Auktionsarchiv: Los-Nr. 141

1970 LAMBORGHINI P400 MIURA S

Schätzpreis
Zuschlagspreis:
Auktionsarchiv: Los-Nr. 141

1970 LAMBORGHINI P400 MIURA S

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Beschreibung:

1970 LAMBORGHINI P400 MIURA S Châssis n° 4755 Moteur n° 30573 Présentée uniquement en châssis à Turin en 1965, la P400 de Lamborghini captiva les visiteurs, professionnels ou non, par sa compacité et son architecture à moteur V12 central arrière transversal d'une modernité telle que maints " connaisseurs " la virent sur le champ comme l'arme absolue avec laquelle Ferruccio Lamborghini allait pouvoir régler ses supposés comptes avec Enzo Ferrari. La surprise fut d'autant plus grande lorsque Lamborghini affirma et répéta qu'en aucun cas il ne s'agissait d'un châssis destiné à la compétition et qu'une petite série de routières serait produite en raison de la demande. Le pari fut tenu en mars 1966 au Salon de Genève. Habillée par Marcello Gandini sous la signature de Bertone, la nouvelle Miura éleva d'un cran la notion de supercar en passant instantanément du statut de concept car à celui de chef-d'œuvre automobile. Comme il se doit, une telle machine capable d'un tel niveau de performance réclamait quelques développements et mises au point en faveur précisément de sa vocation routière. Des améliorations introduites de 1967 à la fin de 1968 menèrent progressivement à la version P400 S (spinto, poussé) dont les principales spécifications concernaient le moteur (nouvelle loi de distribution), les freins (à disques ventilés sur la S dite série 2), l'intérieur (nouveau style et glaces électriques), les transmissions (nouveaux joints homocinétiques) et les amortisseurs (des Koni plus efficaces). Déjà considérée comme la routière la plus rapide du monde, la Miura S confirma cette réputation. Elle avait aussi le mérite de n'avoir pas pris trop de poids :10 pour cent environ face à un gain de 20 ch en puissance et de 1 m/kg en couple. Cette Miura P400 S sortie d'usine le 9 octobre 1970 avec des freins à disque ventilés fut livrée neuve en Allemagne et immatriculée le 4 novembre. Peinte en Arancio (orange) avec intérieur en cuir noir, elle n'a jamais changé de finition. Elle passa ensuite aux mains d'un amateur français qui la cèda en 2002 à un autre collectionneur français qui décida de la restaurer totalement dans l'intention de l'utiliser couramment. La Miura fut alors reconstruite depuis le châssis, traité par Thiagar près de Bordeaux, et la carrosserie fut confiée aux Ets Lecoq. La mécanique fut refaite par les spécialistes de Lamborghini Automobili à Stuttgart et les culasses furent adaptées à l'utilisation du carburant sans plomb. La sellerie fut superbement refaite comme à l'origine. Les points d'ancrage des suspensions avant furent abaissés pour l'amélioration de la tenue de cap et la réduction de la sensibilité au vent au bénéfice de l'agrément de conduite. L'échappement d'origine fit place à un système en inox fabriqué sur mesures. Des brides isolantes en résine ont été montées entre les carburateurs et la tubulure d'admission pour réduire la transmission de chaleur. Le moteur a été équipé d'un carter d'huile cloisonné et d'un système d'allumage électronique avec convertisseur de tension pour donner une étincelle maximale à tous les régimes. Les réglages du châssis et des suspensions ont été effectués par le spécialiste bien connu Edmond Ciclet. En 2003, cette Miura S a participé à l'usine de Sant'Agata Bolognese à la célébration du 40e anniversaire d'Automobili Lamborghini. Au total, plus de 180 000 euros ont été dépensés pour la fiabiliser et raffiner son fonctionnement. Son essai a en effet confirmé son grand agrément de conduite issu d'un comportement rigoureux et précis, d'une maniabilité rare à ce niveau de performance et d'une souplesse jamais prise en défaut. Affichant 101 000 km au compteur, elle est accompagnée de sa carte grise française normale et d'un dossier de photos et de factures de restauration. Presented with chassis only in Turin in 1965, the Lamborghini P400 fascinated professionals and car lovers alike with its compactness and central transversal V12-engine architecture, so thoroughly modern that many "conn

