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Auktionsarchiv: Los-Nr. 134

1949 Delahaye 135 M coupé Ghia Turin

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
160.920 €
ca. 178.507 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 134

1949 Delahaye 135 M coupé Ghia Turin

Schätzpreis
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160.920 €
ca. 178.507 $
Beschreibung:

1949 Delahaye 135 M coupé Ghia Turin Carte grise française Châssis n° 800514 - Une des trois Delahaye 135 carrossées par Ghia - Style exceptionnel, dessinée par Boano et Segre - La voiture du Shah d'Iran - Ex collection John O'Quinn - L'unique Delahaye 135 carrossée par Mario Boano chez Ghia Turin La Delahaye 135, voiture extrêmement polyvalente, était à l'aise aussi bien sur les circuits et les routes de rallyes (elle a remporté les 24 Heures du Mans et le Rallye de Monte-Carlo) que sur les pelouses des concours d'élégance, car son châssis se prêtait bien aux exercices de carrossier. Elle est née alors que la carrosserie française était encore au sommet de son art, si bien que les plus grands l'ont habillée, comme Antem, Chapron, Figoni, Labourdette, Pourtout ou Saoutchik. Toutefois, au lendemain de la guerre, le style des carrossiers est en pleine mutation et ils hésitent entre deux voies : d'une part la carrosserie traditionnelle qui poursuit ses travaux dans la lignée des excès des années 1930, caractérisés par le style "Narval" de Figoni et qui mènera à une impasse ; et d'autre part un style nouveau qui est en train de s'esquisser de l'autre côté des Alpes et dont on a coutume de marquer la naissance par le coupé Cisitalia 202 signé en 1947 par Pinin Farina, qui marie le "ponton" à une douceur qui va caractériser l'école turinoise des futures décennies. Ghia se situe alors au carrefour de ces tendances : hésitant entre les réminiscences des fastes d'avant-guerre, et un nouveau style italien basé sur des châssis plus modestes, mais aussi plus modernes et sportifs. A l'époque, le style de Ghia est placé sous l'autorité de Luigi Segre et Mario Boano, dont la sensibilité absorbe toutes ces tendances pour les traduire sur ses nouveaux dessins. Il faut se souvenir que Mario Felice Boano rachéte en 1944, la carrosserie Ghia à Turin, à la mort de son créateur Giacinto Ghia. Ainsi, dès 1946, une Fiat 1500 est carrossée par Ghia Turin dans le style qu'adoptera la Delahaye, avec des carénages de roues amovibles, supposés améliorer l'aérodynamique de la voiture dans un style qualifié de flamboyant. Cette forme très spéciale (qui aurait été définie avec la collaboration du dessinateur Capalbi) sera reprise sur une Talbot Lago Record, une Alfa Romeo 6C 2500 SS et trois Delahaye 135 dont Jean-Paul-Tissot, président du Club Delahaye France, nous a précisé la répartition : un cabriolet (n°800488) carrossé par Ghia Aigle et exposé au Salon de Genève 1948, un coupé (n° 800573) dû au même Ghia Aigle, et le coupé que nous présentons carrossé par Ghia Turin. Les trois voitures existent toujours, la cabriolet faisant partie de la collection Mahy, en Belgique. Le présent coupé s'appuie sur un moteur 135 M, trois carburateurs de type 6S103. Selon le spécialiste hollandais reconnu Vincent van der Vinne un article provenant du magazine De Auto datant du 15 janvier 1965, affirme que cette voiture aurait été fabriquée pour le Shah d'Iran qui en a pris livraison en 1949. Une photo représenterait d'ailleurs le Shah à la fin des années 1950 au coté de n° 800514. Toujours d'après l'article, le Shah a conservé la voiture jusqu'en 1957, date à laquelle il l'aurait cédée à un pilote de la compagnie aérienne KLM qui l'a ensuite importée en Hollande. Il l'a à son tour vendue, en 1964, à un dénommé M. Wiltschut, propriétaire d'une entreprise de boulangerie à Hilversum. L'article précisait même le prix de vente, 60 000 florins hollandais, soit à l'époque à peu près le prix d'une Ferrari 330 GT. Par la suite, la voiture rejoignait la collection Blackhawk, aux États-Unis, où elle se trouvait en 1989. Elle bénéficiait alors d'une restauration complète de très haut niveau et on la retrouvait en 2010 à Monaco, alors qu'elle provenait de la Collection O'Quinn dans le cadre d'une vente aux enchères. Séduit par son originalité, c'est là que son actuel propriétaire, un collectionneur français très sélectif, en a fait l'acquisition, ne l'utilisant ensuite qu'avec parcim

