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Auktionsarchiv: Los-Nr. 19

1925 Bugatti Type 23 " Brescia " cabriolet par Michel Bigatti

Schätzpreis
280.000 € - 450.000 €
ca. 317.512 $ - 510.287 $
Zuschlagspreis:
301.576 €
ca. 341.979 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 19

1925 Bugatti Type 23 " Brescia " cabriolet par Michel Bigatti

Schätzpreis
280.000 € - 450.000 €
ca. 317.512 $ - 510.287 $
Zuschlagspreis:
301.576 €
ca. 341.979 $
Beschreibung:

1925 Bugatti Type 23 " Brescia " cabriolet par Michel Bigatti Titre de circulation suédois Châssis n° 2615 Moteur n° 1013 Boite n°1086 - Historique limpide - Configuration d'origine - Carrosserie unique Le châssis 2615, équipé du moteur 1013, fut livré au concessionnaire Bugatti de Nice, Ernest Friderich, le 5 août 1925 avec trois autres châssis : 2613, 2614 et 2616. Les châssis roulants furent ensuite acheminés chez des carrossiers locaux. 2615 prendra ainsi la direction de la carrosserie Michel Bigatti (!) à Nice. Ses bureaux sont au 7, Rue Cais-de-Pierlas dans un superbe immeuble fin XIXème et l'usine occupe deux autres adresses : dans une rue parallèle, au 7bis rue Barla, et rue Scaliero. Michel Bigatti est membre du conseil de la chambre syndicale de l'Automobile de Nice. Sa maison dispose à l'époque d'un stand au Salon de l'Automobile de Nice qui se tient en janvier. Une extraordinaire photo des ateliers du carrossier montre une autre Bugatti type 23 (châssis 2420), livrée à Louis Chiron en février 1925 et dont la caisse est en cours de peinture. Notre Brescia y reçoit une jolie carrosserie cabriolet tendue de simili-cuir, permettant un gain de poids non négligeable. L'intérieur est quant à lui garni de simili-cuir rouge. La voiture est ensuite immatriculée neuve le 18 novembre 1925 au nom de Christian DIETZ, à Sainte Maxime, sous le numéro 3719 M 6. Ce sera la seule et unique immatriculation française de la voiture. Christian DIETZ est un des plus anciens garagistes de la ville. L'annuaire des professionnels de l'automobile indique en 1925 : " Auto Garage Dietz, Tél: 7 à Sainte Maxime ". Il se fait construire, avant 1918, la très belle " Villa La Pergola " au 83, boulevard Berthie Albrecht. Le recensement des habitants de la ville indique qu'en 1921, Christian Dietz, français, né à Bruxelles en 1900 ou 1901, garagiste, est domicilié 10 Boulevard du Littoral. En 1926, il est noté au 275 Boulevard de la Croisette, ainsi que son épouse Aimée Dietz, née à Cavaillon en 1906. Ce dernier semble s'intéresser aux productions de Molsheim puisque plusieurs autres Bugatti seront enregistrées au nom du Garage Dietz après 1925 : un type 40 au printemps 1927, un 35A en 1928, un type 38 neuf en octobre 1929, suivi d'un type 35 de course d'occasion au début de 1931 puis d'un type 44 en 1932. Le 4 juillet 1927, le véhicule est enregistré à Nice, sous la même immatriculation, au nom de Paul Hust. Il semble que ce propriétaire au nom à consonance britannique, domicilié dans une rue aux nombreux hôtels, ait été en villégiature pour quelques temps à Nice et n'ait acheté la Bugatti que pour un usage limité dans le temps. Il ne l'utilise ainsi que durant l'été 1927 avant de la céder le 3 septembre 1927 à Paul Kohler, chef comptable au " Riviera Palace Hôtel " de Nice. Cet hôtel, situé à mi-hauteur du Boulevard de Cimiez, fut construit en 1889, sur un parc d'un hectare, par la Compagnie Internationale des wagons-Lits. Les fonctions de P.kohler au sein de cet immense palace lui ont sans doute permis de côtoyer le propriétaire précédent, avant de lui racheter la Bugatti qui n'a alors que deux ans. Ce dernier intègre ensuite " l'Hôtel Moderne " au 8 place la République à Paris XI et une petite plaque en laiton à son nom et cette adresse figure toujours sur le tableau de bord. Une seconde plaque en laiton est gravée du surnom de " Poupette ". Il semble que P. Kohler soit le dernier propriétaire du véhicule avant que celui-ci ne soit remisé lors de la guerre puis découvert au début des années soixante par l'amateur Jacques Vincent de Vidauban. La voiture n'apparait pas dans le " Register Bugatti " publié par H. G. Conway en 1962, on peut donc penser que cette découverte soit postérieure. Jacques Vincent s'était lancé vers 1960 dans le commerce de la démolition automobile, mais son goût pour les belles voitures l'amène à construire plusieurs hangars pour stocker celles qu'il juge dignes d'être sauvées. Les grands chasseurs de belles classiques, tels