Auktionsarchiv: Los-Nr. 141
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1970 LAMBORGHINI P400 MIURA S Châssis n° 4755 Moteur n° 30573 Présentée uniquement en châssis à Turin en 1965, la P400 de Lamborghini captiva les visiteurs, professionnels ou non, par sa compacité et son architecture à moteur V12 central arrière transversal d'une modernité telle que maints " connaisseurs " la virent sur le champ comme l'arme absolue avec laquelle Ferruccio Lamborghini allait pouvoir régler ses supposés comptes avec Enzo Ferrari. La surprise fut d'autant plus grande lorsque Lamborghini affirma et répéta qu'en aucun cas il ne s'agissait d'un châssis destiné à la compétition et qu'une petite série de routières serait produite en raison de la demande. Le pari fut tenu en mars 1966 au Salon de Genève. Habillée par Marcello Gandini sous la signature de Bertone, la nouvelle Miura éleva d'un cran la notion de supercar en passant instantanément du statut de concept car à celui de chef-d'œuvre automobile. Comme il se doit, une telle machine capable d'un tel niveau de performance réclamait quelques développements et mises au point en faveur précisément de sa vocation routière. Des améliorations introduites de 1967 à la fin de 1968 menèrent progressivement à la version P400 S (spinto, poussé) dont les principales spécifications concernaient le moteur (nouvelle loi de distribution), les freins (à disques ventilés sur la S dite série 2), l'intérieur (nouveau style et glaces électriques), les transmissions (nouveaux joints homocinétiques) et les amortisseurs (des Koni plus efficaces). Déjà considérée comme la routière la plus rapide du monde, la Miura S confirma cette réputation. Elle avait aussi le mérite de n'avoir pas pris trop de poids :10 pour cent environ face à un gain de 20 ch en puissance et de 1 m/kg en couple. Cette Miura P400 S sortie d'usine le 9 octobre 1970 avec des freins à disque ventilés fut livrée neuve en Allemagne et immatriculée le 4 novembre. Peinte en Arancio (orange) avec intérieur en cuir noir, elle n'a jamais changé de finition. Elle passa ensuite aux mains d'un amateur français qui la cèda en 2002 à un autre collectionneur français qui décida de la restaurer totalement dans l'intention de l'utiliser couramment. La Miura fut alors reconstruite depuis le châssis, traité par Thiagar près de Bordeaux, et la carrosserie fut confiée aux Ets Lecoq. La mécanique fut refaite par les spécialistes de Lamborghini Automobili à Stuttgart et les culasses furent adaptées à l'utilisation du carburant sans plomb. La sellerie fut superbement refaite comme à l'origine. Les points d'ancrage des suspensions avant furent abaissés pour l'amélioration de la tenue de cap et la réduction de la sensibilité au vent au bénéfice de l'agrément de conduite. L'échappement d'origine fit place à un système en inox fabriqué sur mesures. Des brides isolantes en résine ont été montées entre les carburateurs et la tubulure d'admission pour réduire la transmission de chaleur. Le moteur a été équipé d'un carter d'huile cloisonné et d'un système d'allumage électronique avec convertisseur de tension pour donner une étincelle maximale à tous les régimes. Les réglages du châssis et des suspensions ont été effectués par le spécialiste bien connu Edmond Ciclet. En 2003, cette Miura S a participé à l'usine de Sant'Agata Bolognese à la célébration du 40e anniversaire d'Automobili Lamborghini. Au total, plus de 180 000 euros ont été dépensés pour la fiabiliser et raffiner son fonctionnement. Son essai a en effet confirmé son grand agrément de conduite issu d'un comportement rigoureux et précis, d'une maniabilité rare à ce niveau de performance et d'une souplesse jamais prise en défaut. Affichant 101 000 km au compteur, elle est accompagnée de sa carte grise française normale et d'un dossier de photos et de factures de restauration. Presented with chassis only in Turin in 1965, the Lamborghini P400 fascinated professionals and car lovers alike with its compactness and central transversal V12-engine architecture, so thoroughly modern that many "conn

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