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Auktionsarchiv: Los-Nr. 348

1970 Citroën D Super berline découvrable Chapron

Schätzpreis
90.000 € - 140.000 €
ca. 119.016 $ - 185.137 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 348

1970 Citroën D Super berline découvrable Chapron

Schätzpreis
90.000 € - 140.000 €
ca. 119.016 $ - 185.137 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

1970 Citroën D Super berline découvrable Chapron N° de série : 3850217 - modèle probablement unique transformé par Chapron - Sortant de restauration - Un Torpédo moderne A l'aube des années soixante-dix, la presse quotidienne régionale est florissante. Incontournable, sur le vieux port de Marseille, les pécheurs comme les marins, tous se plongent chaque matin dans les pages à l'encre à peine sèche du Provencal. Ils y trouvent les infos nationales ou internationales, mais aussi toute la vie des Bouches-du-Rhônes, dont notamment les dernières infos sportives. Il est de ce fait tout a fait légitime pour la direction du journal "Le Provencal" de souhaiter se doter d'un véhicule qui permette à la fois de suivre des manifestations sportives et de représenter honorablement le quotidien dans ses déplacements. C'est donc fort logiquement une berline Citroën D Super qui est choisie dans la gamme 1970 du constructeur. Cette finition est retenue car son moteur d'ID20 est réputé fiable, que cette base évite la sophistication technique des DS 21, et que les éventuelles réparations en sont ainsi simplifiées. La voiture est confiée au carrossier levalloisien Henri Chapron. Il connaît donc fort bien cette automobile et n'a aucune difficulté à concevoir une berline à quatre portes, totalement découvrable, mais qui conserve ses renforts latéraux afin de garantir la rigidité de la plateforme. La voiture est peinte de couleur blanche, avec une capote en cuir noir entièrement repliable sur l'arrière du pavillon, lunette comprise. La voiture porte alors le numéro d'immatriculation 121 DY 13. Le propriétaire actuel de l'auto a récolté de nombreux témoignages d'anciens salariés du journal " Le Provençal ". Nous pouvons préciser que cette Citroën DS découvrable a été conduite lors des courses cyclistes par 2 chauffeurs marseillais, Mr Delpéro Armand et Mr Esteve Philippe (décédé) qui se relayaient durant les étapes. A l'arrière se trouvait Mr Tailleu Maurice (décédé en 2006) journaliste sportif spécialisé dans le cyclisme. De mémoire Michel Tailleu, le fils de Maurice Tailleu, qui a participé au coté de son père à des manifestations sportives, se souvient que sur la voiture figurait " Le Provençal " et " Le Soir ". Il se rappelle aussi que se trouvaient sur le pare chocs avant 2 portes fanions afin de fixer des fanions jaunes " Le Provençal ". Mr Delpéro Armand dit avoir été prendre livraison de cette voiture en 1970 au Quai de Javel, quand elle est sortie des Ateliers Chapron à Levallois, et l'a descendue à Marseille en rodage. L'ensemble de ces témoignages affirment également qu'il n'y a eu qu'une seule découvrable pour le Journal " Le Provençal ", ce qui tendrait à dire qu'il n'y aurait eu qu'une seule automobile contrairement à l'historique réalisée en 1992 par l'excellent Olivier de Serres dans lequel il écrit qu'il y en aurait deux. En 1978, la voiture est devenue obsolète pour représenter un quotidien régional qui veut afficher une image de modernité. Elle est acquise par un psychiatre marseillais, le Docteur Dominique Lardennois, qui la trouvant trop marquée dans son coloris blanc, la fait repeindre en noir par un ancien compagnon des ateliers Chapron, qui lui confectionne également une nouvelle capote beige. L'intérieur tissu, quelque peu fatigué par l'usage intensif des journalistes, est remplacé par un intérieur en cuir en finition Pallas. C'est dans cette configuration que les éditions Atlas proposeront en kiosque une miniature au 1/43e dont les côtes furent prises sur cette auto unique. En 1982, notre D Super découvrable Chapron change de main. Rappelez-vous, dans les années soixante-dix, toute la France chante : "Qu'est-ce qu'y fout, qu'est-ce qu'il a, l'a une drôle de caisse, ce gars-là !" Quoi de plus normal donc, que l'auteur de cette chanson décalée, s'offre à son tour "une drôle de caisse". C'est ainsi que la D Super devient la propriété de Pierre Vassiliu qui, fidèle au texte de sa chanson, lui donne de facto "une drôle de gueule"

