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Auktionsarchiv: Los-Nr. 335

335 Régulateur borne à complications et

Schätzpreis
20.000 € - 50.000 €
ca. 23.571 $ - 58.927 $
Zuschlagspreis:
46.000 €
ca. 54.213 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 335

335 Régulateur borne à complications et

Schätzpreis
20.000 € - 50.000 €
ca. 23.571 $ - 58.927 $
Zuschlagspreis:
46.000 €
ca. 54.213 $
Beschreibung:

335 Régulateur borne à complications et à jeux de flûtes en cajou, acajou flammé, bois satiné, bronze doré, cuivre, émaux polychromes. Attribué à David ROENTGEN (1743-1812) , Maître à Paris le 19 mai 1780. Mécanisme par Michel-François-PIOLAINE († 15 juillet 1810), Maître le 11 août 1787. Le cadran signé et la partie «horloger du roi» grattée. Paris, vers 1790. Hauteur : 170 cm – Largeur : 60 cm – Profondeur : 43 cm. Régulateur borne en forme d’obélisque tronqué, sommé par une plate-forme entourée par une galerie en bronze et évasée vers la base, formant ceinture à un tiroir, le tout posé sur un bas d’armoire ouvrant par un vantail orné d’un médaillon ovale en façade et par deux vantaux sur les côtés, ceints par des montants cannelés, reposant sur des pieds en tronc de pyramide, entièrement plaqué en acajou et en acajou flammé, à cadran émaillé en blanc, avec les chiffres indiquant les heures, les minutes et les jours de la semaine peints en noir et les quantièmes en rouge, qui laisse découvrir le mécanisme. Entrées de serrure, appliques carrées à palmettes d’acanthe, frise d’oves, moulures et aiguilles en bronze doré. Sans conteste, la conception de la caisse de ce régulateur s’inscrit stylistiquement dans la lignée des créations de l’ébéniste David ROENTGEN par la grande rigueur des volumes, par ses formes architecturées et par l’utilisation de bronzes dorés qui viennent magnifier la sobriété du placage en acajou flammé de la borne et de l’acajou du caisson qui dissimule le mécanisme à musique. On sait que ROENTGEN fabriqua des horloges monumentales à musique, dont plusieurs exemplaires d’aspect rectangulaire sont conservés, telle celle fabriquée en collaboration avec l’horloger Peter KINZING (1745-1816) et avec Johan Wilhelm WEIL (1756-1813), créateur du mécanisme musical, conservée par le musée J. Paul GETTY, ou trois autres du même modèle, l’une qui se trouvait avant la Seconde Guerre mondiale au palais royal de Berlin, aujourd’hui appartenant au musée des Arts décoratifs de cette ville, et deux autres au château Bruchsal, enfin, une dernière avec une caisse différente et sans mécanisme musical, appartenant à la collection David de COPENHAGUE. A l’instar de notre pièce, tous ces régulateurs finissent en leur partie supérieure par une terrasse, qui pouvait rester telle quelle, ou bien recevoir une sculpture, comme on le constate sur deux dessins réalisés dans l’entourage de l’atelier de ROENTGEN ( fig. 1-2 ). On remarque sur le projet attribué à Johannes Klinckerfuß, que l’horloge à gauche du dessin présente un cadran qui repose sur une gaine en obélisque tronqué. Par ailleurs, d’autres horloges de parquet, sans mécanisme musical, réalisées par ROENTGEN présentent des caisses en forme d’obélisque tronqué ou de borne, à l’instar de celle conservée au musée de Stuttgart, d’une seconde dont le mécanisme fut inventé par Benjamin Franklin des collections du Metropolitan Museum de New York, ou d’une autre, dans le commerce de l’art ( fig. 3-4 ). Enfin, sur une pendule à musique attribuée à ROENTGEN, provenant de l’ancienne collection Robert de BALKANY, le corps de l’horloge est réuni au bas d’armoire qui le supporte par deux plaques concaves dont la découpe n’est pas sans évoquer la forme de notre régulateur ( fig. 5 ). Le mécanisme à complications de notre régulateur, qui porte sur le cadran la signature de Piolaine , indique l’heure et les minutes par deux aiguilles en bronze doré, dont la petite est décorée d’une couronne de laurier, alors que les quantièmes sont désignés par trois aiguilles en fer noirci. On retrouve un mouvement et un cadran à jour presque similaires sur une pendule lyre aussi de PIOLAINE, d’époque Louis XVI, exécutée vers 1787-1788 et dont les aiguilles sont fleurdelisées ( fig. 6 ). Le fait que la fleur de lys ait été remplacée dans le cas de notre horloge par une couronne de laurier, tend à indiquer une réalisation plus tardive pour cette dernière, datant des premières années de la Révolution.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 335
Auktion:
Datum:
06.06.2018
Auktionshaus:
FRAYSSE & ASSOCIES
16 rue de la Banque
75002 Paris
Frankreich
contact@fraysse.net
+33 (0)1 5345 9210
+33 (0)1 5345 9219
Beschreibung:

