Premium-Seiten ohne Registrierung:

Auktionsarchiv: Los-Nr. 1

30 Dessins environ Feutre ou encre sur

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
150 €
ca. 200 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 1

30 Dessins environ Feutre ou encre sur

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
150 €
ca. 200 $
Beschreibung:

30 Dessins environ Feutre ou encre sur papier, dont 21 signés. Aline Gagnaire (1911 - 1997) Aline Gagnaire naît le 11 septembre 1911 à Paris. Pupille de la nation, son père étant un grand blessé de la guerre de 14, décoré de la médaille militaire. Enfance et adolescence dans un milieu bourgeois du 8ème arrondissement, rue d'Amsterdam. Son père dirige le "Bureau Technique de l'Industrie Textile", atelier spécial pour matériel de blanchisserie de linge. Aline se proclamera toujours autodidacte, ne connaissant pas l'orthographe... De même dans le domaine de la peinture elle affirmera n'appartenir à aucune académie, à aucune école. Toute jeune elle a de la peine à s'exprimer, à communiquer et très jeune aussi elle peint: des peintures d'inspiration onirique, d'imagination pure. En 1938, elle rencontre les tout jeunes membres du groupe " Les Réverbères" qui se réclament du mouvement Dada et très vite elle participe aux activités du groupe. Si elle écrit et dessine pour les publications qui en émanent, elle est aussi, comme l'écrit Noël Arnaud, " de toutes les fêtes organisées par le groupe",concerts de jazz, bals, spectacles dans lesquels elle peut devenir "actrice": elle joue " l a dame" dans " Les Mamelles de Tiresias" pour l'hommage à Guillaume Apollinaire en novembre 1938. À la déclaration de guerre en 1939, Aline suit sa famille qui se réfugie à Bordeaux. Elle rentre à Paris en septembre 1940 et participe de nouveau aux réunions des "Réverbères", puis tout naturellement à celles de "La Main à Plume", nouveau groupe dont Noël Arnaud est le principal responsable. Elle rencontre le peintre André Poujet qu'elle épouse le 21 mars 1942. Ils passent une partie de la guerre dans un petit village du Tarn, Penne du Tarn, où ils ont une maison et où ils poursuivront une grande activité dans la recherche picturale comme en témoignent leur correspondance et leurs cahiers de dessins parfois communs. André Poujet rejoint le groupe de "La Main à Plume". À la fin de la guerre, de retour à Paris, Aline fait sa première exposition personnelle à la Galerie des Deux Iles et se retrouve à la Galerie Drouin, amenée par son ami Michel Tapié qu'elle a connu à l'époque des "Réverbères": elle va s'occuper d'un espace consacré à l'Art Brut, au sous-sol de la galerie et y organiser une première exposition en 1947. C'est de cette époque aussi que datent ses premiers pictogrammes. En 1948, André Poujet et Aline ouvrent une librairie au 52 quai des Orfèvres où ils organisent des expositions,mais la librairie ferme vite. Aline fait de nombreux séjours à Penne où elle travaille beaucoup: sa peinture évolue et son onirisme devient plus crispé, plus dur. Séparés depuis 1955, Poujet et Aline divorcent en 1958. Elle garde la maison de Penne et, à Paris, habite un atelier particulièrement inconfortable, 29 rue Georges Pitard. Ses difficultés matérielles sont grandes, elle est obligée d'exercer divers petits boulots, dont celui de démarcheuse pour une compagnie d'assurances, avant de décider d'exercer ce qu'elle appelait "un second métier", celui de tapissière- décoratrice, métier qu'elle assumera avec la même énergie que celle qu'elle met à poursuivre son activité d'artiste peintre, contre vents et marées. Vers 1955, l'amitié qui la liait à Noël Arnaud depuis leur première jeunesse est devenue une liaison qui sera un des moments forts dans la vie d'Aline. Elle devient auditrice au Collège de Pataphysique dont Noël Arnaud est un des membres éminents et se lie d'amitié avec François le Lionnais qui l'aidera à obtenir un atelier à la cité d'artistes - "Montmartre aux artistes" - au 189 rue Ordener en 1963, où elle travaillera jusqu'à la fin de sa vie. En janvier 1981, elle est conviée à rejoindre l'Ouvroir de Peinture Potentielle (OuPeinPo), co-commission du Collège de Pataphysique que François Le Lionnais, Jacques Carelman et Thieri Foulc ont créé en décembre 1980. Jusqu'à la fin de sa vie elle participera aux séances du groupe et à ses travaux avec le même plaisir e

Auktionsarchiv: Los-Nr. 1
Auktion:
Datum:
25.02.2013
Auktionshaus:
Yann Le Mouel
7 rue de Provence
75009 Paris
Frankreich
contact@yannlemouel.com
+33 (0)1 4770 8636
+33 (0)1 4770 4326
Beschreibung:

