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Auktionsarchiv: Los-Nr. 124

1929 Bugatti Type 40 Grand Sport

Schätzpreis
1.300.000 € - 1.700.000 €
ca. 1.475.454 $ - 1.929.440 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 124

1929 Bugatti Type 40 Grand Sport

Schätzpreis
1.300.000 € - 1.700.000 €
ca. 1.475.454 $ - 1.929.440 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

1932 Bugatti Type 55 cabriolet Carte grise française de collection Châssis n° 55204 - Historique exceptionnel - Refaite dans sa configuration d'origine - Victorieuse du premier Rallye Lyon-Charbonnières Les premières Bugatti Type 55 parisiennes A la fin de 1931, l'agent Bugatti parisien Dominique Lamberjack fils, ami et conscrit de Jean Bugatti fit une demande à l'usine pour avoir la semi-exclusivité des châssis Type 55, 2,3 litres, livrés dans la capitale. Un châssis sur deux devait être livré à Lamberjack et l'autre moitié directement par l'usine aux clients privilégiés. Moyennant le versement de 500 000 francs d'arrhes, il se réservait ce qu'il pensait être un marché intéressant basé sur le nouveau fleuron de la marque alsacienne : " La Super Sport double arbre ". Lamberjack a confié à l'auteur que, aucun châssis ne lui étant parvenu en mars 1932 alors que les cinq premiers clients avaient reçu leurs voitures, il avait téléphoné à l'usine où le comptable lui avait avoué qu'Ettore Bugatti, à peine l'argent en poche, s'en était allé en salle des ventes aux enchères dilapider la quasi totalité de la somme en achetant des tapisseries. La comptabilité rentre dans l'ordre courant mars 1932… Lamberjack était l'ami intime de Robert de Prandières, le très actif directeur de la carrosserie Vanvooren à Courbevoie. Il fut convenu entre eux que la majorité des châssis Bugatti livrés à la concession Lamberjack du 68 rue Bayen seraient acheminés rue Pierre Lhomme à Courbevoie pour y être carrossés. Parmi les six châssis Bugatti Type 55 livrés à Paris, cinq furent habillés par Vanvooren et un par Figoni. Aucun autre atelier parisien ne se verra confier une des rares Super Sport Type 55. LE CHASSIS 55204, CABRIOLET VANVOOREN DEUX PLACES I. La vie parisienne avec Vladimir de Constantinovitch (1879 - 1942 ?) Le châssis 55204 fut le premier des cinq châssis de ce nouveau modèle commandés et payés par Lamberjack entre mars et novembre 1932. La commande semble dater du 8 février 1932. Le châssis fut mis sur wagon et acheminé par chemin de fer au départ de l'usine le 3 mars 1932 avec un Type 49 faux-cabriolet destiné au magasin. 55204 fut facturé à " Lamberjack fils - Paris " pour 72 000 francs. Les quatre châssis suivant du même modèle à destination de Lamberjack furent payés au même prix. Nous avons des photos de ces quatre voitures, toutes carrossées par Vanvooren. Comme convenu avec Prandières, 55204 fut envoyé à la carrosserie Vanvooren à Courbevoie pour recevoir une très jolie caisse cabriolet deux places. Le nom du premier propriétaire ne nous est pas connu avec certitude, mais nous savons qu'il habitait Paris car le numéro d'immatriculation d'origine du véhicule 9762 RF 5 correspond à une plaque du département de la Seine au printemps 1932. Cependant par recoupement, nous savons que d'une part l'auto a appartenu à un amateur surnommé "l'Amiral", selon les dires de Lamberjack fils au propriétaire bourguignon de 1946, et que d'autre part ce même Lamberjack nous confia en 1990 avoir eu dans sa clientèle le fils du général de Constantinovitch, dit "l'Amiral", habitant boulevard Haussmann. Vladimir de Constantinovitch est né à Trieste en juin ou juillet 1879. Son père le général Alexandre de Constantinovitch, apparenté aux Obrenovic, commanda la garde royale de Serbie. Son mariage avec une richissime serbe du nom de Opuich lui permit de disposer d'un grand nombre de domaines en Serbie, et d'un patrimoine immobilier à Trieste. Vladimir vint combattre dans la légion en France lors du conflit de 1914. Versé dans l'aviation en septembre 1916, il fut naturalisé français le 4 de ce même mois en qualité de sous-lieutenant à l'école d'aviation de Pau. Il combattit dans l'escadrille Spa 73 avec son ami Albert Deullin. Sa fiche de membre du personnel au ministère de l'Air en 1916 indiquait comme personnes à prévenir en cas d'accident : une amie parisienne et Sa Majesté la Reine d'Italie... qui était la belle-sœur de sa sœur Nathalie ! Vladimir était so

