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Auktionsarchiv: Los-Nr. 153

1964 MASERATI 5000 GT COUPE ALLEMANO

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
255.282 €
ca. 325.929 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 153

1964 MASERATI 5000 GT COUPE ALLEMANO

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Beschreibung:

1964 MASERATI 5000 GT COUPE ALLEMANO N° de série : AM 103 # 058 Moteur : 8 cylindres en V à 90° en aluminium, numéro # 058 Période de production : 1959/1964 En 1954, le championnat du monde des marques se courait avec des voitures de sport bi-place et avait un retentissement au moins égal à celui des pilotes. Les barquettes de sport de ces années cinquante étaient ce que l'on faisait de plus beau dans le domaine de l'automobile. Mercedes, Jaguar, Aston Martin, Ferrari et Maserati, pour ne parler que des plus grands, se disputaient le titre. En 1954 donc, Maserati confia à Giulio Alfieri la maîtrise d'œuvre d'une voiture lui permettant de viser le titre des constructeurs. Un châssis fut mis en chantier et l'ingénieur Guido Taddeucci étudia un moteur V8 double arbre, bloc et culasse en alliage léger de 4.5 L de cylindrée. Les arbres à cames étaient entraînés par une cascade de pignons, quatre carburateurs double corps Weber 45 IDM dans le centre du V assuraient l'alimentation cependant que l'allumage comportait deux magnétos et seize bougies. La puissance espérée était de 400 CV. Le projet prit du retard en 1955, l'accident de Levegh sur Mercedes au Mans n'incitant pas à l'euphorie. Le moteur était cependant prêt en juin 1956 et fut monté dans le châssis de la 350 S de Moss aux Mille Miles 1956. Stirling Moss et Denis Jenkinson étaient sortis de la route peu avant Rome alors qu'ils étaient cinquièmes, leur numéro de course étant 554. Ce châssis en gros tubes d'acier de section ovale surmonté d'une superstructure de tubes d'acier ronds de petit diamètre dérivait directement du 300 S avec son pont arrière De Dion. La suspension avant était à roues indépendantes avec des triangles superposés, des amortisseurs télescopiques et des ressorts hélicoïdaux, alors qu'à l'arrière le pont De Dion était soutenu par des ressorts à lames semi-elliptiques. Le 7 août, la voiture participa au Grand Prix de Suède et montra ses faiblesses et ses qualités. Très rapide, la 450 S était fragile du côté transmission dont le spécialiste Colotti avait eu la maîtrise d'œuvre. Après le Grand Prix de Suède, on installa sur la voiture des freins de grand diamètre (tambours de 400 mm à l'avant et 300 mm à l'arrière) et une nouvelle carrosserie fut réalisée à la main chez Fantuzzi. Ainsi, pour 1957, la 450 S suscita chez Maserati de légitimes espoirs pour le championnat. Mercedes s'était retiré depuis deux ans, l'adversaire restait Ferrari avec ses sublimes 315 S et 335 S qui furent les plus belles Ferrari ouvertes de tous les temps. La saison démarra à Buenos Aires. La 450 S pilotée par Fangio et Moss s'envola, mais cassa sa transmission au cinquante-huitième tour. Aux 12 heures de Sebring, Behra et Fangio sur la 450 S, # 4503, gagnèrent et Maserati prit la tête du championnat. Au Mille Miles 1957, Moss-Jenkinson, les recordmen de l'épreuve, étaient favoris sur la 450 S, # 4505. Behra avait percuté un camion avec # 4503 pendant les essais. Les voitures, comme d'ailleurs les Ferrari 335 S, roulaient à 300 km/h sur les longues lignes droites au bord de l'Adriatique et dans les derniers kilomètres entre Bologne et Brescia. Moss cassa sa pédale de freins après 12 km… Scarlatti finit 3ème sur une Maserati 300 S et Ferrari gagna dans la tristesse avec Taruffi sur 315 S, et Von Trips, à trois minutes, finit second. De Portago et son passager Nelson, sur Ferrari 335 S, eurent un accident mortel à 40 km de l'arrivée. Ce fut la fin des Mille Miles. Les 450 S seront encore battues au Nürburgring le 26 mai, au Mans où Fangio tourna pourtant à plus de 200 km/h sur un tour. Behra et Moss gagnèrent en Suède et la dernière chance de Maserati de remporter le championnat s'envola à Caracas, la dernière épreuve de l'année 1957, où l'écurie Maserati perdit toutes ses voitures sur accidents. Ferrari enleva le championnat du monde des marques avec 30 points devant Maserati 25 points. Adolfo Orsi, malgré le titre des conducteurs qu'obtint Fangio sur Maserati 250 F, renonça à la comp

