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Auktionsarchiv: Los-Nr. 104

Adélaïde Labille-Guiard (Paris, 1749-1803)...

Schätzpreis
40.000 € - 60.000 €
ca. 48.593 $ - 72.890 $
Zuschlagspreis:
51.250 €
ca. 62.261 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 104

Adélaïde Labille-Guiard (Paris, 1749-1803)...

Schätzpreis
40.000 € - 60.000 €
ca. 48.593 $ - 72.890 $
Zuschlagspreis:
51.250 €
ca. 62.261 $
Beschreibung:

Adélaïde Labille-Guiard (Paris, 1749-1803) Portrait présumé de Marie-Jean Hérault de Séchelles (1759-1794) Huile sur toile ovale. Inscrit à l’encre au dos sur le châssis en bas à gauche : «Labille dte Guiard / l’an 3e de la Rep. que » 65 x 54 cm Exposition : Luxembourg, Villa Vauban, 2 décembre 2000 - 4 février 2001, Portrait(s) d’un collectionneur, n° 67, p. 24 (Portrait d'un gentillhomme). Collection privée française. Ce portrait d’Adélaïde Labille-Guiard réapparu, en 2000 à l’occasion d’une exposition à la Villa Vauban, vient enrichir de manière importante le corpus de cette artiste. La très belle qualité de l’oeuvre a retrouvé toute sa finesse grâce au travail de restauration récent de Stéphanie Martin et a permis de confirmer l’attribution en révélant des détails d’exécution typiques de la manière de l’artiste. Le portrait est sur sa toile d’origine et l’inscription sur le châssis semble très vraisemblablement être de la main de l’artiste en comparaison des signatures et inscriptions que l’on trouve sur ses oeuvres et sur lesquelles on reconnait cette même graphie. Elle correspond de plus à celle que Labille-Guiard a apposée régulièrement sur ses oeuvres à partir de l’an 3. Si dans les années qui précèdent, l’artiste signe avec des mentions légèrement différentes en particulier Labille, Labille f. Guiard, Labille f me Guiard ou encore Labille Guiard, elle va dès l’an 3 affirmer sa rupture définitive avec son mari par cette nouvelle signature. Adélaïde Labille avait épousé le 25 août 1769 Louis-Nicolas-Guiard, on sait que ce mariage ne fut pas heureux et que les deux époux ne vécurent ensemble qu’une dizaine d’années. La loi sur le divorce ayant été votée en septembre 1792, Adélaïde Labille-Guiard s’empressa de demander le divorce qui sera prononcé le 12 mars 1793. L’identité du modèle en comparaison avec d’autres portraits représentant Hérault de Séchelles a pu être révélée récemment grâce à l’aide toujours précieuse et amicale du Conservatoire du portrait du XVIIIe siècle que je tiens à remercier chaleureusement. L’oeuvre présentée ici est notamment très proche du célèbre portrait peint par Jean-Louis Laneuville vers 1793 et conservé au musée Carnavalet (inv. P. 2539) ou encore de l’estampe gravée dans ces mêmes années par Jean-Baptiste Compagnie d’après un dessin de François Bonneville et dont une épreuve est conservée également à Carnavalet (inv. G. 42317). Fils de Jean-Baptiste Martin Hérault de Séchelles et de Marie-Marguerite Magon de La Lande, Marie-Jean Hérault de Séchelles (Paris, 15 novembre 1759–5 avril 1794) est un homme clé de la Révolution. Selon toute vraisemblance, son père était le fils illégitime du maréchal Louis Georges Erasme de Contades. On doit à ce propos souligner qu’un très séduisant portrait de Marie-Jean Hérault de Séchelles, peint à l’âge de quatre ans par François-Hubert Drouais est conservé au château de Montgeoffroy, berceau de la famille de Contades. Dès l’âge de dix-huit ans il embrasse la carrière d’avocat, nommé avocat du Roi, au Châtelet de Paris. Dans les salons parisiens, la compagnie de ce très jeune homme, très beau, élégant - les contemporains sont unanimes - et spirituel, ouvert aux idées nouvelles, était très recherchée. La Reine Marie-Antoinette fut sensible à son charme, et grâce à une dispense accordée par la souveraine en 1785, il devint le plus jeune avocat général du Châtelet. En 1791, il est nommé commissaire auprès du tribunal de cassation par Louis XVI. Il s’est toujours vanté d’avoir participé à la prise de la Bastille, et pourtant, sous la Révolution, il aurait discrètement négocié avec l’Autriche l’éventuelle libération de la Reine. Elu député à l’Assemblée législative en 1791, il siège avec les Montagnards et occupera tour à tour des postes importants au sein des Comités de la Convention nationale, notamment celui chargé de l’Instruction publique puis celui de la Sûreté générale avant d’être élu président de l’Assemblée le 1er novembre 1792. Hérault de Séchelles n’

