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Auktionsarchiv: Los-Nr. 207

1950 TALBOT LAGO T26 CABRIOLET Numéro de

Schätzpreis
120.000 € - 150.000 €
ca. 139.162 $ - 173.953 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 207

1950 TALBOT LAGO T26 CABRIOLET Numéro de

Schätzpreis
120.000 € - 150.000 €
ca. 139.162 $ - 173.953 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

1950 TALBOT LAGO T26 CABRIOLET Numéro de série 101008 Rare et élégante version cabriolet Carte grise française Tout comme la Renault 4 CV, la nouvelle Talbot 4,5 litres a été étudiée et conçue sous l’occupation allemande. Antony Lago et son équipe étudient un nouveau moteur à haut rendement. Original il comporte deux arbres à cames avec soupapes commandées par des culbuteurs. La cylindrée de 4,5 litres fut choisie pour correspondre à la cylindrée maximale autorisée pour la course. En 1940, il était prévu une nouvelle formule en 4,5 litres atmosphérique ou 1,5 litres avec compresseur. Le nouveau moteur devait pouvoir apporter d’excellentes performances à la nouvelle Talbot et en même temps devait pouvoir être adapté facilement à une voiture de course. Ce moteur était opérationnel en fabrication dès la fin de la guerre. Noble et robuste, il possède six cylindres et un vilebrequin sur sept paliers. Les chambres de combustion sont hémisphériques avec les bougies au milieu et les soupapes inclinées à 45°. Le châssis surbaissé est classiquement constitué par deux longerons et des traverses. Robuste et extrêmement rigide, il a l’inconvénient de ses qualités, il est un peu lourd. Les matières premières étaient contingentées. Mais Anthony Lago obtient de quoi construire les 125 premières voitures dès le début de 1946. En fait l’objectif était de vendre la nouvelle 4,5 litres Lago Record à l’exportation pour faire rentrer des devises en exportant le luxe français. En juin, le modèle est présenté à la presse. Contrairement à ses concurrents, quand Talbot dévoile la T 26 au Salon de l’Automobile de Paris en 1946, c’est un vrai nouveau modèle que le public découvre. Le châssis et la mécanique évoluèrent excessivement peu entre 1946 et 1955. Cela montre la qualité de la voiture qui dès son premier exemplaire ne possédait pas de tares. Le catalogue de la T 26 proposait le châssis nu ou la voiture complète. La gamme «usine» comprenait le cabriolet, le Coach, la berline et le Coach «Surprofilé». Puissantes et rapides, les Talbot de route peuvent être considérées comme les GT françaises de l’époque. Avec 170 CV et au moins 170 km/h en vitesse de pointe, les T26 n’avaient d’ailleurs pas d’équivalent dans la production nationale voire mondiale. Lors d’un essai avec une T 26 en 1951, André Costa, le journaliste essayeur de l’Auto Journal, rapportait des performances de tout premier plan comme Auxerre Joigny à 134 km/h de moyenne (pour mémoire il n’y avait pas d’autoroute l’époque). Il parlait aussi de la T26 comme «d’une machine étudiée avant tout pour la vitesse». Lors de l’essai «sur route glissante, bombée et sous une pluie battante agrémentée de rafales de vent, la voiture ne manifeste aucune tendance à se dérober à 160 km/h. Cette allure fut soutenue pendant plus de ¾ d’heure entre Meaux et Sainte Ménéhould....entre Auxerre et la forêt de Fontainebleau nous accomplissons plusieurs rushs prolongés à plus de 170 km/h. Cette fois la route était sèche et plate.» Qui oserait aujourd’hui? Monsieur Costa dans sa conclusion: «D’un point de vue général, la Talbot Lago Record doit être considérée comme une réussite.» Côté exploit, Edmond Mouche et un Coach T26 parcoururent la distance Paris-Nice et retour en 21 h et 35 mn (sans autoroute). Côté compétition, Louis Rosier remporte notamment le Grand Prix de Belgique 1949 et les 24 Heures du Mans 1950 avec une T26 version course. Avec une T 26 de série, il termine à la 8e place du difficile Rallye de Monte Carlo 1952. Coté prestige, le président de la République française commande en 1950 une Talbot-Lago T 26 comme voiture officielle. Sur un châssis spécialement allongé, le carrossier Saoutchik réalise une torpédo de parade qui existe toujours en collection privée. Sa construction s’étala sur presque dix ans, malgré cela la production fut très limitée, la faute à son prix de vente prohibitif: il fallait débourser 1,870,000 francs en 1950 pour une conduite intérieure T 26 Record quand une Citroën Traction

