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Auktionsarchiv: Los-Nr. 7

11 LETTRES DE M. ET MME AUPICK À ALPHONSE BAUDELAIRE. 1828-1858 + 5 AUTRES LETTRES À ALPHONSE

Schätzpreis
10.000 € - 12.000 €
ca. 13.418 $ - 16.102 $
Zuschlagspreis:
8.400 €
ca. 11.271 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 7

11 LETTRES DE M. ET MME AUPICK À ALPHONSE BAUDELAIRE. 1828-1858 + 5 AUTRES LETTRES À ALPHONSE

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10.000 € - 12.000 €
ca. 13.418 $ - 16.102 $
Zuschlagspreis:
8.400 €
ca. 11.271 $
Beschreibung:

Baudelaire, Charles] [lettres autographes de madame Aupick et du général Aupick au demi-frère de Charles Baudelaire]. Datées et non datées, 1828-1862. 6 LETTERS BY BAUDELAIRE’S MOTHER, 5 LETTERS BY HIS STEP-FATHER, GENERAL JACQUES AUPICK, AND 4 LETTERS FROM VARIOUS CORRESPONDENTS, ALL ADDRESSED TO ALPHONSE BAUDELAIRE, CHARLES’ HALF-BROTHER. 6 lettres de la mère de Charles Baudelaire 5 lettres du général Jacques Aupick son beau-père, et 4 lettres de correspondants divers, toutes adressées à Alphonse Baudelaire. 1) Caroline AUPICK, née Archimbault-Dufaÿs (1893-1871). 6 lettres autographes signées, datées et non datées, 1828-1862, dont 4 avec adresses et cachets postaux. 20 pp. de formats divers. Très bon état de conservation (quelques marques de pliures, légères salissures et minimes rousseurs sur certaines lettres). [Le 8 novembre 1828]. Dans la première lettre, écrite après son remariage, Mme Aupick invite son beau-fils à se joindre à leur famille : « Si vos courses se dirigent quelque fois rue du Bac, venez causer avec nous, venez manger la soupe en famille ; votre petit frère parle sans cesse de vous et sera bien heureux de vous voir ." Après un voyage dans le Midi de la France, elle dresse un portrait très élogieux de son fils, alors âgé de 13 ans : « […] nous avons appris avec grand plaisir que Charles avait fait des merveilles : il a toujours été 1er et 2ème sur 50 ; il est dans une bonne veine ; s’il voulait continuer ainsi, nous serions bien heureux, il a tant de moyens que nous devons exiger beaucoup. Il est bien loin d’être un enfant ordinaire, mais il est si léger, si fou, il aime tant le jeu ! Quant aux qualités du cœur, quant au caractère, il ne laisse rien à désirer : il est d’un commerce charmant, bon et sensible au dernier point, très aimant. Nous n’avons réellement d’autre reproche à lui faire que de jouer au lieu de travailler et d’avoir la mauvaise habitude d’attendre toujours au dernier moment pour faire ses devoirs. […] » En 1831, le lieutenant-colonel Jacques Aupick fut envoyé à Lyon où l’armée réprima l’insurrection ouvrière. Sa femme et le jeune Charles le rejoignirent en janvier 1832. Ils furent de retour à Paris en 1836, Aupick étant nommé chef d’état-major de la 1ère division. Il fut alors question de la succession de François Baudelaire, père d’Alphonse et de Charles, dont s’occupait maître Labie, notaire à Neuilly. En 1854, Caroline Aupick adresse une lettre de condoléances à Alphonse et à sa femme, Anne-Félicité, après la mort de leur fils Edmond, mort à 21 ans : « Je ne saurais vous dire combien je compatis à votre douleur à tous deux, et je la comprends plus que personne, croyez-le bien. Avec nos liens anciens, je ne puis être indifférente à rien de ce qui vous concerne […] ». Trois ans plus tard, après la mort de son mari, survenue le 27 avril 1857, elle s’est réfugiée à Honfleur. Elle confie à Anne-Félicité : « dites à Alphonse que je suis contente de son frère du moins sous le rapport des sentiments ; quant à l’ordre, je ne sais s’il changera jamais […] ». L’année suivante, elle espère que Charles la rejoindra à Honfleur : « Vous avez bien raison, mon cher Alphonse, de faire des vœux pour que la communauté que je vais entreprendre avec Charles lui soit profitable. Mon Dieu ! Comme je le désire ! et quels efforts infatigables je vais avoir à faire sur cette nature si bizarre et si exceptionnelle ! […] ». Souvent reporté, le séjour de Charles auprès de sa mère aura lieu de janvier à mars 1859, dans cette maison achetée par son beau-père, qu’il surnommait la « Maison-Joujou » et où il écrivit, entre autres poèmes célèbres, L’Albatros et Le Voyage. La dernière lettre de Caroline Aupick est adressée à la veuve d’Alphonse, après la mort de celui-ci en avril 1862. 2) Jacques AUPICK (1789-1857). 5 lettres autographes écrites entre 1840 et 1854, dont 2 datées du 19 avril et du 4 mai 1841. 10 pp. in-8 ou in-4. Très bon état de conservation (infime jaunissement sur l’une d’entre elles, léger trait de c