Auktionsarchiv: Los-Nr. 104
Auktion:
Datum:
07.12.2020
Auktionshaus:
Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
Frankreich
contact@osenat.com
+33 (0)1 64222762
Beschreibung:

Adélaïde Labille-Guiard (Paris, 1749-1803) Portrait présumé de Marie-Jean Hérault de Séchelles (1759-1794) Huile sur toile ovale. Inscrit à l’encre au dos sur le châssis en bas à gauche : «Labille dte Guiard / l’an 3e de la Rep. que » 65 x 54 cm Exposition : Luxembourg, Villa Vauban, 2 décembre 2000 - 4 février 2001, Portrait(s) d’un collectionneur, n° 67, p. 24 (Portrait d'un gentillhomme). Collection privée française. Ce portrait d’Adélaïde Labille-Guiard réapparu, en 2000 à l’occasion d’une exposition à la Villa Vauban, vient enrichir de manière importante le corpus de cette artiste. La très belle qualité de l’oeuvre a retrouvé toute sa finesse grâce au travail de restauration récent de Stéphanie Martin et a permis de confirmer l’attribution en révélant des détails d’exécution typiques de la manière de l’artiste. Le portrait est sur sa toile d’origine et l’inscription sur le châssis semble très vraisemblablement être de la main de l’artiste en comparaison des signatures et inscriptions que l’on trouve sur ses oeuvres et sur lesquelles on reconnait cette même graphie. Elle correspond de plus à celle que Labille-Guiard a apposée régulièrement sur ses oeuvres à partir de l’an 3. Si dans les années qui précèdent, l’artiste signe avec des mentions légèrement différentes en particulier Labille, Labille f. Guiard, Labille f me Guiard ou encore Labille Guiard, elle va dès l’an 3 affirmer sa rupture définitive avec son mari par cette nouvelle signature. Adélaïde Labille avait épousé le 25 août 1769 Louis-Nicolas-Guiard, on sait que ce mariage ne fut pas heureux et que les deux époux ne vécurent ensemble qu’une dizaine d’années. La loi sur le divorce ayant été votée en septembre 1792, Adélaïde Labille-Guiard s’empressa de demander le divorce qui sera prononcé le 12 mars 1793. L’identité du modèle en comparaison avec d’autres portraits représentant Hérault de Séchelles a pu être révélée récemment grâce à l’aide toujours précieuse et amicale du Conservatoire du portrait du XVIIIe siècle que je tiens à remercier chaleureusement. L’oeuvre présentée ici est notamment très proche du célèbre portrait peint par Jean-Louis Laneuville vers 1793 et conservé au musée Carnavalet (inv. P. 2539) ou encore de l’estampe gravée dans ces mêmes années par Jean-Baptiste Compagnie d’après un dessin de François Bonneville et dont une épreuve est conservée également à Carnavalet (inv. G. 42317). Fils de Jean-Baptiste Martin Hérault de Séchelles et de Marie-Marguerite Magon de La Lande, Marie-Jean Hérault de Séchelles (Paris, 15 novembre 1759–5 avril 1794) est un homme clé de la Révolution. Selon toute vraisemblance, son père était le fils illégitime du maréchal Louis Georges Erasme de Contades. On doit à ce propos souligner qu’un très séduisant portrait de Marie-Jean Hérault de Séchelles, peint à l’âge de quatre ans par François-Hubert Drouais est conservé au château de Montgeoffroy, berceau de la famille de Contades. Dès l’âge de dix-huit ans il embrasse la carrière d’avocat, nommé avocat du Roi, au Châtelet de Paris. Dans les salons parisiens, la compagnie de ce très jeune homme, très beau, élégant - les contemporains sont unanimes - et spirituel, ouvert aux idées nouvelles, était très recherchée. La Reine Marie-Antoinette fut sensible à son charme, et grâce à une dispense accordée par la souveraine en 1785, il devint le plus jeune avocat général du Châtelet. En 1791, il est nommé commissaire auprès du tribunal de cassation par Louis XVI. Il s’est toujours vanté d’avoir participé à la prise de la Bastille, et pourtant, sous la Révolution, il aurait discrètement négocié avec l’Autriche l’éventuelle libération de la Reine. Elu député à l’Assemblée législative en 1791, il siège avec les Montagnards et occupera tour à tour des postes importants au sein des Comités de la Convention nationale, notamment celui chargé de l’Instruction publique puis celui de la Sûreté générale avant d’être élu président de l’Assemblée le 1er novembre 1792. Hérault de Séchelles n’

Auktionsarchiv: Los-Nr. 104
Auktion:
Datum:
07.12.2020
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