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Auktionsarchiv: Los-Nr. 317

1958 AC BRISTOL Roadster ACE Châssis n°

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
150.000 €
ca. 161.984 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 317

1958 AC BRISTOL Roadster ACE Châssis n°

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
150.000 €
ca. 161.984 $
Beschreibung:

1958 AC BRISTOL Roadster ACE Châssis n° BEX 483 Moteur n° 100D2 866 Ex Françoise Sagan La voiture présentée est l’une des 48 françaises livrées neuves par André Chardonnet (importateur officiel) et donc l’une des 48 463 AC Bristol constuites. Sortie de la chaîne le 18 juillet 1958 avec la couleur Meal Red et l’intérieur Black, elle est vendue le 23 juillet 1958 à Françoise Sagan sous l’immatriculation 1935 HF 75 (1935 pour son année de naissance). Le 20 novembre 1960 Chardonnet la rachète et la revend le 15 mars 1961 à un propriétaire qui la vend au Garage de Lorraine (qui appartient à André Chardonnet) et la revend le 28 février 1962 à un propriétaire qui revend #483 le 24 juillet 1962. Ensuite elle passe dans les mains d’un nouveau propriétaire le 15 décembre 1964, elle a alors à l’époque 32 000 kms. Ensuite elle réapparait en mai 1967, où son propriétaire la découvre par hasard à la casse Martin de Nice (cf photo), il l’immatricule 1818RE06, immatriculation qu’elle conserve actuellement sur les photos. Celui-ci va à l’usine au printemps 1967 pour racheter les pièces manquantes. A cette époque il l’a fait carrosser en Cobra par un carrossier du sud de la France et la repeint en bleu (cf photos). Les ailes sont élargies, le masque avant est plus ouvert et il l’équipe de jantes Borrani en 14 pouces qui provenaient d’un Spider California. Entre septembre et novembre 1971, la voiture est revendue à un amateur qui la garde 3/4 mois et qui la revend à Gérard Gombert. Ce dernier roule avec la voiture puis procède au décapage et on peut supposer que c’est au cours de cette opération qu’il retrouve la teinte d’origine et la repeint en rouge. La voiture rentrera dans son garage et ne bougea plus ! Quelques éléments de carrosseries sont manquants (capot AR et portes), ainsi que les trains roulants, la boite de vitesses également. Son moteur n° 100 D2 866 est présent et correspond à son moteur d’origine. FRANCOISE SAGAN (texte de Frédéric Brun) Passionnée de voitures de sport, la romancière a également possédé une Aston Martin, deux Jaguar, une XK 140 et une Type E, une AC Bristol, ainsi qu’une Ferrari 250 GT California. Que des cabriolets ou des roadsters, dont elle apprécie " la communion totale avec la nature " qu’ils offrent à leurs passagers. Des modèles d’exception aussi, car, pour Françoise Sagan une automobile " n’est pas seulement un instrument de transport, mais aussi un élément mythique, l’instrument possible de notre Destin, capable de vous perdre et de vous sauver, le char d’Hippolyte et non le millième exemplaire d’une chaîne ". Une passion qui lui a dicté de superbes pages sur la vitesse. Laissons la conclusion à l’auteur de Bonjour Tristesse : « Qui… n’a jamais aimé la vitesse, n’a jamais aimé la vie – ou alors, peut-être, n’a jamais aimé personne ». Son deuxième roman Un certain sourire, dédié à Florence Malraux, paraît en 1956. C'est à nouveau un succès. Happée par le succès et l'argent, Sagan se laisse prendre dans les rets du jeu, notamment à Monte Carlo. Elle gagne beaucoup d'argent. Elle suit le conseil de son père : « À ton âge, c'est dangereux. Dépense-les ! ». Ce seront les casinos (son gain de 8 000 000 francs dans la nuit du 8 août 1958 à Deauville lui permet d'acheter le manoir du Breuil à Equemauville près de Honfleur, les boîtes de nuit Saint Tropez, chez Castel, chez Régine, les voitures de sport Jaguar XK et Type E, Aston Martin DB, Ferrari California, AC Bristol..., qu'elle conduit à vive allure dans Paris la nuit avec son frère Jacques Quoirez, son complice, ce que la presse appellera le « monde saganesque »... Le public la confond avec ses personnages et elle devient rapidement, malgré elle, le symbole d'une génération aisée, insouciante et désinvolte, sexuellement libérée, un James Dean au féminin. Éternelle adolescente, elle incarne un mode de vie et même une mode pour les jeunes gens avec ses jeans, ses marinières à rayures, ses espadrilles sans chaussettes. Françoise Sagan a tout, dans ces années