30 Dessins environ Feutre ou encre sur papier, dont 21 signés. Aline Gagnaire (1911 - 1997) Aline Gagnaire naît le 11 septembre 1911 à Paris. Pupille de la nation, son père étant un grand blessé de la guerre de 14, décoré de la médaille militaire. Enfance et adolescence dans un milieu bourgeois du 8ème arrondissement, rue d'Amsterdam. Son père dirige le "Bureau Technique de l'Industrie Textile", atelier spécial pour matériel de blanchisserie de linge. Aline se proclamera toujours autodidacte, ne connaissant pas l'orthographe... De même dans le domaine de la peinture elle affirmera n'appartenir à aucune académie, à aucune école. Toute jeune elle a de la peine à s'exprimer, à communiquer et très jeune aussi elle peint: des peintures d'inspiration onirique, d'imagination pure. En 1938, elle rencontre les tout jeunes membres du groupe " Les Réverbères" qui se réclament du mouvement Dada et très vite elle participe aux activités du groupe. Si elle écrit et dessine pour les publications qui en émanent, elle est aussi, comme l'écrit Noël Arnaud, " de toutes les fêtes organisées par le groupe",concerts de jazz, bals, spectacles dans lesquels elle peut devenir "actrice": elle joue " l a dame" dans " Les Mamelles de Tiresias" pour l'hommage à Guillaume Apollinaire en novembre 1938. À la déclaration de guerre en 1939, Aline suit sa famille qui se réfugie à Bordeaux. Elle rentre à Paris en septembre 1940 et participe de nouveau aux réunions des "Réverbères", puis tout naturellement à celles de "La Main à Plume", nouveau groupe dont Noël Arnaud est le principal responsable. Elle rencontre le peintre André Poujet qu'elle épouse le 21 mars 1942. Ils passent une partie de la guerre dans un petit village du Tarn, Penne du Tarn, où ils ont une maison et où ils poursuivront une grande activité dans la recherche picturale comme en témoignent leur correspondance et leurs cahiers de dessins parfois communs. André Poujet rejoint le groupe de "La Main à Plume". À la fin de la guerre, de retour à Paris, Aline fait sa première exposition personnelle à la Galerie des Deux Iles et se retrouve à la Galerie Drouin, amenée par son ami Michel Tapié qu'elle a connu à l'époque des "Réverbères": elle va s'occuper d'un espace consacré à l'Art Brut, au sous-sol de la galerie et y organiser une première exposition en 1947. C'est de cette époque aussi que datent ses premiers pictogrammes. En 1948, André Poujet et Aline ouvrent une librairie au 52 quai des Orfèvres où ils organisent des expositions,mais la librairie ferme vite. Aline fait de nombreux séjours à Penne où elle travaille beaucoup: sa peinture évolue et son onirisme devient plus crispé, plus dur. Séparés depuis 1955, Poujet et Aline divorcent en 1958. Elle garde la maison de Penne et, à Paris, habite un atelier particulièrement inconfortable, 29 rue Georges Pitard. Ses difficultés matérielles sont grandes, elle est obligée d'exercer divers petits boulots, dont celui de démarcheuse pour une compagnie d'assurances, avant de décider d'exercer ce qu'elle appelait "un second métier", celui de tapissière- décoratrice, métier qu'elle assumera avec la même énergie que celle qu'elle met à poursuivre son activité d'artiste peintre, contre vents et marées. Vers 1955, l'amitié qui la liait à Noël Arnaud depuis leur première jeunesse est devenue une liaison qui sera un des moments forts dans la vie d'Aline. Elle devient auditrice au Collège de Pataphysique dont Noël Arnaud est un des membres éminents et se lie d'amitié avec François le Lionnais qui l'aidera à obtenir un atelier à la cité d'artistes - "Montmartre aux artistes" - au 189 rue Ordener en 1963, où elle travaillera jusqu'à la fin de sa vie. En janvier 1981, elle est conviée à rejoindre l'Ouvroir de Peinture Potentielle (OuPeinPo), co-commission du Collège de Pataphysique que François Le Lionnais, Jacques Carelman et Thieri Foulc ont créé en décembre 1980. Jusqu'à la fin de sa vie elle participera aux séances du groupe et à ses travaux avec le même plaisir e

Auktionsarchiv: Los-Nr. 1
Auktion:
Datum:
25.02.2013
Auktionshaus:
Yann Le Mouel
7 rue de Provence
75009 Paris
Frankreich
contact@yannlemouel.com
+33 (0)1 4770 8636
+33 (0)1 4770 4326
LotSearch ausprobieren

Testen Sie LotSearch und seine Premium-Features 7 Tage - ohne Kosten!

  • Auktionssuche und Bieten
  • Preisdatenbank und Analysen
  • Individuelle automatische Suchaufträge
Jetzt einen Suchauftrag anlegen!

Lassen Sie sich automatisch über neue Objekte in kommenden Auktionen benachrichtigen.

Suchauftrag anlegen