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Auktionsarchiv: Los-Nr. 230

1965 FERRARI 275 GTB/2

Schätzpreis
620.000 € - 720.000 €
ca. 846.234 $ - 982.724 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 230

1965 FERRARI 275 GTB/2

Schätzpreis
620.000 € - 720.000 €
ca. 846.234 $ - 982.724 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

1965 FERRARI 275 GTB/2 Châssis n° 06653 Moteur type 213 n° 080/64 En 1960, la cause était entendue. Le laboratoire, c'est-à-dire la Formule 1, avait démontré en compétition l'efficacité du moteur central arrière dans l'exploitation optimale des grandes puissances. Après bien des hésitations, Enzo Ferrari s'y rallia d'abord pour ses monoplaces, puis pour ses prototypes sport en 1961. Pour les types routiers il n'en était pas encore question malgré la pression de la concurrence. En compétition catégorie GT, les sublimes GTO étaient les descendantes des glorieuses 250 au moteur Colombo sans cesse raffiné dont le brio faisait oublier ses 15 ans d'âge et un châssis pour le moins traditionnel. Puis survint la Jaguar Type E … Enfin en 1964, la nouvelle berlinette de route de Maranello, la 275 GTB, accompagnée de sa version décapotable, la GTS, introduisit au salon de Paris et sous une spectaculaire livrée jaune d'or quelques innovations bienvenues dont les moindres n'étaient pas, outre de nouvelles roues en alliage léger, les quatre roues indépendantes et la boîte-pont à cinq rapports synchronisés. Le moteur était toujours le bloc Colombo V12 à 60 degrés porté à près de 3,3 litres, du type " simple arbre ", bien développé en fonction des enseignements recueillis en course avec les 250 LM et 275 P à moteur arrière. Alimenté par trois carburateurs Weber double corps, il développait en toute sécurité 280 ch à 7 600 tr/min tout en restant assez souple pour la route. Le report de la boîte sur l'essieu arrière avait permis d'obtenir une meilleure répartition des masses et une meilleure efficacité du train moteur à défaut d'une prépondérance du poids. Toutefois, les suspensions indépendantes amélioraient nettement la motricité en limitant les pertes d'adhérence. Avec une direction précise et peu démultipliée, la 275 GTB était une voiture de pilote qui exigeait concentration et anticipation (elle dépassait 240 km/h) et réagissait instantanément à toutes les sollicitations. Strict coupé deux places au coffre symbolique sur 2,40 m d'empattement, d'une esthétique qui annonçait la couleur - lignes fuyantes et viriles, plus tendues que celles des 250 GT antérieures, nez plongeant, projecteurs carénés, ceinture de caisse haute et pavillon surbaissé, custodes aveugles, ses détails stylistiques empruntaient beaucoup à la GTO, voiture d'ingénieurs. La 275 GTB fabriquée par Carrozzeria Scaglietti fut la dernière création de Pininfarina supervisée par Pinin lui-même et, si elle a pu paraître austère en son temps, son classicisme, son élégance sévère et sa " réponse " dynamique ont vite fait taire les critiques, d'autant plus qu'aux mains de gentlemen drivers qualifiés et parfois même avec peu de préparation, elle s'alignera avec succès en compétition. Une 275 GTB série 2 apparaîtra en 1965 avant une troisième version caractérisée par un nez allongé plus plongeant en attendant la 275 GTB/4 dotée du premier V12 quatre arbres " de route " de Ferrari. La voiture proposée ici est une 275 GTB première série à caisse en acier, nez court et conduite à gauche, équipée du moteur V12 simple arbre type 213 alimenté par trois carburateurs Weber double corps 40 DCZ. Elle fut livrée neuve, peinte en noir avec intérieur bleu, le 18 mai 1965 et vendue le 20 à une société milanaise que le propriétaire, gentleman driver et ancien président de l'écurie milanaise Sant'Ambroeus, engagea sous le n° 120 au VIIe Mobil Economy Run à Monza dès le 11 juin (troisième de sa catégorie). La Ferrari eut ensuite plusieurs propriétaires italiens, tous parfaitement identifiés et, avec seulement 10 226 km au compteur, elle fut révisée en mars 1971 à Modène par l'Assistance Clients de la marque. En 1972, elle fut exportée aux Etats-Unis où elle eut plusieurs propriétaires, professionnels et particuliers (liste figurant au dossier) avant d'être totalement restaurée en 1989 par Blake Middleton de Portland, dans l'Oregon puis vendue en reprise à Walnut Creek Ferrari en Californie qui la mit e