Auktionsarchiv: Los-Nr. 317
Auktion:
Datum:
10.11.2016
Auktionshaus:
Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
Frankreich
contact@osenat.com
+33 (0)1 64222762
Beschreibung:

1958 AC BRISTOL Roadster ACE Châssis n° BEX 483 Moteur n° 100D2 866 Ex Françoise Sagan La voiture présentée est l’une des 48 françaises livrées neuves par André Chardonnet (importateur officiel) et donc l’une des 48 463 AC Bristol constuites. Sortie de la chaîne le 18 juillet 1958 avec la couleur Meal Red et l’intérieur Black, elle est vendue le 23 juillet 1958 à Françoise Sagan sous l’immatriculation 1935 HF 75 (1935 pour son année de naissance). Le 20 novembre 1960 Chardonnet la rachète et la revend le 15 mars 1961 à un propriétaire qui la vend au Garage de Lorraine (qui appartient à André Chardonnet) et la revend le 28 février 1962 à un propriétaire qui revend #483 le 24 juillet 1962. Ensuite elle passe dans les mains d’un nouveau propriétaire le 15 décembre 1964, elle a alors à l’époque 32 000 kms. Ensuite elle réapparait en mai 1967, où son propriétaire la découvre par hasard à la casse Martin de Nice (cf photo), il l’immatricule 1818RE06, immatriculation qu’elle conserve actuellement sur les photos. Celui-ci va à l’usine au printemps 1967 pour racheter les pièces manquantes. A cette époque il l’a fait carrosser en Cobra par un carrossier du sud de la France et la repeint en bleu (cf photos). Les ailes sont élargies, le masque avant est plus ouvert et il l’équipe de jantes Borrani en 14 pouces qui provenaient d’un Spider California. Entre septembre et novembre 1971, la voiture est revendue à un amateur qui la garde 3/4 mois et qui la revend à Gérard Gombert. Ce dernier roule avec la voiture puis procède au décapage et on peut supposer que c’est au cours de cette opération qu’il retrouve la teinte d’origine et la repeint en rouge. La voiture rentrera dans son garage et ne bougea plus ! Quelques éléments de carrosseries sont manquants (capot AR et portes), ainsi que les trains roulants, la boite de vitesses également. Son moteur n° 100 D2 866 est présent et correspond à son moteur d’origine. FRANCOISE SAGAN (texte de Frédéric Brun) Passionnée de voitures de sport, la romancière a également possédé une Aston Martin, deux Jaguar, une XK 140 et une Type E, une AC Bristol, ainsi qu’une Ferrari 250 GT California. Que des cabriolets ou des roadsters, dont elle apprécie " la communion totale avec la nature " qu’ils offrent à leurs passagers. Des modèles d’exception aussi, car, pour Françoise Sagan une automobile " n’est pas seulement un instrument de transport, mais aussi un élément mythique, l’instrument possible de notre Destin, capable de vous perdre et de vous sauver, le char d’Hippolyte et non le millième exemplaire d’une chaîne ". Une passion qui lui a dicté de superbes pages sur la vitesse. Laissons la conclusion à l’auteur de Bonjour Tristesse : « Qui… n’a jamais aimé la vitesse, n’a jamais aimé la vie – ou alors, peut-être, n’a jamais aimé personne ». Son deuxième roman Un certain sourire, dédié à Florence Malraux, paraît en 1956. C'est à nouveau un succès. Happée par le succès et l'argent, Sagan se laisse prendre dans les rets du jeu, notamment à Monte Carlo. Elle gagne beaucoup d'argent. Elle suit le conseil de son père : « À ton âge, c'est dangereux. Dépense-les ! ». Ce seront les casinos (son gain de 8 000 000 francs dans la nuit du 8 août 1958 à Deauville lui permet d'acheter le manoir du Breuil à Equemauville près de Honfleur, les boîtes de nuit Saint Tropez, chez Castel, chez Régine, les voitures de sport Jaguar XK et Type E, Aston Martin DB, Ferrari California, AC Bristol..., qu'elle conduit à vive allure dans Paris la nuit avec son frère Jacques Quoirez, son complice, ce que la presse appellera le « monde saganesque »... Le public la confond avec ses personnages et elle devient rapidement, malgré elle, le symbole d'une génération aisée, insouciante et désinvolte, sexuellement libérée, un James Dean au féminin. Éternelle adolescente, elle incarne un mode de vie et même une mode pour les jeunes gens avec ses jeans, ses marinières à rayures, ses espadrilles sans chaussettes. Françoise Sagan a tout, dans ces années

Auktionsarchiv: Los-Nr. 317
Auktion:
Datum:
10.11.2016
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9-11 rue Royale
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