335 Régulateur borne à complications et à jeux de flûtes en cajou, acajou flammé, bois satiné, bronze doré, cuivre, émaux polychromes. Attribué à David ROENTGEN (1743-1812) , Maître à Paris le 19 mai 1780. Mécanisme par Michel-François-PIOLAINE († 15 juillet 1810), Maître le 11 août 1787. Le cadran signé et la partie «horloger du roi» grattée. Paris, vers 1790. Hauteur : 170 cm – Largeur : 60 cm – Profondeur : 43 cm. Régulateur borne en forme d’obélisque tronqué, sommé par une plate-forme entourée par une galerie en bronze et évasée vers la base, formant ceinture à un tiroir, le tout posé sur un bas d’armoire ouvrant par un vantail orné d’un médaillon ovale en façade et par deux vantaux sur les côtés, ceints par des montants cannelés, reposant sur des pieds en tronc de pyramide, entièrement plaqué en acajou et en acajou flammé, à cadran émaillé en blanc, avec les chiffres indiquant les heures, les minutes et les jours de la semaine peints en noir et les quantièmes en rouge, qui laisse découvrir le mécanisme. Entrées de serrure, appliques carrées à palmettes d’acanthe, frise d’oves, moulures et aiguilles en bronze doré. Sans conteste, la conception de la caisse de ce régulateur s’inscrit stylistiquement dans la lignée des créations de l’ébéniste David ROENTGEN par la grande rigueur des volumes, par ses formes architecturées et par l’utilisation de bronzes dorés qui viennent magnifier la sobriété du placage en acajou flammé de la borne et de l’acajou du caisson qui dissimule le mécanisme à musique. On sait que ROENTGEN fabriqua des horloges monumentales à musique, dont plusieurs exemplaires d’aspect rectangulaire sont conservés, telle celle fabriquée en collaboration avec l’horloger Peter KINZING (1745-1816) et avec Johan Wilhelm WEIL (1756-1813), créateur du mécanisme musical, conservée par le musée J. Paul GETTY, ou trois autres du même modèle, l’une qui se trouvait avant la Seconde Guerre mondiale au palais royal de Berlin, aujourd’hui appartenant au musée des Arts décoratifs de cette ville, et deux autres au château Bruchsal, enfin, une dernière avec une caisse différente et sans mécanisme musical, appartenant à la collection David de COPENHAGUE. A l’instar de notre pièce, tous ces régulateurs finissent en leur partie supérieure par une terrasse, qui pouvait rester telle quelle, ou bien recevoir une sculpture, comme on le constate sur deux dessins réalisés dans l’entourage de l’atelier de ROENTGEN ( fig. 1-2 ). On remarque sur le projet attribué à Johannes Klinckerfuß, que l’horloge à gauche du dessin présente un cadran qui repose sur une gaine en obélisque tronqué. Par ailleurs, d’autres horloges de parquet, sans mécanisme musical, réalisées par ROENTGEN présentent des caisses en forme d’obélisque tronqué ou de borne, à l’instar de celle conservée au musée de Stuttgart, d’une seconde dont le mécanisme fut inventé par Benjamin Franklin des collections du Metropolitan Museum de New York, ou d’une autre, dans le commerce de l’art ( fig. 3-4 ). Enfin, sur une pendule à musique attribuée à ROENTGEN, provenant de l’ancienne collection Robert de BALKANY, le corps de l’horloge est réuni au bas d’armoire qui le supporte par deux plaques concaves dont la découpe n’est pas sans évoquer la forme de notre régulateur ( fig. 5 ). Le mécanisme à complications de notre régulateur, qui porte sur le cadran la signature de Piolaine , indique l’heure et les minutes par deux aiguilles en bronze doré, dont la petite est décorée d’une couronne de laurier, alors que les quantièmes sont désignés par trois aiguilles en fer noirci. On retrouve un mouvement et un cadran à jour presque similaires sur une pendule lyre aussi de PIOLAINE, d’époque Louis XVI, exécutée vers 1787-1788 et dont les aiguilles sont fleurdelisées ( fig. 6 ). Le fait que la fleur de lys ait été remplacée dans le cas de notre horloge par une couronne de laurier, tend à indiquer une réalisation plus tardive pour cette dernière, datant des premières années de la Révolution.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 335
Auktion:
Datum:
06.06.2018
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