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Auktionsarchiv: Los-Nr. 129

65 kilometres from new 1993 Italdesign Aztec Barchetta Chassis no. ZA9T1P03A00D50018

Schätzpreis
250.000 € - 350.000 €
ca. 319.617 $ - 447.464 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 129

65 kilometres from new 1993 Italdesign Aztec Barchetta Chassis no. ZA9T1P03A00D50018

Schätzpreis
250.000 € - 350.000 €
ca. 319.617 $ - 447.464 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

« Depuis ma jeunesse, j’ai toujours rêvé de dessiner une voiture comme celle-ci, une « barchetta » tout à fait spéciale. C’est une grande joie pour moi de voir mon dessin original devenu réalité sous la forme d’un chef-d’œuvre d’artisanat. » Giorgetto Giugiaro Clou du salon de Turin 1988, le concept car Aztec d’Italdesign apparaît encore futuriste vingt ans après son apparition. Un des centres de style les plus créatifs depuis quelques décennies et bien plus qu’une entreprise de carrosserie, Italdesign de Giorgetto a fondé sa réputation en créant des modèles produits en masse comme les Volkswagen Golf et Sirocco ou la Lancia Delta. La première fut un vrai défi à la fois pour Giugiaro et pour Volkswagen, la firme allemande devant trouver une remplaçante digne de l’ancienne Coccinelle et disposer d’un modèle garant de la continuité de son succès. Faisant preuve d’un talent précoce dans la grande tradition de la carrosserie italienne – presque tous les grands stylistes du monde proviennent à ce pays – Giugiaro passa directement d’un école d’art au Centro Stile de FIAT où il apprit son métier aux côtés du grand Dante Giacosa. Puis il alla chez Bertone où il prit la direction du style, poste qu’il occupa ensuite à la Carrozzeria Ghia où il fut responsable de la Maserati Ghibli et de la De Tomaso Mangusta. Il fonda Italdesign en 1968 en partenariat avec l’ancien styliste de FIAT, Aldo Mantovani. À des années lumière, du point de vue conceptuel, des modèles de grande série étudiés principalement par Italdesign, l’Aztec fut une réinvention radicale sur le thème de la barchetta avec deux habitacles séparés, moteur central et transmission intégrale. Les organes du système de transmission furent empruntés à la Lancia Delta Integrale, tandis que le moteur cinq cylindres turbo à 20 soupapes de 250 ch provenait de l’Audi Quattro. L’aluminium, la fibre de carbone et le Kevlar furent utilisés pour la carrosserie qui habillait un châssis tubulaire en échelle. Pour s’installer à bord de la voiture, il fallait relever la verrière puis ouvrir la porte. À l’intérieur, le conducteur et le passager communiquaient par un interphone. Sur le plan mécanique, l’Aztec n’avait rien de radicalement nouveau, mais son esthétique de « science fiction » étonna, les détails des flancs à l’arrière évoquant davantage un appareil « hi-fi » très élaboré qu’une automobile. Ces panneaux latéraux high tech comportaient des boutons codés permettant de déverrouiller la voiture ainsi que l’interface du système de crics hydrauliques intégrés et divers appareils de contrôle du moteur. Après Turin, les droits furent achetés par un industriel japonais, Mario Myakawa, qui chargea le préparateur d’Audi Motoren-Technik (MTM) de Wettstetten, près d’Ingolstadt, de développer techniquement la voiture en vue de l’homologation pour la route et éventuellement, d’une production limitée. Le premier prototype fonctionnel fut prêt pour le Grand Prix de Monaco 1992 où il tourna sur le circuit avant la course. À peu près à la même époque, l’Aztec apparut dans une exposition rétrospective des créations marquantes de l’esthétique industrielle tenue au Centre Georges Pompidou à Paris. « Lorsque le prototype Aztec fut exposé au Salon de Turin en 1988, j’estimais qu’il était difficile de l’imaginer devenant une véritable automobile » déclara Giugiaro. « C’est donc une satisfaction immense de voir que l’Aztec est maintenant un véhicule routier et non plus un simple exercice de style statique. » L’homologation allemande fut obtenue un peu plus tard, mais le long délai de production de l’Aztec qui arriva dans une période de récession et à un prix affiché de 500 000 DM ruina le projet après une production limitée à environ 50 exemplaires d’après certaines sources. L’Italdesign Aztec châssis n° 18 se présente dans son état d’origine « comme neuf » n’ayant parcouru en tout que 65 km. Peinte en argenté avec intérieur en cuir gris, la voiture est accompagnée d’un catalogue du constructeur, d’un certific

