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Auktionsarchiv: Los-Nr. 37

1965 Ferrari 275 GTB

Schätzpreis
1.900.000 € - 2.300.000 €
ca. 2.130.235 $ - 2.578.706 $
Zuschlagspreis:
1.930.800 €
ca. 2.164.768 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 37

1965 Ferrari 275 GTB

Schätzpreis
1.900.000 € - 2.300.000 €
ca. 2.130.235 $ - 2.578.706 $
Zuschlagspreis:
1.930.800 €
ca. 2.164.768 $
Beschreibung:

1965 Ferrari 275 GTB Carte grise française Châssis n° 7555 Moteur n° 7555 - Certifiée par Ferrari Classiche - Livrée neuve à Paris par la Franco Britannic - Restauration totale par l'Autofficina Carlo Bonini, état exceptionnel - Provenant de la collection Jean-Pierre Slavic En 1960, la cause était entendue. Le laboratoire, c'est-à-dire la Formule 1, avait démontré en compétition l'efficacité du moteur central arrière dans l'exploitation optimale des grandes puissances. Après bien des hésitations, Enzo Ferrari s'y rallia d'abord pour ses monoplaces, puis pour ses prototypes sport en 1961. Pour les types routiers il n'en était pas encore question malgré la pression de la concurrence. En compétition catégorie GT, les sublimes GTO étaient les descendantes des glorieuses 250 au moteur Colombo sans cesse raffiné dont le brio faisait oublier ses 15 ans d'âge et un châssis pour le moins traditionnel. Puis survint la Jaguar Type E. Enfin en 1964, la nouvelle berlinette de route de Maranello, la 275 GTB, accompagnée de sa version décapotable, la GTS, introduisit au salon de Paris et sous une spectaculaire livrée jaune d'or quelques innovations bienvenues dont les moindres n'étaient pas, outre de nouvelles roues en alliage léger, les quatre roues indépendantes et la boîte-pont à cinq rapports synchronisés. Le moteur était toujours le bloc Colombo V12 à 60 degrés porté à près de 3,3 litres, du type " simple arbre ", bien développé en fonction des enseignements recueillis en course avec les 250 LM et 275 P à moteur arrière. Alimenté par trois carburateurs Weber double corps, il développait en toute sécurité 280 ch à 7 600 tr/min tout en restant assez souple pour la route. Le report de la boîte sur l'essieu arrière avait permis d'obtenir une meilleure répartition des masses et une meilleure efficacité du train moteur à défaut d'une prépondérance du poids. Toutefois, les suspensions indépendantes amélioraient nettement la motricité en limitant les pertes d'adhérence. Avec une direction précise et peu démultipliée, la 275 GTB était une voiture de pilote qui exigeait concentration et anticipation (elle dépassait 240 km/h) et réagissait instantanément à toutes les sollicitations. Strict coupé deux places au coffre symbolique sur 2,40 m d'empattement, d'une esthétique qui annonçait la couleur - lignes fuyantes et viriles, plus tendues que celles des 250 GT antérieures, nez plongeant, projecteurs carénés, ceinture de caisse haute et pavillon surbaissé, custodes aveugles, ses détails stylistiques empruntaient beaucoup à la GTO, voiture d'ingénieurs. La 275 GTB fabriquée par Carrozzeria Scaglietti fut la dernière création de Pininfarina supervisée par Pinin lui-même et, si elle a pu paraître austère en son temps, son classicisme, son élégance sévère et sa " réponse " dynamique ont vite fait taire les critiques, d'autant plus qu'aux mains de gentlemen drivers qualifiés et parfois même avec peu de préparation, elle s'alignera avec succès en compétition. Cette Ferrari 275, #7555, est exceptionnelle à plus d'un titre : - Son historique : elle fut livrée neuve en France et y est restée immatriculée jusqu'à l'achat par son propriétaire actuel. Elle fut également la propriété de Paul Bouvert, directeur de style chez Peugeot. - Sa provenance : elle fait partie de la Collection de Jean-Pierre Slavic, dont on ne compte plus le nombre de Ferrari exposées dans son musée privé - Son état : Jean-Pierre Slavic confia sa 275 à l'Autofficina Carlo Bonini à côté de Modène pour une restauration totale, mécanique, intérieur et carrosserie. - Son authenticité : elle est livrée avec sa certification Ferrari Classiche qui approuve tous les numéros comme étant originaux et correspondant à sa sortie d'usine. La Ferrari 275 #7555 sort de l'usine de Maranello en juillet 1965. Elle est livrée à l'importateur français, Franco-Britannic, à Levallois-Perret pour être vendue le 16 août 1965 à son premier propriétaire, Robert Cuny, personnalité vosgienne qui a fait fortune dans la

