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Auktionsarchiv: Los-Nr. 137

1966 FERRARI 275 GTC

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
1.540.164 €
ca. 1.892.622 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 137

1966 FERRARI 275 GTC

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0 €
Zuschlagspreis:
1.540.164 €
ca. 1.892.622 $
Beschreibung:

1966 FERRARI 275 GTC Titre de circulation anglais Châssis n° 275GTC * 08457 Moteur n° 8457 - Une des trois 275 GTC construite, historique suivi - Victorieuse de sa catégorie aux 1000 Km du Nürburgring 1966 - Restauration sans compter - Prête à courir (papiers FIA) En 1960, la cause était entendue. Le laboratoire, c'est-à-dire la Formule 1, avait démontré en compétition l'efficacité du moteur central arrière dans l'exploitation optimale des grandes puissances. Après bien des hésitations, Enzo Ferrari s'y rallia d'abord pour ses monoplaces, puis pour ses prototypes sport en 1961. Pour les types routiers il n'en était pas encore question malgré la pression de la concurrence. En compétition catégorie GT, les sublimes GTO étaient les descendantes des glorieuses 250 au moteur Colombo sans cesse raffiné dont le brio faisait oublier ses 15 ans d'âge et un châssis pour le moins traditionnel. Puis survint la Jaguar Type E … Enfin en 1964, la nouvelle berlinette de route de Maranello, la 275 GTB, accompagnée de sa version décapotable, la GTS, introduisit au Salon de Paris et sous une spectaculaire livrée jaune d'or quelques innovations bienvenues dont les moindres n'étaient pas, outre de nouvelles roues en alliage léger, les quatre roues indépendantes et la boîte-pont à cinq rapports synchronisés. Le moteur était toujours le bloc Colombo V12 à 60 degrés porté à près de 3,3 litres, du type " simple arbre ", bien développé en fonction des enseignements recueillis en course avec les 250 LM et 275 P à moteur arrière. Alimenté par trois carburateurs Weber double corps, il développait en toute sécurité 280 ch à 7 600 tr/min tout en restant assez souple pour la route. Le report de la boîte sur l'essieu arrière avait permis d'obtenir une meilleure répartition des masses et une meilleure efficacité du train moteur à défaut d'une prépondérance du poids. Toutefois, les suspensions indépendantes amélioraient nettement la motricité en limitant les pertes d'adhérence. Avec une direction précise et peu démultipliée, la 275 GTB était une voiture de pilote qui exigeait concentration et anticipation (elle dépassait 240 km/h) et réagissait instantanément à toutes les sollicitations. Strict coupé deux places au coffre symbolique sur 2,40 m d'empattement, d'une esthétique qui annonçait la couleur - lignes fuyantes et viriles, plus tendues que celles des 250 GT antérieures, nez plongeant, projecteurs carénés, ceinture de caisse haute et pavillon surbaissé, custodes aveugles, ses détails stylistiques empruntaient beaucoup à la GTO, voiture d'ingénieurs. La 275 GTB fabriquée par Carrozzeria Scaglietti fut la dernière création de Pininfarina supervisée par Pinin lui-même et, si elle a pu paraître austère en son temps, son classicisme, son élégance sévère et sa " réponse " dynamique ont vite fait taire les critiques, d'autant plus qu'aux mains de gentlemen drivers qualifiés et parfois même avec peu de préparation, elle s'alignera avec succès en compétition. Pour être plus compétitif justement, Ferrari lancera la 275 GTB/C au printemps 1966 avec une carrosserie aluminium toujours fabriquée par Scaglietti. Mais cette dernière ne sera jamais engagée officiellement et courrait dans la catégorie des Prototipo comme le montre le " P " apposé sur la carrosserie. Pourtant, certains clients désiraient participer aux courses tout en étant compétitif dans leur classe, avec une 275 plus poussée et pointue. C'est ainsi que trois modèles ont été construits en acier avec des spécifications particulières dont des renforcements de châssis et des arbres à cames travaillés. Les historiens restent interrogatifs sur l'origine de ces trois modèles, dont le châssis fut frappé *275 GTC*, contrairement à toutes les autres frappées *275 GTB*. La Ferrari 275 que nous présentons cache donc bien son jeu : sous une robe classique, il s'agit en fait d'une de ces trois versions estampillée "275 GTC", le C étant là pour "Competizione". A ce titre, elle bénéficie notamment d'un moteur particulier