Auktionsarchiv: Los-Nr. 153
Auktion:
Datum:
09.07.2010
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

1964 MASERATI 5000 GT COUPE ALLEMANO N° de série : AM 103 # 058 Moteur : 8 cylindres en V à 90° en aluminium, numéro # 058 Période de production : 1959/1964 En 1954, le championnat du monde des marques se courait avec des voitures de sport bi-place et avait un retentissement au moins égal à celui des pilotes. Les barquettes de sport de ces années cinquante étaient ce que l'on faisait de plus beau dans le domaine de l'automobile. Mercedes, Jaguar, Aston Martin, Ferrari et Maserati, pour ne parler que des plus grands, se disputaient le titre. En 1954 donc, Maserati confia à Giulio Alfieri la maîtrise d'œuvre d'une voiture lui permettant de viser le titre des constructeurs. Un châssis fut mis en chantier et l'ingénieur Guido Taddeucci étudia un moteur V8 double arbre, bloc et culasse en alliage léger de 4.5 L de cylindrée. Les arbres à cames étaient entraînés par une cascade de pignons, quatre carburateurs double corps Weber 45 IDM dans le centre du V assuraient l'alimentation cependant que l'allumage comportait deux magnétos et seize bougies. La puissance espérée était de 400 CV. Le projet prit du retard en 1955, l'accident de Levegh sur Mercedes au Mans n'incitant pas à l'euphorie. Le moteur était cependant prêt en juin 1956 et fut monté dans le châssis de la 350 S de Moss aux Mille Miles 1956. Stirling Moss et Denis Jenkinson étaient sortis de la route peu avant Rome alors qu'ils étaient cinquièmes, leur numéro de course étant 554. Ce châssis en gros tubes d'acier de section ovale surmonté d'une superstructure de tubes d'acier ronds de petit diamètre dérivait directement du 300 S avec son pont arrière De Dion. La suspension avant était à roues indépendantes avec des triangles superposés, des amortisseurs télescopiques et des ressorts hélicoïdaux, alors qu'à l'arrière le pont De Dion était soutenu par des ressorts à lames semi-elliptiques. Le 7 août, la voiture participa au Grand Prix de Suède et montra ses faiblesses et ses qualités. Très rapide, la 450 S était fragile du côté transmission dont le spécialiste Colotti avait eu la maîtrise d'œuvre. Après le Grand Prix de Suède, on installa sur la voiture des freins de grand diamètre (tambours de 400 mm à l'avant et 300 mm à l'arrière) et une nouvelle carrosserie fut réalisée à la main chez Fantuzzi. Ainsi, pour 1957, la 450 S suscita chez Maserati de légitimes espoirs pour le championnat. Mercedes s'était retiré depuis deux ans, l'adversaire restait Ferrari avec ses sublimes 315 S et 335 S qui furent les plus belles Ferrari ouvertes de tous les temps. La saison démarra à Buenos Aires. La 450 S pilotée par Fangio et Moss s'envola, mais cassa sa transmission au cinquante-huitième tour. Aux 12 heures de Sebring, Behra et Fangio sur la 450 S, # 4503, gagnèrent et Maserati prit la tête du championnat. Au Mille Miles 1957, Moss-Jenkinson, les recordmen de l'épreuve, étaient favoris sur la 450 S, # 4505. Behra avait percuté un camion avec # 4503 pendant les essais. Les voitures, comme d'ailleurs les Ferrari 335 S, roulaient à 300 km/h sur les longues lignes droites au bord de l'Adriatique et dans les derniers kilomètres entre Bologne et Brescia. Moss cassa sa pédale de freins après 12 km… Scarlatti finit 3ème sur une Maserati 300 S et Ferrari gagna dans la tristesse avec Taruffi sur 315 S, et Von Trips, à trois minutes, finit second. De Portago et son passager Nelson, sur Ferrari 335 S, eurent un accident mortel à 40 km de l'arrivée. Ce fut la fin des Mille Miles. Les 450 S seront encore battues au Nürburgring le 26 mai, au Mans où Fangio tourna pourtant à plus de 200 km/h sur un tour. Behra et Moss gagnèrent en Suède et la dernière chance de Maserati de remporter le championnat s'envola à Caracas, la dernière épreuve de l'année 1957, où l'écurie Maserati perdit toutes ses voitures sur accidents. Ferrari enleva le championnat du monde des marques avec 30 points devant Maserati 25 points. Adolfo Orsi, malgré le titre des conducteurs qu'obtint Fangio sur Maserati 250 F, renonça à la comp

Auktionsarchiv: Los-Nr. 153
Auktion:
Datum:
09.07.2010
Auktionshaus:
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