Auktionsarchiv: Los-Nr. 37
Auktion:
Datum:
17.06.2019
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

1965 Ferrari 275 GTB Carte grise française Châssis n° 7555 Moteur n° 7555 - Certifiée par Ferrari Classiche - Livrée neuve à Paris par la Franco Britannic - Restauration totale par l'Autofficina Carlo Bonini, état exceptionnel - Provenant de la collection Jean-Pierre Slavic En 1960, la cause était entendue. Le laboratoire, c'est-à-dire la Formule 1, avait démontré en compétition l'efficacité du moteur central arrière dans l'exploitation optimale des grandes puissances. Après bien des hésitations, Enzo Ferrari s'y rallia d'abord pour ses monoplaces, puis pour ses prototypes sport en 1961. Pour les types routiers il n'en était pas encore question malgré la pression de la concurrence. En compétition catégorie GT, les sublimes GTO étaient les descendantes des glorieuses 250 au moteur Colombo sans cesse raffiné dont le brio faisait oublier ses 15 ans d'âge et un châssis pour le moins traditionnel. Puis survint la Jaguar Type E. Enfin en 1964, la nouvelle berlinette de route de Maranello, la 275 GTB, accompagnée de sa version décapotable, la GTS, introduisit au salon de Paris et sous une spectaculaire livrée jaune d'or quelques innovations bienvenues dont les moindres n'étaient pas, outre de nouvelles roues en alliage léger, les quatre roues indépendantes et la boîte-pont à cinq rapports synchronisés. Le moteur était toujours le bloc Colombo V12 à 60 degrés porté à près de 3,3 litres, du type " simple arbre ", bien développé en fonction des enseignements recueillis en course avec les 250 LM et 275 P à moteur arrière. Alimenté par trois carburateurs Weber double corps, il développait en toute sécurité 280 ch à 7 600 tr/min tout en restant assez souple pour la route. Le report de la boîte sur l'essieu arrière avait permis d'obtenir une meilleure répartition des masses et une meilleure efficacité du train moteur à défaut d'une prépondérance du poids. Toutefois, les suspensions indépendantes amélioraient nettement la motricité en limitant les pertes d'adhérence. Avec une direction précise et peu démultipliée, la 275 GTB était une voiture de pilote qui exigeait concentration et anticipation (elle dépassait 240 km/h) et réagissait instantanément à toutes les sollicitations. Strict coupé deux places au coffre symbolique sur 2,40 m d'empattement, d'une esthétique qui annonçait la couleur - lignes fuyantes et viriles, plus tendues que celles des 250 GT antérieures, nez plongeant, projecteurs carénés, ceinture de caisse haute et pavillon surbaissé, custodes aveugles, ses détails stylistiques empruntaient beaucoup à la GTO, voiture d'ingénieurs. La 275 GTB fabriquée par Carrozzeria Scaglietti fut la dernière création de Pininfarina supervisée par Pinin lui-même et, si elle a pu paraître austère en son temps, son classicisme, son élégance sévère et sa " réponse " dynamique ont vite fait taire les critiques, d'autant plus qu'aux mains de gentlemen drivers qualifiés et parfois même avec peu de préparation, elle s'alignera avec succès en compétition. Cette Ferrari 275, #7555, est exceptionnelle à plus d'un titre : - Son historique : elle fut livrée neuve en France et y est restée immatriculée jusqu'à l'achat par son propriétaire actuel. Elle fut également la propriété de Paul Bouvert, directeur de style chez Peugeot. - Sa provenance : elle fait partie de la Collection de Jean-Pierre Slavic, dont on ne compte plus le nombre de Ferrari exposées dans son musée privé - Son état : Jean-Pierre Slavic confia sa 275 à l'Autofficina Carlo Bonini à côté de Modène pour une restauration totale, mécanique, intérieur et carrosserie. - Son authenticité : elle est livrée avec sa certification Ferrari Classiche qui approuve tous les numéros comme étant originaux et correspondant à sa sortie d'usine. La Ferrari 275 #7555 sort de l'usine de Maranello en juillet 1965. Elle est livrée à l'importateur français, Franco-Britannic, à Levallois-Perret pour être vendue le 16 août 1965 à son premier propriétaire, Robert Cuny, personnalité vosgienne qui a fait fortune dans la

Auktionsarchiv: Los-Nr. 37
Auktion:
Datum:
17.06.2019
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
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