Auktionsarchiv: Los-Nr. 134
Auktion:
Datum:
05.02.2016
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

1949 Delahaye 135 M coupé Ghia Turin Carte grise française Châssis n° 800514 - Une des trois Delahaye 135 carrossées par Ghia - Style exceptionnel, dessinée par Boano et Segre - La voiture du Shah d'Iran - Ex collection John O'Quinn - L'unique Delahaye 135 carrossée par Mario Boano chez Ghia Turin La Delahaye 135, voiture extrêmement polyvalente, était à l'aise aussi bien sur les circuits et les routes de rallyes (elle a remporté les 24 Heures du Mans et le Rallye de Monte-Carlo) que sur les pelouses des concours d'élégance, car son châssis se prêtait bien aux exercices de carrossier. Elle est née alors que la carrosserie française était encore au sommet de son art, si bien que les plus grands l'ont habillée, comme Antem, Chapron, Figoni, Labourdette, Pourtout ou Saoutchik. Toutefois, au lendemain de la guerre, le style des carrossiers est en pleine mutation et ils hésitent entre deux voies : d'une part la carrosserie traditionnelle qui poursuit ses travaux dans la lignée des excès des années 1930, caractérisés par le style "Narval" de Figoni et qui mènera à une impasse ; et d'autre part un style nouveau qui est en train de s'esquisser de l'autre côté des Alpes et dont on a coutume de marquer la naissance par le coupé Cisitalia 202 signé en 1947 par Pinin Farina, qui marie le "ponton" à une douceur qui va caractériser l'école turinoise des futures décennies. Ghia se situe alors au carrefour de ces tendances : hésitant entre les réminiscences des fastes d'avant-guerre, et un nouveau style italien basé sur des châssis plus modestes, mais aussi plus modernes et sportifs. A l'époque, le style de Ghia est placé sous l'autorité de Luigi Segre et Mario Boano, dont la sensibilité absorbe toutes ces tendances pour les traduire sur ses nouveaux dessins. Il faut se souvenir que Mario Felice Boano rachéte en 1944, la carrosserie Ghia à Turin, à la mort de son créateur Giacinto Ghia. Ainsi, dès 1946, une Fiat 1500 est carrossée par Ghia Turin dans le style qu'adoptera la Delahaye, avec des carénages de roues amovibles, supposés améliorer l'aérodynamique de la voiture dans un style qualifié de flamboyant. Cette forme très spéciale (qui aurait été définie avec la collaboration du dessinateur Capalbi) sera reprise sur une Talbot Lago Record, une Alfa Romeo 6C 2500 SS et trois Delahaye 135 dont Jean-Paul-Tissot, président du Club Delahaye France, nous a précisé la répartition : un cabriolet (n°800488) carrossé par Ghia Aigle et exposé au Salon de Genève 1948, un coupé (n° 800573) dû au même Ghia Aigle, et le coupé que nous présentons carrossé par Ghia Turin. Les trois voitures existent toujours, la cabriolet faisant partie de la collection Mahy, en Belgique. Le présent coupé s'appuie sur un moteur 135 M, trois carburateurs de type 6S103. Selon le spécialiste hollandais reconnu Vincent van der Vinne un article provenant du magazine De Auto datant du 15 janvier 1965, affirme que cette voiture aurait été fabriquée pour le Shah d'Iran qui en a pris livraison en 1949. Une photo représenterait d'ailleurs le Shah à la fin des années 1950 au coté de n° 800514. Toujours d'après l'article, le Shah a conservé la voiture jusqu'en 1957, date à laquelle il l'aurait cédée à un pilote de la compagnie aérienne KLM qui l'a ensuite importée en Hollande. Il l'a à son tour vendue, en 1964, à un dénommé M. Wiltschut, propriétaire d'une entreprise de boulangerie à Hilversum. L'article précisait même le prix de vente, 60 000 florins hollandais, soit à l'époque à peu près le prix d'une Ferrari 330 GT. Par la suite, la voiture rejoignait la collection Blackhawk, aux États-Unis, où elle se trouvait en 1989. Elle bénéficiait alors d'une restauration complète de très haut niveau et on la retrouvait en 2010 à Monaco, alors qu'elle provenait de la Collection O'Quinn dans le cadre d'une vente aux enchères. Séduit par son originalité, c'est là que son actuel propriétaire, un collectionneur français très sélectif, en a fait l'acquisition, ne l'utilisant ensuite qu'avec parcim

Auktionsarchiv: Los-Nr. 134
Auktion:
Datum:
05.02.2016
Auktionshaus:
Artcurial
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75008 Paris
Frankreich
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