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Auktionsarchiv: Los-Nr. 158

1968 Lamborghini Miura P400

Schätzpreis
850.000 € - 1.200.000 €
ca. 1.001.018 $ - 1.413.202 $
Zuschlagspreis:
977.440 €
ca. 1.151.100 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 158

1968 Lamborghini Miura P400

Schätzpreis
850.000 € - 1.200.000 €
ca. 1.001.018 $ - 1.413.202 $
Zuschlagspreis:
977.440 €
ca. 1.151.100 $
Beschreibung:

1968 Lamborghini Miura P400 Titre de circulation français Châssis n° 3333 Moteur n° 1666 Production n°136 - 4 GT italiennes d'un amateur bourguignon - Historique documenté - Dans la même famille depuis 2005 - Moteur et couleur d'origine - Superbe état - Livrée neuve au Garage Véhicule Paris Monceau " C'est peut-être imprudent et ça va demander des sacrifices pendant quelques années, mais ça en vaudra la peine." C'est avec ces mots que le dernier propriétaire de cette Lamborghini Miura a annoncé son achat à son fils, en 2005, à la suite d'une annonce parue dans LVA. Un rêve : pour cet Italien d'origine modeste arrivé en France à l'âge de 18 ans, c'était bien à cela que correspondait la Miura, première supercar du monde, summum à son époque en matière de technique et de performances. Aujourd'hui c'est son fils qui se résout à vendre la voiture, car elle n'est pas suffisamment utilisée et, soigneusement restaurée, il craint de la sortir. Son père n'est que le sixième propriétaire de ce superbe bolide blanc, vendu neuf le 13 mars 1968 à M. Jack R., chemisier parisien demeurant avenue Victor Hugo dans les beaux quartiers de la capitale. Pour effectuer cette acquisition, Jack R. s'était séparé début janvier de l'Aston Martin DB5 qu'il avait achetée au garage Mirabeau. Pour prendre livraison de la Lamborghini, c'est chez Véhicule Paris Monceau qu'il se rend, où le directeur M. Lamy lui confie les clés : c'est lui-même qui a passé personnellement commande à l'usine de la voiture de Jack R. Après l'avoir immatriculée 8 US 75, celui-ci parcourt en six mois quelques 8 000 km, principalement pour se rendre dans sa boutique de St-Tropez, par la Nationale 7, à une époque où l'absence de limitation de vitesse lui permettait de "faire" des moyennes impressionnantes, dont un Paris-St-Tropez porte à porte en six heures... Mais à la fin de l'année 1968, un publireportage du magazine Virage précise que, Jack R. ayant mis fin à ses jours, la belle Miura a rejoint le garage Stand 14 du célèbre marchand Pierre Landereau : près de Montlhéry, celui-ci est alors en train de développer son activité de vente de voitures de sport haut de gamme auprès d'une clientèle de pilotes et de stars. Il cède la voiture le 18 octobre 1968 à un gentleman parisien, qui la vend à son tour début 1969 à Paul Bouvot qui immatricule la voiture au nom de son épouse Arlette. Paul Bouvot, styliste chez Peugeot et peintre bénéficiant d'une bonne cote, n'hésite alors pas à garer sa berlinette sportive parmi les plus paisibles Peugeot, sur le parking de l'entreprise. D'étonnantes photos d'époque existent de cette période : on y voit notamment le fils de Paul Bouvot, alors au service militaire, en train d'essayer la voiture, son père étant venu le chercher à la caserne en Miura ! Sur d'autres images, Paul Bouvot travaille sur la mécanique lors d'un évènement à Montlhéry. Il faut rappeler que Paul Bouvot avait un gout très sûr et qu'il a notamment possédé la Ferrari 250 SWB California 2935 GT d'Alain Delon. En novembre 1969, Paul Bouvot cède la voiture à un propriétaire parisien qui va la conserver presque 20 ans en ne l'utilisant que parcimonieusement jusqu'en septembre 1988 où elle est achetée au nom d'un garage à Serre-Castet, dans le Sud-Ouest près de Pau. Pour la première fois, la Miura change d'immatriculation, pour 3771 TA 64. Elle reste à Serre-Castet dans son état d'origine et pratiquement sans rouler jusqu'en 2005, date de l'achat par le père de l'actuel propriétaire, basé en Bourgogne. La boucle est bouclée... A cette époque, la voiture est en état d'origine mais fatiguée, comme le montre une photo dans le dossier, si bien qu'elle est envoyée en Italie pour y être remise en état par des spécialistes bien connus de la région de Vénétie Julienne (comme le carrossier Zilio de Pordenone), terre natale du propriétaire. Elle est entièrement restaurée en carrosserie, peinture et mécanique. Des photos et des factures témoignent de l'importance des travaux. Le résultat est d'une