Auktionsarchiv: Los-Nr. 137
Auktion:
Datum:
07.07.2012
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

1966 FERRARI 275 GTC Titre de circulation anglais Châssis n° 275GTC * 08457 Moteur n° 8457 - Une des trois 275 GTC construite, historique suivi - Victorieuse de sa catégorie aux 1000 Km du Nürburgring 1966 - Restauration sans compter - Prête à courir (papiers FIA) En 1960, la cause était entendue. Le laboratoire, c'est-à-dire la Formule 1, avait démontré en compétition l'efficacité du moteur central arrière dans l'exploitation optimale des grandes puissances. Après bien des hésitations, Enzo Ferrari s'y rallia d'abord pour ses monoplaces, puis pour ses prototypes sport en 1961. Pour les types routiers il n'en était pas encore question malgré la pression de la concurrence. En compétition catégorie GT, les sublimes GTO étaient les descendantes des glorieuses 250 au moteur Colombo sans cesse raffiné dont le brio faisait oublier ses 15 ans d'âge et un châssis pour le moins traditionnel. Puis survint la Jaguar Type E … Enfin en 1964, la nouvelle berlinette de route de Maranello, la 275 GTB, accompagnée de sa version décapotable, la GTS, introduisit au Salon de Paris et sous une spectaculaire livrée jaune d'or quelques innovations bienvenues dont les moindres n'étaient pas, outre de nouvelles roues en alliage léger, les quatre roues indépendantes et la boîte-pont à cinq rapports synchronisés. Le moteur était toujours le bloc Colombo V12 à 60 degrés porté à près de 3,3 litres, du type " simple arbre ", bien développé en fonction des enseignements recueillis en course avec les 250 LM et 275 P à moteur arrière. Alimenté par trois carburateurs Weber double corps, il développait en toute sécurité 280 ch à 7 600 tr/min tout en restant assez souple pour la route. Le report de la boîte sur l'essieu arrière avait permis d'obtenir une meilleure répartition des masses et une meilleure efficacité du train moteur à défaut d'une prépondérance du poids. Toutefois, les suspensions indépendantes amélioraient nettement la motricité en limitant les pertes d'adhérence. Avec une direction précise et peu démultipliée, la 275 GTB était une voiture de pilote qui exigeait concentration et anticipation (elle dépassait 240 km/h) et réagissait instantanément à toutes les sollicitations. Strict coupé deux places au coffre symbolique sur 2,40 m d'empattement, d'une esthétique qui annonçait la couleur - lignes fuyantes et viriles, plus tendues que celles des 250 GT antérieures, nez plongeant, projecteurs carénés, ceinture de caisse haute et pavillon surbaissé, custodes aveugles, ses détails stylistiques empruntaient beaucoup à la GTO, voiture d'ingénieurs. La 275 GTB fabriquée par Carrozzeria Scaglietti fut la dernière création de Pininfarina supervisée par Pinin lui-même et, si elle a pu paraître austère en son temps, son classicisme, son élégance sévère et sa " réponse " dynamique ont vite fait taire les critiques, d'autant plus qu'aux mains de gentlemen drivers qualifiés et parfois même avec peu de préparation, elle s'alignera avec succès en compétition. Pour être plus compétitif justement, Ferrari lancera la 275 GTB/C au printemps 1966 avec une carrosserie aluminium toujours fabriquée par Scaglietti. Mais cette dernière ne sera jamais engagée officiellement et courrait dans la catégorie des Prototipo comme le montre le " P " apposé sur la carrosserie. Pourtant, certains clients désiraient participer aux courses tout en étant compétitif dans leur classe, avec une 275 plus poussée et pointue. C'est ainsi que trois modèles ont été construits en acier avec des spécifications particulières dont des renforcements de châssis et des arbres à cames travaillés. Les historiens restent interrogatifs sur l'origine de ces trois modèles, dont le châssis fut frappé *275 GTC*, contrairement à toutes les autres frappées *275 GTB*. La Ferrari 275 que nous présentons cache donc bien son jeu : sous une robe classique, il s'agit en fait d'une de ces trois versions estampillée "275 GTC", le C étant là pour "Competizione". A ce titre, elle bénéficie notamment d'un moteur particulier

Auktionsarchiv: Los-Nr. 137
Auktion:
Datum:
07.07.2012
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
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+33 (0)1 42992020
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