Auktionsarchiv: Los-Nr. 124
Auktion:
Datum:
06.02.2015
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

1932 Bugatti Type 55 cabriolet Carte grise française de collection Châssis n° 55204 - Historique exceptionnel - Refaite dans sa configuration d'origine - Victorieuse du premier Rallye Lyon-Charbonnières Les premières Bugatti Type 55 parisiennes A la fin de 1931, l'agent Bugatti parisien Dominique Lamberjack fils, ami et conscrit de Jean Bugatti fit une demande à l'usine pour avoir la semi-exclusivité des châssis Type 55, 2,3 litres, livrés dans la capitale. Un châssis sur deux devait être livré à Lamberjack et l'autre moitié directement par l'usine aux clients privilégiés. Moyennant le versement de 500 000 francs d'arrhes, il se réservait ce qu'il pensait être un marché intéressant basé sur le nouveau fleuron de la marque alsacienne : " La Super Sport double arbre ". Lamberjack a confié à l'auteur que, aucun châssis ne lui étant parvenu en mars 1932 alors que les cinq premiers clients avaient reçu leurs voitures, il avait téléphoné à l'usine où le comptable lui avait avoué qu'Ettore Bugatti, à peine l'argent en poche, s'en était allé en salle des ventes aux enchères dilapider la quasi totalité de la somme en achetant des tapisseries. La comptabilité rentre dans l'ordre courant mars 1932… Lamberjack était l'ami intime de Robert de Prandières, le très actif directeur de la carrosserie Vanvooren à Courbevoie. Il fut convenu entre eux que la majorité des châssis Bugatti livrés à la concession Lamberjack du 68 rue Bayen seraient acheminés rue Pierre Lhomme à Courbevoie pour y être carrossés. Parmi les six châssis Bugatti Type 55 livrés à Paris, cinq furent habillés par Vanvooren et un par Figoni. Aucun autre atelier parisien ne se verra confier une des rares Super Sport Type 55. LE CHASSIS 55204, CABRIOLET VANVOOREN DEUX PLACES I. La vie parisienne avec Vladimir de Constantinovitch (1879 - 1942 ?) Le châssis 55204 fut le premier des cinq châssis de ce nouveau modèle commandés et payés par Lamberjack entre mars et novembre 1932. La commande semble dater du 8 février 1932. Le châssis fut mis sur wagon et acheminé par chemin de fer au départ de l'usine le 3 mars 1932 avec un Type 49 faux-cabriolet destiné au magasin. 55204 fut facturé à " Lamberjack fils - Paris " pour 72 000 francs. Les quatre châssis suivant du même modèle à destination de Lamberjack furent payés au même prix. Nous avons des photos de ces quatre voitures, toutes carrossées par Vanvooren. Comme convenu avec Prandières, 55204 fut envoyé à la carrosserie Vanvooren à Courbevoie pour recevoir une très jolie caisse cabriolet deux places. Le nom du premier propriétaire ne nous est pas connu avec certitude, mais nous savons qu'il habitait Paris car le numéro d'immatriculation d'origine du véhicule 9762 RF 5 correspond à une plaque du département de la Seine au printemps 1932. Cependant par recoupement, nous savons que d'une part l'auto a appartenu à un amateur surnommé "l'Amiral", selon les dires de Lamberjack fils au propriétaire bourguignon de 1946, et que d'autre part ce même Lamberjack nous confia en 1990 avoir eu dans sa clientèle le fils du général de Constantinovitch, dit "l'Amiral", habitant boulevard Haussmann. Vladimir de Constantinovitch est né à Trieste en juin ou juillet 1879. Son père le général Alexandre de Constantinovitch, apparenté aux Obrenovic, commanda la garde royale de Serbie. Son mariage avec une richissime serbe du nom de Opuich lui permit de disposer d'un grand nombre de domaines en Serbie, et d'un patrimoine immobilier à Trieste. Vladimir vint combattre dans la légion en France lors du conflit de 1914. Versé dans l'aviation en septembre 1916, il fut naturalisé français le 4 de ce même mois en qualité de sous-lieutenant à l'école d'aviation de Pau. Il combattit dans l'escadrille Spa 73 avec son ami Albert Deullin. Sa fiche de membre du personnel au ministère de l'Air en 1916 indiquait comme personnes à prévenir en cas d'accident : une amie parisienne et Sa Majesté la Reine d'Italie... qui était la belle-sœur de sa sœur Nathalie ! Vladimir était so

Auktionsarchiv: Los-Nr. 124
Auktion:
Datum:
06.02.2015
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
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Frankreich
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