Auktionsarchiv: Los-Nr. 230
Auktion:
Datum:
04.02.2011
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

1965 FERRARI 275 GTB/2 Châssis n° 06653 Moteur type 213 n° 080/64 En 1960, la cause était entendue. Le laboratoire, c'est-à-dire la Formule 1, avait démontré en compétition l'efficacité du moteur central arrière dans l'exploitation optimale des grandes puissances. Après bien des hésitations, Enzo Ferrari s'y rallia d'abord pour ses monoplaces, puis pour ses prototypes sport en 1961. Pour les types routiers il n'en était pas encore question malgré la pression de la concurrence. En compétition catégorie GT, les sublimes GTO étaient les descendantes des glorieuses 250 au moteur Colombo sans cesse raffiné dont le brio faisait oublier ses 15 ans d'âge et un châssis pour le moins traditionnel. Puis survint la Jaguar Type E … Enfin en 1964, la nouvelle berlinette de route de Maranello, la 275 GTB, accompagnée de sa version décapotable, la GTS, introduisit au salon de Paris et sous une spectaculaire livrée jaune d'or quelques innovations bienvenues dont les moindres n'étaient pas, outre de nouvelles roues en alliage léger, les quatre roues indépendantes et la boîte-pont à cinq rapports synchronisés. Le moteur était toujours le bloc Colombo V12 à 60 degrés porté à près de 3,3 litres, du type " simple arbre ", bien développé en fonction des enseignements recueillis en course avec les 250 LM et 275 P à moteur arrière. Alimenté par trois carburateurs Weber double corps, il développait en toute sécurité 280 ch à 7 600 tr/min tout en restant assez souple pour la route. Le report de la boîte sur l'essieu arrière avait permis d'obtenir une meilleure répartition des masses et une meilleure efficacité du train moteur à défaut d'une prépondérance du poids. Toutefois, les suspensions indépendantes amélioraient nettement la motricité en limitant les pertes d'adhérence. Avec une direction précise et peu démultipliée, la 275 GTB était une voiture de pilote qui exigeait concentration et anticipation (elle dépassait 240 km/h) et réagissait instantanément à toutes les sollicitations. Strict coupé deux places au coffre symbolique sur 2,40 m d'empattement, d'une esthétique qui annonçait la couleur - lignes fuyantes et viriles, plus tendues que celles des 250 GT antérieures, nez plongeant, projecteurs carénés, ceinture de caisse haute et pavillon surbaissé, custodes aveugles, ses détails stylistiques empruntaient beaucoup à la GTO, voiture d'ingénieurs. La 275 GTB fabriquée par Carrozzeria Scaglietti fut la dernière création de Pininfarina supervisée par Pinin lui-même et, si elle a pu paraître austère en son temps, son classicisme, son élégance sévère et sa " réponse " dynamique ont vite fait taire les critiques, d'autant plus qu'aux mains de gentlemen drivers qualifiés et parfois même avec peu de préparation, elle s'alignera avec succès en compétition. Une 275 GTB série 2 apparaîtra en 1965 avant une troisième version caractérisée par un nez allongé plus plongeant en attendant la 275 GTB/4 dotée du premier V12 quatre arbres " de route " de Ferrari. La voiture proposée ici est une 275 GTB première série à caisse en acier, nez court et conduite à gauche, équipée du moteur V12 simple arbre type 213 alimenté par trois carburateurs Weber double corps 40 DCZ. Elle fut livrée neuve, peinte en noir avec intérieur bleu, le 18 mai 1965 et vendue le 20 à une société milanaise que le propriétaire, gentleman driver et ancien président de l'écurie milanaise Sant'Ambroeus, engagea sous le n° 120 au VIIe Mobil Economy Run à Monza dès le 11 juin (troisième de sa catégorie). La Ferrari eut ensuite plusieurs propriétaires italiens, tous parfaitement identifiés et, avec seulement 10 226 km au compteur, elle fut révisée en mars 1971 à Modène par l'Assistance Clients de la marque. En 1972, elle fut exportée aux Etats-Unis où elle eut plusieurs propriétaires, professionnels et particuliers (liste figurant au dossier) avant d'être totalement restaurée en 1989 par Blake Middleton de Portland, dans l'Oregon puis vendue en reprise à Walnut Creek Ferrari en Californie qui la mit e

Auktionsarchiv: Los-Nr. 230
Auktion:
Datum:
04.02.2011
Auktionshaus:
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Frankreich
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