Auktionsarchiv: Los-Nr. 158
Auktion:
Datum:
19.07.2021
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

1968 Lamborghini Miura P400 Titre de circulation français Châssis n° 3333 Moteur n° 1666 Production n°136 - 4 GT italiennes d'un amateur bourguignon - Historique documenté - Dans la même famille depuis 2005 - Moteur et couleur d'origine - Superbe état - Livrée neuve au Garage Véhicule Paris Monceau " C'est peut-être imprudent et ça va demander des sacrifices pendant quelques années, mais ça en vaudra la peine." C'est avec ces mots que le dernier propriétaire de cette Lamborghini Miura a annoncé son achat à son fils, en 2005, à la suite d'une annonce parue dans LVA. Un rêve : pour cet Italien d'origine modeste arrivé en France à l'âge de 18 ans, c'était bien à cela que correspondait la Miura, première supercar du monde, summum à son époque en matière de technique et de performances. Aujourd'hui c'est son fils qui se résout à vendre la voiture, car elle n'est pas suffisamment utilisée et, soigneusement restaurée, il craint de la sortir. Son père n'est que le sixième propriétaire de ce superbe bolide blanc, vendu neuf le 13 mars 1968 à M. Jack R., chemisier parisien demeurant avenue Victor Hugo dans les beaux quartiers de la capitale. Pour effectuer cette acquisition, Jack R. s'était séparé début janvier de l'Aston Martin DB5 qu'il avait achetée au garage Mirabeau. Pour prendre livraison de la Lamborghini, c'est chez Véhicule Paris Monceau qu'il se rend, où le directeur M. Lamy lui confie les clés : c'est lui-même qui a passé personnellement commande à l'usine de la voiture de Jack R. Après l'avoir immatriculée 8 US 75, celui-ci parcourt en six mois quelques 8 000 km, principalement pour se rendre dans sa boutique de St-Tropez, par la Nationale 7, à une époque où l'absence de limitation de vitesse lui permettait de "faire" des moyennes impressionnantes, dont un Paris-St-Tropez porte à porte en six heures... Mais à la fin de l'année 1968, un publireportage du magazine Virage précise que, Jack R. ayant mis fin à ses jours, la belle Miura a rejoint le garage Stand 14 du célèbre marchand Pierre Landereau : près de Montlhéry, celui-ci est alors en train de développer son activité de vente de voitures de sport haut de gamme auprès d'une clientèle de pilotes et de stars. Il cède la voiture le 18 octobre 1968 à un gentleman parisien, qui la vend à son tour début 1969 à Paul Bouvot qui immatricule la voiture au nom de son épouse Arlette. Paul Bouvot, styliste chez Peugeot et peintre bénéficiant d'une bonne cote, n'hésite alors pas à garer sa berlinette sportive parmi les plus paisibles Peugeot, sur le parking de l'entreprise. D'étonnantes photos d'époque existent de cette période : on y voit notamment le fils de Paul Bouvot, alors au service militaire, en train d'essayer la voiture, son père étant venu le chercher à la caserne en Miura ! Sur d'autres images, Paul Bouvot travaille sur la mécanique lors d'un évènement à Montlhéry. Il faut rappeler que Paul Bouvot avait un gout très sûr et qu'il a notamment possédé la Ferrari 250 SWB California 2935 GT d'Alain Delon. En novembre 1969, Paul Bouvot cède la voiture à un propriétaire parisien qui va la conserver presque 20 ans en ne l'utilisant que parcimonieusement jusqu'en septembre 1988 où elle est achetée au nom d'un garage à Serre-Castet, dans le Sud-Ouest près de Pau. Pour la première fois, la Miura change d'immatriculation, pour 3771 TA 64. Elle reste à Serre-Castet dans son état d'origine et pratiquement sans rouler jusqu'en 2005, date de l'achat par le père de l'actuel propriétaire, basé en Bourgogne. La boucle est bouclée... A cette époque, la voiture est en état d'origine mais fatiguée, comme le montre une photo dans le dossier, si bien qu'elle est envoyée en Italie pour y être remise en état par des spécialistes bien connus de la région de Vénétie Julienne (comme le carrossier Zilio de Pordenone), terre natale du propriétaire. Elle est entièrement restaurée en carrosserie, peinture et mécanique. Des photos et des factures témoignent de l'importance des travaux. Le résultat est d'une

Auktionsarchiv: Los-Nr. 158
Auktion:
Datum:
19.07.2021
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