy Gift to the British Museum, Londres 1984. » Cette fiche est présentée en collaboration avec Vanessa SOUPAULT.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 12
Auktion:
Datum:
25.06.2021
Auktionshaus:
La Maison de Vente Ader
Salle Favart
Beschreibung:

ADRIEN VACHETTE FIN DU XVIIIe SIÈCLE Tabatière en or et écaille noire de forme rectangulaire à charnière, ouvrant aux deux tiers de la hauteur. La partie supérieure, fixe, est incrustée d’un losange d’or à décor de palmettes et de feuilles sur fond amati dans un encadrement d’émail bleu roi. Le centre du couvercle est rehaussé d’un camée ovale, signé PICHLER, sur agate trois couches figurant Mercure de profil, dans un encadrement rectangulaire en or ciselé de quatre palmettes et d’enroulements encadré d’émail bleu roi. Gravé à l’anglaise à l’intérieur de la boîte : « Vachette à Paris 20 K 5 » Maître orfèvre : Adrien-Jean-Maximilien VACHETTE, reçu en 1779 Poinçons : tête d’enfant deuxième titre : 1795 - 1797 et petite garantie État : deux manques à l’émail de la partie losangique supérieure, fente au camée Poids brut : 99,4 g - longueur : 6,2 cm - largeur : 4,7 cm - hauteur : 2 cm Œuvre en rapport : Tabatière du Musée du Louvre, Inv. RF 30.928 In : Les tabatières du Musée du Louvre par Serge GRANDJEAN, page 246 « On doit l’essor des camées à la fin du XVIIIe et au XIXe siècles à deux grands facteurs. L’éducation des jeunes esthètes, tournée vers l’étude des textes des grands auteurs classiques, ne pouvait être complète sans la réalisation du Grand Tour. Ce périple dans les cités européennes avait comme étape capitale, la visite des sites de Pompéi et de Herculanum. Les artisans y affluent de toute l’Europe pour exécuter des « souvenirs du Grand Tour » sous la forme de camées, d’intailles ou encore de micromosaïques. Ce foisonnement d’activité alimenta la production de faux camées antiques destinés aux collectionneurs. Faisant ce constat, Anton Pichler (1697-1779), l’un des plus grands maîtres de son temps, introduisit l’habitude de signer ses camées et intailles en grec. Cela devait avoir pour conséquences de mettre en déroute les faussaires et de vouer à la postérité le nom du graveur. Le second facteur est représenté par Napoléon, très féru de glyptique qu’il considérait comme égale à la peinture, il encouragea cet art en créant une école et en établissant un Prix de Rome spécial. Joséphine et les princesses de la Cour Impériale diffusèrent quant à elle la mode des camées sur bijoux. La dynastie des Pichler, grands graveurs établis à Rome, et représentant le classicisme romain, remonte à Anton, d’abord orfèvre à Bressanone qui apprit la glyptique à Naples avant de s’établir à Rome en 1743. Puis, ses fils Giovanni (1734-1791) et Luigi (1773-1854). Leurs œuvres, déjà très appréciées à l’époque, sont aujourd’hui conservées dans les plus grands musées et collections particulières. Anton a principalement réalisé des portraits d’hommes illustres et des intailles . Alors que Giovanni concentra son travail à Rome, Luigi choisit la Cour de Vienne pour explorer tous les aspects artistiques de la discipline. Le camée porté sur la boîte que nous présentons peut être l’œuvre de l’un des deux frères sans que l’on puisse aller plus loin dans l’identification puisque l’un apprit son métier de l’autre. Kirsten Aschengreen Piacenti & John Boardman, Ancient and modern Gems and Jewels in the collection of her Majesty the Queen, London 2008, p. 165, 169. Charlotte Gere, Judy Rudoe & alii, The art of the Jeweller : A catalogue of the Hull Grundy Gift to the British Museum, Londres 1984. » Cette fiche est présentée en collaboration avec Vanessa SOUPAULT.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 12
Auktion:
Datum:
25.06.2021
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