Auktionsarchiv: Los-Nr. 7
Auktion:
Datum:
27.06.2007
Auktionshaus:
Sotheby's
Paris
Beschreibung:

Baudelaire, Charles] [lettres autographes de madame Aupick et du général Aupick au demi-frère de Charles Baudelaire]. Datées et non datées, 1828-1862. 6 LETTERS BY BAUDELAIRE’S MOTHER, 5 LETTERS BY HIS STEP-FATHER, GENERAL JACQUES AUPICK, AND 4 LETTERS FROM VARIOUS CORRESPONDENTS, ALL ADDRESSED TO ALPHONSE BAUDELAIRE, CHARLES’ HALF-BROTHER. 6 lettres de la mère de Charles Baudelaire 5 lettres du général Jacques Aupick son beau-père, et 4 lettres de correspondants divers, toutes adressées à Alphonse Baudelaire. 1) Caroline AUPICK, née Archimbault-Dufaÿs (1893-1871). 6 lettres autographes signées, datées et non datées, 1828-1862, dont 4 avec adresses et cachets postaux. 20 pp. de formats divers. Très bon état de conservation (quelques marques de pliures, légères salissures et minimes rousseurs sur certaines lettres). [Le 8 novembre 1828]. Dans la première lettre, écrite après son remariage, Mme Aupick invite son beau-fils à se joindre à leur famille : « Si vos courses se dirigent quelque fois rue du Bac, venez causer avec nous, venez manger la soupe en famille ; votre petit frère parle sans cesse de vous et sera bien heureux de vous voir ." Après un voyage dans le Midi de la France, elle dresse un portrait très élogieux de son fils, alors âgé de 13 ans : « […] nous avons appris avec grand plaisir que Charles avait fait des merveilles : il a toujours été 1er et 2ème sur 50 ; il est dans une bonne veine ; s’il voulait continuer ainsi, nous serions bien heureux, il a tant de moyens que nous devons exiger beaucoup. Il est bien loin d’être un enfant ordinaire, mais il est si léger, si fou, il aime tant le jeu ! Quant aux qualités du cœur, quant au caractère, il ne laisse rien à désirer : il est d’un commerce charmant, bon et sensible au dernier point, très aimant. Nous n’avons réellement d’autre reproche à lui faire que de jouer au lieu de travailler et d’avoir la mauvaise habitude d’attendre toujours au dernier moment pour faire ses devoirs. […] » En 1831, le lieutenant-colonel Jacques Aupick fut envoyé à Lyon où l’armée réprima l’insurrection ouvrière. Sa femme et le jeune Charles le rejoignirent en janvier 1832. Ils furent de retour à Paris en 1836, Aupick étant nommé chef d’état-major de la 1ère division. Il fut alors question de la succession de François Baudelaire, père d’Alphonse et de Charles, dont s’occupait maître Labie, notaire à Neuilly. En 1854, Caroline Aupick adresse une lettre de condoléances à Alphonse et à sa femme, Anne-Félicité, après la mort de leur fils Edmond, mort à 21 ans : « Je ne saurais vous dire combien je compatis à votre douleur à tous deux, et je la comprends plus que personne, croyez-le bien. Avec nos liens anciens, je ne puis être indifférente à rien de ce qui vous concerne […] ». Trois ans plus tard, après la mort de son mari, survenue le 27 avril 1857, elle s’est réfugiée à Honfleur. Elle confie à Anne-Félicité : « dites à Alphonse que je suis contente de son frère du moins sous le rapport des sentiments ; quant à l’ordre, je ne sais s’il changera jamais […] ». L’année suivante, elle espère que Charles la rejoindra à Honfleur : « Vous avez bien raison, mon cher Alphonse, de faire des vœux pour que la communauté que je vais entreprendre avec Charles lui soit profitable. Mon Dieu ! Comme je le désire ! et quels efforts infatigables je vais avoir à faire sur cette nature si bizarre et si exceptionnelle ! […] ». Souvent reporté, le séjour de Charles auprès de sa mère aura lieu de janvier à mars 1859, dans cette maison achetée par son beau-père, qu’il surnommait la « Maison-Joujou » et où il écrivit, entre autres poèmes célèbres, L’Albatros et Le Voyage. La dernière lettre de Caroline Aupick est adressée à la veuve d’Alphonse, après la mort de celui-ci en avril 1862. 2) Jacques AUPICK (1789-1857). 5 lettres autographes écrites entre 1840 et 1854, dont 2 datées du 19 avril et du 4 mai 1841. 10 pp. in-8 ou in-4. Très bon état de conservation (infime jaunissement sur l’une d’entre elles, léger trait de c

Auktionsarchiv: Los-Nr. 7
Auktion:
Datum:
27.06.2007
Auktionshaus:
Sotheby's
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