Auktionsarchiv: Los-Nr. 348
Auktion:
Datum:
03.02.2012
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

1970 Citroën D Super berline découvrable Chapron N° de série : 3850217 - modèle probablement unique transformé par Chapron - Sortant de restauration - Un Torpédo moderne A l'aube des années soixante-dix, la presse quotidienne régionale est florissante. Incontournable, sur le vieux port de Marseille, les pécheurs comme les marins, tous se plongent chaque matin dans les pages à l'encre à peine sèche du Provencal. Ils y trouvent les infos nationales ou internationales, mais aussi toute la vie des Bouches-du-Rhônes, dont notamment les dernières infos sportives. Il est de ce fait tout a fait légitime pour la direction du journal "Le Provencal" de souhaiter se doter d'un véhicule qui permette à la fois de suivre des manifestations sportives et de représenter honorablement le quotidien dans ses déplacements. C'est donc fort logiquement une berline Citroën D Super qui est choisie dans la gamme 1970 du constructeur. Cette finition est retenue car son moteur d'ID20 est réputé fiable, que cette base évite la sophistication technique des DS 21, et que les éventuelles réparations en sont ainsi simplifiées. La voiture est confiée au carrossier levalloisien Henri Chapron. Il connaît donc fort bien cette automobile et n'a aucune difficulté à concevoir une berline à quatre portes, totalement découvrable, mais qui conserve ses renforts latéraux afin de garantir la rigidité de la plateforme. La voiture est peinte de couleur blanche, avec une capote en cuir noir entièrement repliable sur l'arrière du pavillon, lunette comprise. La voiture porte alors le numéro d'immatriculation 121 DY 13. Le propriétaire actuel de l'auto a récolté de nombreux témoignages d'anciens salariés du journal " Le Provençal ". Nous pouvons préciser que cette Citroën DS découvrable a été conduite lors des courses cyclistes par 2 chauffeurs marseillais, Mr Delpéro Armand et Mr Esteve Philippe (décédé) qui se relayaient durant les étapes. A l'arrière se trouvait Mr Tailleu Maurice (décédé en 2006) journaliste sportif spécialisé dans le cyclisme. De mémoire Michel Tailleu, le fils de Maurice Tailleu, qui a participé au coté de son père à des manifestations sportives, se souvient que sur la voiture figurait " Le Provençal " et " Le Soir ". Il se rappelle aussi que se trouvaient sur le pare chocs avant 2 portes fanions afin de fixer des fanions jaunes " Le Provençal ". Mr Delpéro Armand dit avoir été prendre livraison de cette voiture en 1970 au Quai de Javel, quand elle est sortie des Ateliers Chapron à Levallois, et l'a descendue à Marseille en rodage. L'ensemble de ces témoignages affirment également qu'il n'y a eu qu'une seule découvrable pour le Journal " Le Provençal ", ce qui tendrait à dire qu'il n'y aurait eu qu'une seule automobile contrairement à l'historique réalisée en 1992 par l'excellent Olivier de Serres dans lequel il écrit qu'il y en aurait deux. En 1978, la voiture est devenue obsolète pour représenter un quotidien régional qui veut afficher une image de modernité. Elle est acquise par un psychiatre marseillais, le Docteur Dominique Lardennois, qui la trouvant trop marquée dans son coloris blanc, la fait repeindre en noir par un ancien compagnon des ateliers Chapron, qui lui confectionne également une nouvelle capote beige. L'intérieur tissu, quelque peu fatigué par l'usage intensif des journalistes, est remplacé par un intérieur en cuir en finition Pallas. C'est dans cette configuration que les éditions Atlas proposeront en kiosque une miniature au 1/43e dont les côtes furent prises sur cette auto unique. En 1982, notre D Super découvrable Chapron change de main. Rappelez-vous, dans les années soixante-dix, toute la France chante : "Qu'est-ce qu'y fout, qu'est-ce qu'il a, l'a une drôle de caisse, ce gars-là !" Quoi de plus normal donc, que l'auteur de cette chanson décalée, s'offre à son tour "une drôle de caisse". C'est ainsi que la D Super devient la propriété de Pierre Vassiliu qui, fidèle au texte de sa chanson, lui donne de facto "une drôle de gueule"

Auktionsarchiv: Los-Nr. 348
Auktion:
Datum:
03.02.2012
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
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