Auktionsarchiv: Los-Nr. 129
Auktion:
Datum:
07.02.2009
Auktionshaus:
Bonhams London
Paris Expo
Beschreibung:

« Depuis ma jeunesse, j’ai toujours rêvé de dessiner une voiture comme celle-ci, une « barchetta » tout à fait spéciale. C’est une grande joie pour moi de voir mon dessin original devenu réalité sous la forme d’un chef-d’œuvre d’artisanat. » Giorgetto Giugiaro Clou du salon de Turin 1988, le concept car Aztec d’Italdesign apparaît encore futuriste vingt ans après son apparition. Un des centres de style les plus créatifs depuis quelques décennies et bien plus qu’une entreprise de carrosserie, Italdesign de Giorgetto a fondé sa réputation en créant des modèles produits en masse comme les Volkswagen Golf et Sirocco ou la Lancia Delta. La première fut un vrai défi à la fois pour Giugiaro et pour Volkswagen, la firme allemande devant trouver une remplaçante digne de l’ancienne Coccinelle et disposer d’un modèle garant de la continuité de son succès. Faisant preuve d’un talent précoce dans la grande tradition de la carrosserie italienne – presque tous les grands stylistes du monde proviennent à ce pays – Giugiaro passa directement d’un école d’art au Centro Stile de FIAT où il apprit son métier aux côtés du grand Dante Giacosa. Puis il alla chez Bertone où il prit la direction du style, poste qu’il occupa ensuite à la Carrozzeria Ghia où il fut responsable de la Maserati Ghibli et de la De Tomaso Mangusta. Il fonda Italdesign en 1968 en partenariat avec l’ancien styliste de FIAT, Aldo Mantovani. À des années lumière, du point de vue conceptuel, des modèles de grande série étudiés principalement par Italdesign, l’Aztec fut une réinvention radicale sur le thème de la barchetta avec deux habitacles séparés, moteur central et transmission intégrale. Les organes du système de transmission furent empruntés à la Lancia Delta Integrale, tandis que le moteur cinq cylindres turbo à 20 soupapes de 250 ch provenait de l’Audi Quattro. L’aluminium, la fibre de carbone et le Kevlar furent utilisés pour la carrosserie qui habillait un châssis tubulaire en échelle. Pour s’installer à bord de la voiture, il fallait relever la verrière puis ouvrir la porte. À l’intérieur, le conducteur et le passager communiquaient par un interphone. Sur le plan mécanique, l’Aztec n’avait rien de radicalement nouveau, mais son esthétique de « science fiction » étonna, les détails des flancs à l’arrière évoquant davantage un appareil « hi-fi » très élaboré qu’une automobile. Ces panneaux latéraux high tech comportaient des boutons codés permettant de déverrouiller la voiture ainsi que l’interface du système de crics hydrauliques intégrés et divers appareils de contrôle du moteur. Après Turin, les droits furent achetés par un industriel japonais, Mario Myakawa, qui chargea le préparateur d’Audi Motoren-Technik (MTM) de Wettstetten, près d’Ingolstadt, de développer techniquement la voiture en vue de l’homologation pour la route et éventuellement, d’une production limitée. Le premier prototype fonctionnel fut prêt pour le Grand Prix de Monaco 1992 où il tourna sur le circuit avant la course. À peu près à la même époque, l’Aztec apparut dans une exposition rétrospective des créations marquantes de l’esthétique industrielle tenue au Centre Georges Pompidou à Paris. « Lorsque le prototype Aztec fut exposé au Salon de Turin en 1988, j’estimais qu’il était difficile de l’imaginer devenant une véritable automobile » déclara Giugiaro. « C’est donc une satisfaction immense de voir que l’Aztec est maintenant un véhicule routier et non plus un simple exercice de style statique. » L’homologation allemande fut obtenue un peu plus tard, mais le long délai de production de l’Aztec qui arriva dans une période de récession et à un prix affiché de 500 000 DM ruina le projet après une production limitée à environ 50 exemplaires d’après certaines sources. L’Italdesign Aztec châssis n° 18 se présente dans son état d’origine « comme neuf » n’ayant parcouru en tout que 65 km. Peinte en argenté avec intérieur en cuir gris, la voiture est accompagnée d’un catalogue du constructeur, d’un certific

Auktionsarchiv: Los-Nr. 129
Auktion:
Datum:
07.02.2009
Auktionshaus:
Bonhams London
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