Auktionsarchiv: Los-Nr. 207
Auktion:
Datum:
17.06.2018
Auktionshaus:
Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
Frankreich
contact@osenat.com
+33 (0)1 64222762
Beschreibung:

1950 TALBOT LAGO T26 CABRIOLET Numéro de série 101008 Rare et élégante version cabriolet Carte grise française Tout comme la Renault 4 CV, la nouvelle Talbot 4,5 litres a été étudiée et conçue sous l’occupation allemande. Antony Lago et son équipe étudient un nouveau moteur à haut rendement. Original il comporte deux arbres à cames avec soupapes commandées par des culbuteurs. La cylindrée de 4,5 litres fut choisie pour correspondre à la cylindrée maximale autorisée pour la course. En 1940, il était prévu une nouvelle formule en 4,5 litres atmosphérique ou 1,5 litres avec compresseur. Le nouveau moteur devait pouvoir apporter d’excellentes performances à la nouvelle Talbot et en même temps devait pouvoir être adapté facilement à une voiture de course. Ce moteur était opérationnel en fabrication dès la fin de la guerre. Noble et robuste, il possède six cylindres et un vilebrequin sur sept paliers. Les chambres de combustion sont hémisphériques avec les bougies au milieu et les soupapes inclinées à 45°. Le châssis surbaissé est classiquement constitué par deux longerons et des traverses. Robuste et extrêmement rigide, il a l’inconvénient de ses qualités, il est un peu lourd. Les matières premières étaient contingentées. Mais Anthony Lago obtient de quoi construire les 125 premières voitures dès le début de 1946. En fait l’objectif était de vendre la nouvelle 4,5 litres Lago Record à l’exportation pour faire rentrer des devises en exportant le luxe français. En juin, le modèle est présenté à la presse. Contrairement à ses concurrents, quand Talbot dévoile la T 26 au Salon de l’Automobile de Paris en 1946, c’est un vrai nouveau modèle que le public découvre. Le châssis et la mécanique évoluèrent excessivement peu entre 1946 et 1955. Cela montre la qualité de la voiture qui dès son premier exemplaire ne possédait pas de tares. Le catalogue de la T 26 proposait le châssis nu ou la voiture complète. La gamme «usine» comprenait le cabriolet, le Coach, la berline et le Coach «Surprofilé». Puissantes et rapides, les Talbot de route peuvent être considérées comme les GT françaises de l’époque. Avec 170 CV et au moins 170 km/h en vitesse de pointe, les T26 n’avaient d’ailleurs pas d’équivalent dans la production nationale voire mondiale. Lors d’un essai avec une T 26 en 1951, André Costa, le journaliste essayeur de l’Auto Journal, rapportait des performances de tout premier plan comme Auxerre Joigny à 134 km/h de moyenne (pour mémoire il n’y avait pas d’autoroute l’époque). Il parlait aussi de la T26 comme «d’une machine étudiée avant tout pour la vitesse». Lors de l’essai «sur route glissante, bombée et sous une pluie battante agrémentée de rafales de vent, la voiture ne manifeste aucune tendance à se dérober à 160 km/h. Cette allure fut soutenue pendant plus de ¾ d’heure entre Meaux et Sainte Ménéhould....entre Auxerre et la forêt de Fontainebleau nous accomplissons plusieurs rushs prolongés à plus de 170 km/h. Cette fois la route était sèche et plate.» Qui oserait aujourd’hui? Monsieur Costa dans sa conclusion: «D’un point de vue général, la Talbot Lago Record doit être considérée comme une réussite.» Côté exploit, Edmond Mouche et un Coach T26 parcoururent la distance Paris-Nice et retour en 21 h et 35 mn (sans autoroute). Côté compétition, Louis Rosier remporte notamment le Grand Prix de Belgique 1949 et les 24 Heures du Mans 1950 avec une T26 version course. Avec une T 26 de série, il termine à la 8e place du difficile Rallye de Monte Carlo 1952. Coté prestige, le président de la République française commande en 1950 une Talbot-Lago T 26 comme voiture officielle. Sur un châssis spécialement allongé, le carrossier Saoutchik réalise une torpédo de parade qui existe toujours en collection privée. Sa construction s’étala sur presque dix ans, malgré cela la production fut très limitée, la faute à son prix de vente prohibitif: il fallait débourser 1,870,000 francs en 1950 pour une conduite intérieure T 26 Record quand une Citroën Traction

Auktionsarchiv: Los-Nr. 207
Auktion:
Datum:
17.06.2018
Auktionshaus:
Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
Frankreich
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