Auktionsarchiv: Los-Nr. 19
Auktion:
Datum:
08.02.2019
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

1925 Bugatti Type 23 " Brescia " cabriolet par Michel Bigatti Titre de circulation suédois Châssis n° 2615 Moteur n° 1013 Boite n°1086 - Historique limpide - Configuration d'origine - Carrosserie unique Le châssis 2615, équipé du moteur 1013, fut livré au concessionnaire Bugatti de Nice, Ernest Friderich, le 5 août 1925 avec trois autres châssis : 2613, 2614 et 2616. Les châssis roulants furent ensuite acheminés chez des carrossiers locaux. 2615 prendra ainsi la direction de la carrosserie Michel Bigatti (!) à Nice. Ses bureaux sont au 7, Rue Cais-de-Pierlas dans un superbe immeuble fin XIXème et l'usine occupe deux autres adresses : dans une rue parallèle, au 7bis rue Barla, et rue Scaliero. Michel Bigatti est membre du conseil de la chambre syndicale de l'Automobile de Nice. Sa maison dispose à l'époque d'un stand au Salon de l'Automobile de Nice qui se tient en janvier. Une extraordinaire photo des ateliers du carrossier montre une autre Bugatti type 23 (châssis 2420), livrée à Louis Chiron en février 1925 et dont la caisse est en cours de peinture. Notre Brescia y reçoit une jolie carrosserie cabriolet tendue de simili-cuir, permettant un gain de poids non négligeable. L'intérieur est quant à lui garni de simili-cuir rouge. La voiture est ensuite immatriculée neuve le 18 novembre 1925 au nom de Christian DIETZ, à Sainte Maxime, sous le numéro 3719 M 6. Ce sera la seule et unique immatriculation française de la voiture. Christian DIETZ est un des plus anciens garagistes de la ville. L'annuaire des professionnels de l'automobile indique en 1925 : " Auto Garage Dietz, Tél: 7 à Sainte Maxime ". Il se fait construire, avant 1918, la très belle " Villa La Pergola " au 83, boulevard Berthie Albrecht. Le recensement des habitants de la ville indique qu'en 1921, Christian Dietz, français, né à Bruxelles en 1900 ou 1901, garagiste, est domicilié 10 Boulevard du Littoral. En 1926, il est noté au 275 Boulevard de la Croisette, ainsi que son épouse Aimée Dietz, née à Cavaillon en 1906. Ce dernier semble s'intéresser aux productions de Molsheim puisque plusieurs autres Bugatti seront enregistrées au nom du Garage Dietz après 1925 : un type 40 au printemps 1927, un 35A en 1928, un type 38 neuf en octobre 1929, suivi d'un type 35 de course d'occasion au début de 1931 puis d'un type 44 en 1932. Le 4 juillet 1927, le véhicule est enregistré à Nice, sous la même immatriculation, au nom de Paul Hust. Il semble que ce propriétaire au nom à consonance britannique, domicilié dans une rue aux nombreux hôtels, ait été en villégiature pour quelques temps à Nice et n'ait acheté la Bugatti que pour un usage limité dans le temps. Il ne l'utilise ainsi que durant l'été 1927 avant de la céder le 3 septembre 1927 à Paul Kohler, chef comptable au " Riviera Palace Hôtel " de Nice. Cet hôtel, situé à mi-hauteur du Boulevard de Cimiez, fut construit en 1889, sur un parc d'un hectare, par la Compagnie Internationale des wagons-Lits. Les fonctions de P.kohler au sein de cet immense palace lui ont sans doute permis de côtoyer le propriétaire précédent, avant de lui racheter la Bugatti qui n'a alors que deux ans. Ce dernier intègre ensuite " l'Hôtel Moderne " au 8 place la République à Paris XI et une petite plaque en laiton à son nom et cette adresse figure toujours sur le tableau de bord. Une seconde plaque en laiton est gravée du surnom de " Poupette ". Il semble que P. Kohler soit le dernier propriétaire du véhicule avant que celui-ci ne soit remisé lors de la guerre puis découvert au début des années soixante par l'amateur Jacques Vincent de Vidauban. La voiture n'apparait pas dans le " Register Bugatti " publié par H. G. Conway en 1962, on peut donc penser que cette découverte soit postérieure. Jacques Vincent s'était lancé vers 1960 dans le commerce de la démolition automobile, mais son goût pour les belles voitures l'amène à construire plusieurs hangars pour stocker celles qu'il juge dignes d'être sauvées. Les grands chasseurs de belles classiques, tels

Auktionsarchiv: Los-Nr. 19
Auktion:
Datum:
08.02.2019
Auktionshaus:
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